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Attention aux pubs sur Facebook

Par Le 06/11/2022 0

Dans Internet (arnaques, fraudes, litiges)

 

Une offre alléchante, une commande, mais les produits n’arrivent jamais : des consommateurs se retrouvent face à des arnaques sur le réseau social.

The Baby Kingdom, Ealty, Lilyyou, Lyssea hair, Motofan, Les Radieuses… Ces plateformes de vente en ligne ne vous diront peut-être pas grand-chose, mais leurs malheureux clients les connaissent.

Depuis plusieurs semaines, les témoignages affluent dans notre boîte mail,  Facebook  pour dénoncer ce qui ressemble à des arnaques.

 

Une commande jamais reçue

 

La manœuvre est toujours la même : sur le fil d’actualité Facebook de l’internaute, une vidéo ou une annonce publicitaire vante une offre alléchante ou un produit révolutionnaire. Fer à lisser les cheveux, vêtements, veste de moto, cosmétiques... Des produits très divers sont proposés.

En cliquant sur le lien fourni dans l’annonce, le consommateur rejoint une plateforme, où il passe une commande… qu’il ne recevra jamais, pas plus qu’il ne reverra son argent.


On ne le répètera jamais assez : acheter en toute sérénité sur Internet nécessite de respecter quelques principes de précaution. Cette promotion exceptionnelle que vous lorgnez peut bien attendre quelques minutes !



 

Vérifier les informations fournies

 

Le vendeur a l’obligation de communiquer au consommateur plusieurs informations sur son identité :

  • L’adresse géographique de l’établissement, ainsi que celle du siège social, si elle diffère. Une simple boîte postale (BP) n’est pas suffisante.
  • Une adresse électronique en plus d’un formulaire de contact.
  • Le numéro de téléphone dédié aux consommateurs, s’il en a un. N’hésitez pas à vérifier tout de même qu’il y a quelqu’un au bout du fil.

Ces indications sont généralement intégrées aux mentions légales ou aux conditions générales, ou elles figurent dans l’onglet de contact. En leur absence, fuyez.

Attention, toutefois, si vous achetez auprès d’un professionnel étranger : la loi qui s’applique est alors celle de son pays. En revanche, s’il a mis en place une interface française sur son site, la législation tricolore prévaut.


 

Marre des publicités sur Facebook ?

 

Si vous êtes tenté par les publicités sur les réseaux sociaux, c’est aussi parce qu’elles sont choisies pour correspondre à vos centres d’intérêt. Vous pouvez « dépersonnaliser » – un peu – les annonces commerciales par la démarche suivante :

  • sur la page d'accueil, cliquer sur le triangle situé à droite de l'icône des notifications ;
  • rejoignez l'onglet « Paramètres » ;
  • cliquer sur l'onglet « Publicités » ;
  • changer les réglages dans les volets « Paramètres de publicité » et « Masquer les thèmes publicitaires ».

Facebook a publié une page dédiée pour la compréhension de l’utilisation des données personnelles à des fins publicitaires. Pour limiter les publicités, vous pouvez ajouter un bloqueur de publicités à votre navigateur ou sur votre téléphone via une application.

 

S’informer sur la réputation du site

 

Une rapide recherche du nom du site dans un navigateur de recherche peut éviter bien des désagréments. Les clients mécontents le font savoir sur la Toile, jetez donc un œil aux avis des internautes.

Consulter le site Signal arnaques peut aussi vous éclairer. Ce site communautaire référence les arnaques rencontrées en ligne ou par téléphone. En renseignant le nom du site qui vous intéresse ou l’adresse mail de contact, vous saurez si la plateforme de vente a déjà été signalée comme une potentielle arnaque.

Enfin, il est possible de vérifier si l’entreprise éditrice du site fait l’objet d’une procédure judiciaire – redressement ou liquidation par exemple. Les plateformes bodacc.frinfogreffe.fr ou encore societe.com fournissent ces informations à partir de la dénomination sociale de l’entreprise ou de son numéro RCS (registre du commerce et des sociétés), si elle en possède un.

Récupérer son argent

En cas d’échec d’une résolution à l’amiable avec le vendeur, il vous reste la possibilité de déclencher une procédure de « chargeback » – rétrofacturation en français – pour espérer récupérer votre argent.

L’idéal est de lancer la démarche dans les 30 jours suivant l’achat. Elle s’applique autant pour des achats effectués auprès de vendeurs français qu’étrangers. Le chargeback ne garantit pas un succès à chaque fois et peut être plutôt fastidieux à mettre en place.

 

Signalez les fraudeurs

 

Si vous avez été victime d’une arnaque, saisissez la direction départementale de la protection des populations (DDPP) où se trouve le siège du vendeur. Si l’adresse postale de l’entreprise n’apparaît pas sur le site, contactez la DDPP de votre département.

 

Besoin d’assistance en cas de risque né ?

 

Consultez soslitiges58@gmail.com ou 06.50.00.77.31 (ou à défaut 03.86.38.22.03 ).

 

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