Un maçon à la truelle légère

 

Macon

 

Mr G. signe un devis en février 2019 pour la réfection de sa terrasse et verse un acompte de 1785 € soit 30% de la commande. Il est prévu verbalement que les travaux seront réalisés courant avril.

Il s’en suit de nombreux engagements pour le faire à d’autres dates qui se traduisent par des reports incessants de ce chantier. À chaque fois, le maçon trouve de bonnes raisons pour justifier sa carence.

Mr G. apprend par la suite que son interlocuteur a déclaré le 31/12/2019 une cessation amiable d’activité. Il correspond encore en janvier 2020 puis l’artisan disparaît des radars laissant son client avec un chantier vide et un chèque encaissé sans contrepartie.

Mr G. consulte notre Association en novembre sans beaucoup d’espoir de pouvoir récupérer la somme qu’il avait avancée.

Notre enquête permet d’apprendre que ledit maçon, après avoir œuvré dans l’Allier pendant plusieurs années et depuis 2019 dans la Nièvre a déclaré une seconde fois une cessation d’activité puis depuis le 1er janvier s’est réinstallé dans un autre village nivernais.

Après avoir été menacé d’une plainte pour escroquerie il finit par accepter de signer une reconnaissance de dette contenant un plan d’apurement de sa dette sur 18 mois.

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