Mr F. est démarché à son domicile en février 2020 par une Entreprise parisienne d’énergie renouvelable.
On lui vend l’intérêt d’une pompe à chaleur d’un montant de 16500 €. Il se laisse convaincre du seul fait qu’il aurait droit à des aides financières : prime EDF coup de pouce 5500 € et prime RENOV 4000 €.
Pour le reste à financer, le vendeur omet de remplir la partie du solde à payer.
Or Mr F. n’a pas les moyens financiers ni l’argent comptant pour s’acheter une telle pompe à chaleur.
Ignorant de toutes les procédures, il ne procède pas à la rétractation de son bon de commande comme il en avait le droit. Il est donc lié par son engagement.
L’entreprise commence à le harceler pour concrétiser cette vente et l’installation de cette pompe à chaleur.
Il consulte notre Association très paniqué d’autant qu’il vient d’apprendre qu’il allait être licencié pour raison économique.
Nous lui conseillons 2 stratégies : la première de vérifier avec INFO ENERGIE à Nevers le montant des aides auxquelles il avait droit. Nous apprenons qu’il n’aurait droit en fait qu’à 8000 € et non à 9500 € comme l’écrit son vendeur. Mr F. pourra donc invoquer à son vendeur qu’il a été victime de tromperie et qu’il ne donnera donc pas suite à son bon de commande.
La 2e stratégie c’est d’invoquer auprès de son vendeur qu’il n’avait pas envisagé le financement complémentaire .Or, en devant emprunter ce complément à sa Banque, il est certain que celle-ci refusera le prêt en raison de sa situation de chômeur.
Et dans ce cas , l’acheteur recouvre son droit à rétractation.
Sans même effectuer ces démarches bancaires, l’entreprise a compris que cette vente ne pourrait se dénouer et renonce à harceler son client.