Droit dans le mur

 

Mur

 

Mme C. est âgée de 87 ans et elle a un mur extérieur qui menace de s’effondrer.

Elle sollicité une Entreprise de maçonnerie qui lui délivre un devis de près de 8000 €.

Le 11/2/2021 en plein début de la crise sanitaire, elle accepte de payer un acompte de 2333 €.

L’Entreprise s’engage à réaliser les travaux au plus tard en avril.

Puis de tergiversations en tergiversations, de promesses en promesses, et d’engagements de calendriers non respectés pour des raisons toujours variables, la fille de Mme C. fait appel à notre Association fin Novembre 2020 soit près de 9 mois après l’établissement du devis.

Notre Association met en demeure l’Entreprise de procéder aux travaux sous quinzaine avant l’entrée dans l’hiver et ses risques d’intempéries et de dommages aux tiers si le mur venait à s’écrouler.

Dans ce processus, l’Entreprise sera redevable de la somme au terme des 14 jours suivant l’expiration du délai fixé, sans quoi elle serait tenue de diverses majorations successives.

Courant décembre 2020, l’Entreprise fait preuve d’une inertie et d’une surdité inacceptables.

Notre Association met alors notre adhérente en relation avec un Conciliateur de justice, étape nécessaire avant toute procédure judiciaire.

Un rendez-vous de conciliation est fixé.

L’Entreprise ne s’y rendra pas et sur la route de la permanence du conciliateur, elle appelle notre adhérente qu’un chèque de 2333 € a été déposé dans sa boîte aux lettres.

Mme C. n’y croyait plus : elle va pouvoir faire appel à une autre Entreprise plus sérieuse dans le respect de la parole donnée.

 

Ajouter un commentaire

Anti-spam