Un garagiste pas très commercial

 

Litige garage

 

Notre adhérent Mr G. nous consulte à propos d’une réparation de son véhicule qu’il a confiée à un garage de l’agglomération de Nevers.

Il s’agit d’une voiture de marque prestigieuse qui a quelques années d’ancienneté et qui présente des fuites importantes d’essence. Le garage lui présente un devis de 631,55 € qui révèlerait un problème dans la pompe à injection.

Notre adhérent après cette réparation reprend possession de son véhicule et s’acquitte du règlement de sa facture.

Quatre jours après il est remorqué en raison d’une persistance de la fuite et sa voiture est déposée dans le même garage. Son véhicule est immobilisé toute la semaine , il  en réclame par écrit la restitution sans succès.

Notre Association met en demeure ledit garage de faire face à son obligation de résultat. Son gérant nous répond qu’un nouveau devis de 1386,13 € a été établi (second diagnostic) qui comprend un geste commercial de 526,29 €.

Nous refusons cette proposition et exigeons au nom de notre adhérent de procéder à la réparation du véhicule sans aucun surcoût, estimant que le garage doit assumer son erreur de diagnostic initial.

Après bien des tergiversations le garage s’exécute après 45 jours d’immobilisation de la voiture concernée. Malheureusement, notre adhérent n’ayant aucun justificatif de dépenses d’immobilisation nous n’obtenons aucun autre dédommagement pour ses préjudices.

En effet la Jurisprudence de la Cour de Cassation est formelle sur ce point : pas de justificatifs, pas d’indemnisation. Le garage s’en sort bien sur ce point mais pas avec les honneurs en raison de son absence de tout geste commercial. Il doit cependant supporter tous les frais supplémentaires de la réparation .

 

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