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Arnaques aux faux supports techniques

Arnaques aux faux supports techniques

Par Le 14/09/2022

 

Ne payez pas !

Un message inquiétant s’affiche soudainement sur l’écran de votre ordinateur. Il vous demande d’appeler de toute urgence un numéro de téléphone. Pas de panique. La situation n’est pas aussi grave que l’on cherche à vous le faire croire.

 

Laurence travaillait sur son ordinateur quand, tout à coup, les pages qu’elle consultait se sont figées, plusieurs fenêtres se sont ouvertes intempestivement et un message inquiétant est apparu à l’écran. « Il était écrit, raconte-t-elle, que mon PC avait été infecté par des programmes malveillants. Je devais composer de toute urgence un numéro de téléphone qui semblait correspondre à celui du service technique de Microsoft. Il était également précisé qu’il ne fallait surtout pas que j’éteigne la machine, faute de quoi toutes mes données seraient perdues. J’ai un peu paniqué, alors j’ai appelé. Au bout du fil, une personne m’a confirmé que l’appareil était vérolé, mais elle m’a dit qu’elle remettrait tout en ordre si je déboursais 240 €. Comme j’avais absolument besoin de mon ordinateur le jour même, j’ai payé. » Une fois le virement effectué, le réparateur en a pris le contrôle à distance et a procédé à une série de manipulations. Le PC de Laurence s’est ensuite remis à fonctionner normalement.

Monique a vu la même annonce s’afficher sur son écran d’ordinateur alors qu’elle cherchait à se connecter au site de sa Caisse d’allocations familiales. Elle était accompagnée d’une sirène stridente qui n’a cessé de retentir qu’une fois le son des enceintes coupé. « Comme je ne pouvais plus rien faire sur mon PC, j’ai téléphoné. Une personne charmante a pris la main sur mon ordinateur et, après avoir réalisé un diagnostic, m’a déclaré qu’il était infecté. Elle m’a proposé un dépannage à 90 €, auquel s’ajoutait un contrat de maintenance à vie de 400 €, que j’ai réglé par le biais d’un porte-monnaie électronique. »

Laurence et Monique ont toutes les deux été victimes de l’arnaque dite « au faux support technique ». Le message qu’elles ont reçu n’était pas une véritable alerte et ne provenait nullement de Microsoft. Qui plus est, leur ordinateur n’a jamais été infecté ni bloqué. Il leur aurait suffi de le redémarrer pour résoudre le problème ! Quant au « professionnel » qu’elles ont eu en ligne, il ne s’agissait pas d’un réparateur mais d’un cybercriminel, dont l’unique objectif était de leur soutirer de l’argent.

DES MÉTHODES DE PLUS EN PLUS EFFICACES

Les deux femmes sont loin d’être les seules à avoir été confrontées à ce genre d’escroquerie. « Il ne s’écoule pas une semaine sans qu’un client me contacte parce qu’il a vu apparaître ce type de message sur son écran, se désole Jordan Cartron, un réparateur indépendant installé à Compiègne, dans l’Oise. Beaucoup d’entre eux ont composé le numéro indiqué et versé la somme demandée, qui oscille le plus souvent entre 150 et 500 €, mais qui peut atteindre 1 000 € dans certains cas. » « Depuis plusieurs années, cette arnaque constitue l’un des sujets les plus consultés sur Cybermalveillance.gouv.fr, la plateforme gouvernementale de lutte contre les fraudes en ligne, assure Jérôme Notin, son directeur général. Les victimes sont nombreuses et les montants extorqués, très importants. Les escrocs, qui se sont professionnalisés et travaillent désormais par équipes à partir de plusieurs pays, se montrent de plus en plus efficaces. »

Leur méthode ? Un premier groupe est chargé de diffuser les faux messages. Pour ce faire, il passe par des régies publicitaires, dont il contourne les systèmes de contrôle, afin que soient publiés des encarts vérolés intégrant un code informatique frauduleux sur leurs sites partenaires. Dès qu’un internaute se rend sur une page où figure l’une de ces pubs, le code s’active et l’annonce menaçante apparaît. Les plateformes les moins scrupuleuses, comme celles de streaming, de jeux ou encore de recettes de cuisine, sont les plus susceptibles d’être corrompues, mais aucune n’est exempte de risques. Une deuxième équipe répond aux victimes. « Les aigrefins ont recours à des centres d’appels installés dans des pays francophones et demandent aux téléopérateurs de se faire passer pour de vrais techniciens, explique Jérôme Notin. Le discours est tellement bien rodé et les opérations si réalistes que la plupart des particuliers se font avoir et finissent par verser la somme réclamée. Certains ne se rendent même pas compte qu’ils ont été escroqués tant le subterfuge est redoutable. » Jordan Cartron se souvient : « J’ai déjà assisté à des interventions de ces pseudo-réparateurs. Ils passent leur temps à ouvrir des fenêtres, à modifier des paramètres et à fermer des boîtes de dialogue. Parfois, ils installent un antivirus gratuit ou une suite de sécurité payante qu’ils activent avec une licence piratée. En réalité, tout est faux. Ces manipulations ne servent absolument à rien, et pour cause, l’ordinateur n’a jamais eu le moindre problème. »

GARE À VOS DONNÉES PERSONNELLES

Si les personnes âgées peu à l’aise avec l’informatique représentent les proies les plus faciles, n’importe qui peut, un jour ou l’autre, tomber dans le panneau, tant l’arnaque est bien ficelée. D’autant plus que les cybercriminels n’attendent pas que leurs cibles consultent un site infecté. Ils n’hésitent plus à envoyer massivement des courriels frauduleux (phishing) dans lesquels ils incitent les destinataires, sous un prétexte fallacieux (visionner une vidéo géniale ou réaliser une excellente affaire, par exemple), à cliquer sur un lien qui les redirige vers une page vérolée. Certains escrocs ont même expédié une fausse newsletter imitant celle d’une marque connue dans le but qu’un maximum d’internautes cliquent sur le lien de désinscription, déclenchant l’affichage du fameux message. Le discours des prétendus réparateurs aussi ne cesse de s’affiner avec le temps. Désormais, il n’est pas rare que les téléopérateurs lancent sur les PC de leurs victimes un soi-disant outil de diagnostic qui repère des infections imaginaires, puis fassent parvenir à ces dernières une facture (fausse, évidemment !) à la fin de leur intervention.

Les margoulins ne se contentent plus d’obliger à payer une pseudo-prestation. Dès lors qu’ils ont pris la main sur les ordinateurs, ils peuvent en profiter pour subtiliser toutes sortes de données sensibles susceptibles de leur rapporter gros. Identifiants, mots de passe, justificatifs de domicile, scans de papiers d’identité… tout ce qu’il est possible de revendre sur le marché parallèle est bon à collecter. « Nous avons déjà eu un cas où un faux réparateur avait recopié un fichier nommé Motsdepasse.txt qui se trouvait sur la machine d’un particulier. Ce dernier y avait imprudemment recensé tous ses codes secrets, dont ceux de sa banque. Résultat : à peine quelques heures plus tard, 16 000 € disparaissaient de ses comptes bancaires, déplore Jérôme Notin. Sans parler des escrocs qui souscrivent des emprunts en utilisant des codes bancaires volés ou créent de faux papiers d’identité grâce à des documents administratifs récupérés auprès de victimes d’arnaque au faux support technique. » Il arrive également que des cybercriminels cachent dans les PC un logiciel « mouchard » leur permettant d’en reprendre le contrôle ultérieurement, voire recontactent leurs victimes plusieurs mois plus tard et leur réclament à nouveau de l’argent en alléguant une opération de maintenance.

DES AIGREFINS DIFFICILES À APPRÉHENDER

Si les services de police et de gendarmerie ne restent pas les bras croisés face à ces agissements, malheureusement leur bilan s’avère maigre. Le fait que les escrocs agissent de l’étranger et effacent de plus en plus souvent toute trace de leur intervention sur les ordinateurs de leurs proies ne facilite pas la tâche des forces de l’ordre. Sans compter que beaucoup de victimes ne portent pas plainte. Soit elles estiment que les chances de revoir leur argent sont quasiment inexistantes (ce qui n’est pas complètement faux !), soit elles n’ont pas conscience d’avoir été arnaquées, pensant avoir bénéficié d’une prestation réelle.

Quelques coups de filet ont toutefois été réalisés. En janvier 2019, trois chefs d’entreprise ont été arrêtés dans le département du Rhône. Ils étaient suspectés d’avoir extorqué quelque 2 millions d’euros à 8 000 personnes ! Actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, le trio pourrait être présenté à la justice dans les mois qui viennent. Et, selon nos dernières informations, d’autres investigations seraient en cours.

LES TROIS STADES DE L’ARNAQUE

Ecran pc arnaque

 

1. L’ordinateur est bloqué et un message apparaît incitant à composer un numéro d’assistance.
2. Un faux réparateur extorque de l’argent à sa victime sous prétexte de réparer le PC.
3. Des données sensibles sont volées et utilisées.

SAVOIR COMMENT RÉAGIR

Voici quelques conseils pour déjouer les arnaques au faux support technique. Ils vous permettront d’avoir les bons réflexes en fonction de la situation dans laquelle vous vous trouverez peut-être un jour.

Un message alarmant apparaît à l’écran

  • Essayez de fermer la page. Si c’est impossible, appuyez simultanément sur les touches ctlr, alt et suppr de votre clavier. Cliquez ensuite sur « Gestionnaire de tâches », puis sur votre navigateur (Edge, Firefox, Chrome…) et sur « Fin de tâche ». Relancez le navigateur sans restaurer la session.
  • Éteignez l’ordinateur en appuyant longuement sur l’interrupteur si rien n’y fait. Vous ne perdrez pas vos données.

Vous avez appelé le numéro et versé la somme demandée

  • Portez plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
  • Modifiez vos mots de passe, notamment ceux de vos comptes bancaires et de votre messagerie, s’il existe un risque que des données personnelles aient été volées. 
  • Demandez à votre banque d’annuler la transaction ou de vous rembourser les sommes versées en cas de paiement par carte. Mais sachez que cette démarche peut ne pas aboutir si l’établissement estime qu’il y a eu négligence de votre part. 
  • Faites examiner votre ordinateur par un vrai réparateur (comptez une cinquantaine d’euros l’intervention), lorsque vous avez autorisé l’escroc à prendre la main dessus. 
  • Vous trouverez plus d’informations sur le site Cybermalveillance.gouv.fr, notamment une fiche récapitulative à présenter à l’agent qui prendra votre plainte.

Le reste du temps

  • N’enregistrez pas identifiants et mots de passe sensibles sur votre ordinateur ou sur les sites eux-mêmes. Notez-les plutôt sur papier.
  • Indiquez votre numéro de téléphone quand on vous le demande pour sécuriser vos connexions.
  • Ne cliquez pas sur les liens présents dans les e-mails douteux.

Rénovation énergétique, trop de démarcharges

Par Le 25/08/2022

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : ENCORE TROP DE DÉMARCHAGE ABUSIF !

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Arnaques aux faux courtiers

Arnaques aux faux courtiers

Par Le 30/11/2021

 

Ces dernières périodes de confinement ont été propices à la multiplication d’arnaques téléphoniques de la part d’individus malveillants.

Les établissements financiers membres de l’ASF (1) et des associations de défense des consommateurs (Adéic, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CNAFC, CSF, CNL et Indecosa CGT) souhaitent tirer la sonnette d’alarme et sensibiliser les consommateurs sur ces pratiques de plus en plus rodées et difficiles à détecter.

La fraude aux faux courtiers est de grande envergure : en trois ans (de 2018 à 2020), les établissements membres de l’ASF ont identifié 2 038 fraudes pour un montant d’environ 43 Millions d’€ (2).

Il s’agit d’une nouvelle forme d’escroquerie qui a vu le jour depuis quelques années. Les consommateurs, titulaires d’un ou plusieurs crédits à la consommation se font démarcher par un soi-disant "courtier spécialisé" qui leur promet d’obtenir une offre de rachat à un taux très attractif.

Ces escrocs se font passer pour des courtiers spécialisés au nom connu du grand public. Ils sont en réalité en quête des données personnelles de l’emprunteur potentiel qu’ils réutiliseront ensuite pour souscrire un crédit auprès d’un autre établissement en son nom. Le consommateur se retrouve alors redevable d’un crédit supplémentaire alors même que ses anciens crédits ne sont pas remboursés, car le "faux courtier" a détourné les fonds à son profit.

Dans ce contexte, les établissements de crédit membres de l’ASF et les huit associations de consommateurs signataires rappellent aux consommateurs un certain nombre de précautions à prendre .Ces précautions minimales pourraient permettre de réduire notablement les cas de fraude dont sont victimes les consommateurs et les établissements prêteurs.

Arnaque aux faux courtiers : soyez vigilants !

  • Soyez vigilants et méfiez-vous toujours d’offres trop alléchantes ! Un taux d’intérêt très bas ou encore un accès au crédit sans conditions doivent vous mettre la puce à l’oreille.
  • Ne transférez jamais les fonds reçus de la part d’un établissement financier à un courtier ou à quiconque. En cas de doute, contactez l’établissement qui vous a versé les fonds (et pas le courtier) en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
     
  • Afin de vérifier la réalité de l’offre, prenez toujours contact avec la société de la personne qui vous a démarché en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
     
  • Privilégiez le contact direct avec l’établissement prêteur.
     
  • Vous pouvez également consulter les listes noires tenues et régulièrement mises à jour par les autorités de contrôle comme par exemple : https://www.abe-infoservice.fr/liste-noire/listes-noires-et-alertes-des-autorites

(2) Sur un échantillon de 7 établissements adhérents de l’ASF, représentant environ la moitié du marché des prêts personnels pour les établissements spécialisés.

(1) L’ASF (Association française des Soc>iétés Financi>ères) regroupe l’ensemble des établissements spécialisés : quelque 270 adhérents pour près de 279 milliards d’euros d’encours, soit près de 20% du total des crédits à l’économie du secteur privé français.

Les activités des membres de l’ASF sont multiples : financement des entreprises et des professionnels (financement des investissements d’équipement et des investissements immobiliers : crédit-bail, mobilier et immobilier, financements classiques à court, moyen et long terme), financement des particuliers (crédit à la consommation et au logement), services financiers (affacturage et cautions), services d’investissement (ensemble des métiers relatifs aux titres et titrisation).

Arnaque pac 1

Les escrocs à l'affut de l'actualité

Par Le 19/09/2021

 

Arnaques sur internet : les escrocs ont le sens de l’info

Les e-mails et les SMS servant à ferrer les victimes et à capter leurs identifiants sont de plus en plus réalistes. Quand ils résonnent avec l’actualité, ils deviennent redoutables.

Arnaques : les escrocs ont le sens de l’info

Chers abonnés,

Les hackers lisent les journaux.

Avec méthode et malice, ils repèrent dans le flot de l’information les vaguelettes sur lesquelles surfer. Tendances de société, échéances fiscales, changements législatifs : tout ce qui mêle urgence et nouveauté les attire. Parce que ces deux ressorts sont à même de bousculer la routine de leurs victimes potentielles, et d’affaiblir leur vigilance.

Voici quelques exemples d’arnaques récentes, documentées par Le Particulier, en lien direct avec l’actualité.

Septembre 2021 - La reprise des cours en présentiel dans les facs et les affectations parfois tardives de Parcoursup font exploser la demande de logements étudiants. Les jeunes galèrent, les parents s’affolent. Conséquence : les annonces bidon de studios à louer, visant à extorquer de l’argent ou des documents personnels aux candidats, fleurissent sur internet.

Mai 2021 - Les Français planchent sur leurs déclarations de revenus, en jonglant avec des règles complexes - acomptes ou trop-perçus - liées au prélèvement à la source. Une vague d’e-mails prétendument envoyés par la Direction générale des Finances Publiques promet alors aux plus crédules un remboursement providentiel d’impôt ou de taxe d’habitation.

Décembre 2020 - Les salariés doivent basculer avant la fin de l’année leurs heures non utilisées de DIF (droit individuel à la formation) sur leur CPF (compte personnel de formation) où elles sont converties en euros. Dupés par de faux conseillers qui parviennent à prendre le contrôle de leur compte, certains d’entre eux se font siphonner leur cagnotte.

Illusion quasi parfaite. La technique, appelée « phishing » ou hameçonnage, est aussi vieille que le web. Elle n’a pas beaucoup changé sur le fond : obtenir de la victime la communication de ses identifiants (bancaires, fiscaux, civils, professionnels…). La forme, hélas, s’améliore de jour en jour.

Les e-mails grotesques, et truffés de fautes d’orthographe, qui vous désignaient jadis comme l’héritier d’un parfait inconnu à l’article de la mort ont vécu. Aujourd’hui, l’illusion est quasi parfaite. Logos officiels, contenu réaliste, références légales ou juridiques, rien ne manque pour donner le change.

Contre-mesures. Devant l’ampleur du phénomène, les services de l’État ont édité un guide utile qui pointe les bonnes conduites à adopter face à une sollicitation suspecte d’ordre administratif ou patrimonial.

L’Autorité des marchés financiers met régulièrement à jour une liste noire des mails usurpés, mais elle n’est pas exhaustive, l’imagination des aigrefins étant continue, et débordante.

Quant à l’annuaire Regafi, tenu par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, il recense les entreprises autorisées à exercer une activité bancaire ou proposante des services d’investissements.

Là encore, prudence : certains escrocs, se réclamant d’une société agréée, vous invitent à consulter ce registre, en gage de leur bonne foi, et rajoutent subrepticement une lettre ou un tiret dans l’adresse internet de leur site frauduleux.

Face à un e-mail ou un SMS vous réclamant quoi que ce soit, la meilleure des parades reste donc le doute. On sait, depuis Aristote, qu’il est « le commencement de la sagesse ».

Source :Le Particulier 09/2021

Faux placements

Gare aux faux placements !

Par Le 25/02/2020

 

 

Gare aux faux placements présentés comme des alternatives aux Livrets A

Le gendarme des banques alerte contre les bannières publicitaires à caractère frauduleux figurant sur divers sites internet qui proposent de faux livrets d’épargne à haut rendement. Le souvent, ces placements sont présentés comme étant une alternative au «Livret A».

Les propositions de livrets d’épargne à caractère frauduleux se multiplient sur internet. Dans le cadre de son activité de veille, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a identifié des publicités, principalement sous forme de bannières internet, incitant les épargnants à placer leur argent sur des « livrets » dont la rémunération est très supérieure à celle des produits commercialisés par l’ensemble des acteurs autorisés. En réalité, il s’agit d’escroqueries, rappelle le gendarme des banques.

Ces bandeaux publicitaires affichent parfois la photo d’un « livret » (carnet rouge, jaune...) et renvoient vers des sites internet frauduleux dépourvus de mentions légales ou usurpant celles d’un professionnel autorisé.

2 nouveaux noms sur la liste noire

L’ACPR vient ainsi d’inscrire deux nouveaux noms d’entités recourant à ce procédé sur la liste noire des sites ou entités non autorisés à proposer des crédits, des livrets d’épargne, des services de paiement ou des contrats d’assurance. Il s’agit de :

- https://epargnemalinfrance.com

- https://epargnefrance.com

 

Les règles à suivre avant un investissement

 

Afin d’éviter ces déconvenues, l’ACPR recommande bien évidemment de ne pas donner suite à ces sollicitations et rappelle que « tout placement offrant une rémunération sensiblement supérieure à celle des produits d’épargne courants doit être un signe d’alerte».

 Avant tout investissement, l’épargnant doit donc vérifier que la société qui propose le produit est autorisée à le faire (consulter les sites internet du Regafi.fr et/ou de l’Orias pour les intermédiaires) et obtenir un maximum d’informations sur elle (dénomination sociale, siège social, etc.).

Aux personnes qui seraient tombées dans le piège des escrocs, l’organisme demande de déposer plainte auprès de la Répression des fraudes par courriel (sne@dgccrf.finances.gouv.fr) ou auprès du service Info escroqueries en appelant au 0 805 805 817 (prix d’un appel local).

 Même si elles n’ont pas subi de perte financière, un signalement de ce type d’agissements peut être utile pour empêcher d’autres tentatives d’escroquerie.

En cas de risque né, n'hésitez pas à faire appel à l'assistance du juriste de notre Association .