réparabilité

Darty

Forfait-réparabilité de chez Darty un peu cher !

Par Le 14/09/2022

  • Darty propose à ses clients un abonnement (« Darty Max ») pour réparer et prolonger la durée de vie de vos appareils.
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  • Quels appareils ? Lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle, four, table de cuisson, cuisinière, hotte, réfrigérateur, congélateur, cave à vin.
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  • Achetés chez Darty, ou bien ailleurs (mais dans ce dernier cas des frais de 59 € seront facturés en supplément de l’abonnement lors de la première réparation).
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  • L’abonnement est de 9,99 €/ mois
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Pour le consommateur, s’abonner revient à opter pour une extension de garantie (au-delà des 2 ans de protection en raison de l’obligation légale de conformité ) .

 

Pour la mettre en œuvre, il faut avoir cotisé au moins 1 an, et l’abonnement est résiliable à tout moment. Le nombre d’équipements réparable n’est pas limité.

 

La couverture s’arrête à l’issue de la période de disponibilité des pièces détachées (elle est souvent comprise entre 7et 10 ans).

 

Notre appréciation : 120 € / an soit 240 € sur les 2 premières années alors que l’obligation légale de conformité pendant 2 ans est gratuite

                                       360 €, 480 €, 600 € la 3 e, 4 e et 5 e année cela fait cher pour la probabilité d’un équipement qui vous lâche !

 

Indice de reparabilite

Réparabilité un nouvel indicateur depuis le 1er janvier

Par Le 06/01/2021

 

Lave-linge, téléviseur, smartphone… Un indice de réparabilité affiché en 2021 sur certains appareils

A partir du 1er janvier 2021, un indice de réparabilité est apposé sur les lave-linges à chargement frontal, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les smartphones et les tondeuses à gazon. Il prendra la forme d’une note sur dix et d’un code couleur et vous permettra de savoir si un appareil est facilement réparable ou non.

 

Ce nouveau repère est l’une des principales mesures de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire promulguée le 10 février dernier. A partir du 1er janvier 2021, un indice de réparabilité devra être apposé sur les lave-linges à chargement frontal, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les smartphones et les tondeuses à gazon (batterie ou filaire, robot) en vente en France.

 

Sur le modèle de l’étiquette énergie, qui permet de connaître la performance énergétique d’un appareil, il permettra aux consommateurs de savoir si l’appareil est facilement réparable ou non. Concrètement, cet indice prendra la forme d’une étiquette montrant une clef et un écrou avec une note sur 10 associée à une couleur allant de vert foncé (parfaitement réparable) à rouge. 

© Spareka

Une note basée sur cinq critères

 

L’indice de réparabilité sera déterminé à partir de cinq critères :

  • la mise à disposition de la documentation fournie par le fabricant ;
  • la démontabilité de l’appareil (outils nécessaires et nombre d’étapes de démontage) ;
  • la disponibilité des pièces détachées ;
  • le prix des pièces par rapport au prix du produit ;
  • et un critère spécifique à chaque catégorie de produit. Pour les smartphones et les ordinateurs, il s’agira par exemple de tenir compte de l’ancienneté des systèmes d’exploitation.
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Un indice visible

 

L’indice de réparabilité devra être affiché de manière lisible en magasin et sur les sites internet des commerçants, à côté du prix.

 

Changer les habitudes de consommation

 

Avec ce nouveau repère, le gouvernement souhaite lutter contre l’obsolescence programmée – technique qui consiste à limiter la durée de vie des produits afin de pousser les consommateurs à les remplacer plus rapidement – et inciter les consommateurs à réparer leurs appareils plutôt qu’à les remplacer. Il espère atteindre 60 % de taux de réparation des produits électriques et électroniques d’ici 5 ans, contre 44 % seulement aujourd’hui. Par la suite, l’indice de réparabilité sera étendu à de nouvelles catégories d’appareils.

Obsolescence

La garantie légale de conformité bientôt prolongée

Par Le 09/02/2020

Dans le cadre de l’examen du projet de loi anti-gaspillage, l’Assemblée nationale a adopté un amendement qui prévoit de prolonger la durée de la garantie légale de conformité de six mois pour les consommateurs qui réparent leurs appareils dans les deux années suivant l’achat.

 

Inciter les Français à réparer leurs produits plutôt qu’à les remplacer. C’est l’objectif d’un amendement adopté mercredi 27 novembre par la Commission du développement durable à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.

 

Aujourd’hui, lorsque vous achetez un produit, vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité de deux ans. L’amendement prévoit de prolonger cette garantie de six mois si vous choisissez de réparer votre appareil qui tombe en panne pendant ces deux ans. Cette extension concernerait le gros et le petit électroménager, l’équipement high-tech ou encore les meubles.

 

« Dans la plupart des cas, lorsqu’un bien tombe en panne, le consommateur n’essaye pas de le faire réparer. Or, pour assurer la transition vers une économie circulaire, la garantie légale de conformité doit être un outil au service de l’allongement de la durée de vie des produits. Pour cela, nous souhaitons favoriser la réparation au remplacement des biens », a expliqué la rapporteuse du projet de loi.

 

Réparer, un gain pour l’environnement et le porte-monnaie

 

Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), si la durée de vie moyenne en France de l’ensemble des télévisions était augmentée d’une année, passant de 8 à 9 ans, le gain environnemental serait de 1,7 million de tonnes de CO2, soit les émissions annuelles d’une ville comme Lyon. Ne pas remplacer sa télévision au bout de 4 ans alors qu’elle fonctionne encore et la conserver 4 années supplémentaires permet d’économiser 66 € par an.

 

De même, si la durée d’usage moyenne des smartphones passait de 4 à 5 ans, le gain environnemental serait de 181 000 tonnes de CO2 évitées, soit l’équivalent des émissions annuelles d’une ville de 45 000 habitants. Et réparer son téléphone portable qui tombe en panne au bout d’un an plutôt que d’en racheter un neuf permet d’économiser 24 € par an les trois années suivantes.