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La banque postale impose de nveaux frais bancaires2

Nouveaux frais bancaires

Par Le 17/04/2023

La Banque postale impose de nouveaux frais bancaires à ses clients

La Banque postale a annoncé le gel de ses tarifs bancaires pour 2023. Sauf qu’elle a ajouté de nouveaux frais l’année dernière. Et ils passent mal.

Nul n’est censé ignorer la loi… ni la brochure tarifaire de sa banque ! Ce pourrait être en substance la réponse de La Banque postale à ses clients qui s’étonnent de se voir frapper de nouveaux frais bancaires pour le moins surprenants.

« Je suis titulaire d’un compte à La Banque postale depuis soixante ans environ sans avoir eu de découvert, nous écrit Pierre. Des frais de gestion de découvert ont été prélevés d’office sur mon compte ! » Même constat amer pour Marie-France : « J’ai été surprise de payer pour un forfait de découvert… même si je ne l’utilise pas, puisque je n’ai eu aucun découvert sur l’année. »

 

Une information préalable passée inaperçue

Comme Pierre et Marie-France, de nombreux clients de La Banque postale ne décolèrent pas et nous le font savoir. Courant novembre, un prélèvement automatique de 6 € est intervenu sur leur compte chèque postal (CCP). Le motif ? L’application de nouveaux « frais de gestion de l’autorisation de découvert », appliqués aux détenteurs de compte. Et ce, qu’ils aient l’utilité ou non de leur découvert autorisé.  

Ces nouveaux frais ont été instaurés en catimini. « C’est sorti dans le fascicule des frais 2022, paru en début d’année. Mais qui le lit ? », tempête Francis. Ils ne figurent pas dans le « document d’informations tarifaires », qui résume en deux petites pages les frais d’utilisation des principaux services liés à un compte de paiement. 

En revanche, ils sont bien présents dans la brochure annuelle de la banque, qui ne comptabilise pas moins de 28 pages ! Pis, l’information est noyée parmi toutes les autres. Elle apparaît à la page 16, dans le chapitre « découverts et crédits »… Autant dire que le nombre de clients ayant eu le courage d’aller jusque-là ne doit pas être énorme.

 

Le tardif rappel de La Banque postale 

La brochure apporte deux autres indications sur ces nouveaux frais, évidemment sous forme de renvoi de bas de page en petits caractères. La première : elle sera appliquée à compter du second semestre 2022. La seconde : ces frais de gestion de découvert ne seront pas prélevés si le montant de l’autorisation de découvert est inférieur ou égal à 300 €, pour les 18-29 ans quel que soit le montant. 

La Banque postale a attendu novembre 2022 pour sonner le tocsin : les clients concernés ont reçu un message les informant du prélèvement imminent de ces 6 € pour chaque compte. Une information tardive qui en a surpris plus d’un. Surtout qu’y est indiquée la solution pour échapper à ces nouveaux frais : abaisser le montant de l’autorisation « à 200 € ou moins ». Une manipulation assez simple à réaliser sur ordinateur ou sur mobile depuis l’espace client en ligne de la banque. Mais beaucoup moins facile pour les gens peu à l’aise avec le numérique, qui se trouvent contraints de se déplacer aux guichets pour rectifier le tir. 

La Banque postale était-elle hors des clous concernant l’information préalable à ses clients sur ce changement majeur de tarification ? « Non, puisqu’en cas de modification des tarifs, les banques doivent en avertir leurs clients sur un support papier ou durable (courriel par exemple) au moins deux mois avant la date d’application (article L. 314-13 IV du code monétaire et financier) », explique Corinne Lamoussière-Pouvreau, juriste à l’Institut national de la consommation (INC, éditeur de 60 Millions). « La brochure tarifaire parue ou mise à disposition en format papier aux guichets avant le 1er janvier 2022 peut être considérée comme un support durable. »

Remboursement pour les uns, double peine pour les autres

Pour les clients ayant réagi à temps et abaissé ou annulé leur autorisation de découvert, l’histoire se termine plutôt bien. « J’ai demandé l’annulation en novembre, et je viens de recevoir 4,87 € le 6 décembre. Je réclame désormais la différence », nous raconte Marie. Jean-Claude a eu plus de chance : « Après avoir réclamé au plus haut niveau, je viens d’obtenir le remboursement en trois fois sur le même relevé bancaire : 6 € sur une première ligne, puis 5,87 € sur une seconde, puis 0,13 € sur une troisième. Donc remboursement double ! »

En revanche, c’est la double peine pour les clients ayant besoin d’un découvert autorisé supérieur ou égal à 300 €. Non seulement ils doivent s’acquitter désormais de ces 6 € annuels censés couvrir les frais de gestion de leur découvert. Mais en plus, s’ils tombent dans le rouge, le découvert leur est facturé à un taux d’intérêt de 16 %, avec un minimum de 1,50 € par trimestre. Cela fait cher le dérapage budgétaire ! Sans parler des frais qui s’ajoutent en cas d’incident de paiement (commission d’intervention, lettre d’information…). 

 

+36 % de frais annuels pour ceux qui en ont besoin

Pourtant, La Banque postale dit s’engager « en faveur du pouvoir d’achat de ses clients » : elle a annoncé « le gel de ses tarifs bancaires en 2023 pour l’ensemble de ses clients ». Ce qui n’est pas faux, sauf que ses nouveaux frais de gestion de découvert ont fait bondir la note en 2022. 

Exemple avec un compte souscrit hors pack de services : de 16,80 € par an (1,40 € par mois), les frais totaux passent à 22,80 € en ajoutant ces fameux frais de gestion du découvert. Soit une augmentation rondelette de… 36 % ! Une inflation difficilement justifiable dans le contexte actuel de hausse généralisée des prix

 

Inflation et epargne envoi a fm

Epargne-Inflation

Par Le 08/04/2023

Épargne

Comprendre l’inflation et s’en protéger

 

L’inflation s’est faite plutôt rare ces dernières décennies, si bien que l’on en a oublié les méfaits. Pourtant, elle ronge le pouvoir d’achat, mais aussi le patrimoine. Il est donc crucial pour l’épargnant de comprendre ce mécanisme et de prendre des mesures pour s’en prémunir.

Quiconque suit son budget avec un minimum d’attention l’aura évidemment remarqué : l’inflation galope ! Selon les derniers chiffres publiés par Eurostat, l’organisme statistique européen, la hausse des prix a atteint 10,6 % sur un an dans la zone euro, en octobre 2022. Du jamais vu depuis les années 1970 ! Concrètement, cela signifie que pour acheter un même panier de produits et de services qui valait 100 € à la fin 2021, il faut désormais débourser plus de 110 €. L’argent perd donc de sa valeur avec le temps qui passe. Ces augmentations ne sont toutefois pas réparties de façon homogène. Le coût de certains produits grimpe beaucoup plus rapidement que d’autres. Ainsi, les prix de l’énergie ont bondi de 41,5 %, ceux de l’alimentation, d’environ 13 %, quand ceux des services n’ont pris « que » 4,3 %. Bien sûr, les chiffres diffèrent également selon les États membres de l’Union européenne. Ainsi, la France reste encore relativement « épargnée », à 7,1 % d’inflation globale, alors que les pays baltes connaissent des hausses supérieures à 20 % (voir tableau).

 

COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?

Pour comprendre le phénomène, il faut remonter au début de la pandémie, en 2020. À l’époque, les gouvernements réagissent avec des mesures très généreuses afin de protéger les entreprises et les ménages des effets du confinement. Des masses d’argent inondent l’économie. « Les politiques budgétaires de soutien ont fait augmenter la quantité de monnaie en circulation, créant une croissance post-confinement très forte », analyse Cédric Marc, fondateur du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Patrimonio Finance. En parallèle, pendant la crise sanitaire, les Français engrangent un surplus d’épargne estimé à 175 milliards d’euros par la Banque de France. Lors du redémarrage de l’économie, fin 2021, une soif de consommation s’empare de nombreuses personnes contraintes depuis des mois. Les usines et les chaînes logistiques, jusqu’alors stoppées ou au ralenti, ont du mal à faire face à cet afflux de demande. C’est notamment vrai pour les productions impliquant la Chine, car ce pays, lourdement touché par le coronavirus, a instauré une politique de confinement très stricte, qui a mis une partie de son économie à l’arrêt. À cette situation de tension s’est ajoutée la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Elle a provoqué une flambée des tarifs de l’énergie, en particulier du gaz. Toutes les entreprises confrontées à une hausse de leurs coûts énergétiques l’ont peu à peu répercutée sur leurs prix. L’inflation s’est alors diffusée dans tous les secteurs d’activité.

 

POURQUOI EST-CE DANGEREUX ?

Un renchérissement ponctuel ou transitoire n’est pas très grave. Les difficultés apparaissent lorsqu’un « effet de second tour » se met en place. On parle aussi de « boucle prix-salaire », ce moment où les travailleurs, confrontés à une vie plus chère, commencent à réclamer des salaires plus élevés. Quand elles leur ont accordé ces augmentations, les entreprises les répercutent sur leurs prix, ce qui génère de nouvelles demandes salariales, et ainsi de suite. Une fois démarrée, cette spirale est extrêmement difficile à juguler. Il existe cependant une différence notable entre la situation actuelle et la dernière grande période d’inflation, dans les années 1970 : les salaires ne sont plus indexés sur la hausse des prix. Cette boucle est donc moins immédiate. Néanmoins, elle est en train de s’installer ; d’abord aux États-Unis, où le marché de l’emploi est très tendu, mais aussi, progressivement, en Europe.

 

QUELLES RÉACTIONS DES AUTORITÉS ?

Face au risque de voir l’inflation déraper, les banques centrales ont pris des mesures drastiques. Après des années de politiques monétaires très accommodantes, elles ont commencé à relever les taux d’intérêt. Leur objectif ? Renchérir le crédit pour les ménages et les entreprises, afin de limiter leur capacité d’emprunt et, in fine, de contraindre la consommation. « Il faut détruire de la richesse pour réduire la demande, et ainsi se caler sur le niveau de l’offre, explique Alexandre Hezez, stratégiste de la Banque Richelieu. Cela suppose de monter les taux d’intérêt très rapidement. »

Mais il y a de la casse, puisque cela se fait au prix d’une augmentation des défaillances d’entreprise, donc du chômage, et d’une baisse de la croissance. En la matière, la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, a frappé tôt et fort, car l’économie des États-Unis a un temps d’avance sur la nôtre. Fin septembre, elle avait déjà majoré cinq fois ses taux courts. La Banque centrale européenne (BCE) lui a emboîté le pas en juillet dernier. Cette hausse des taux d’intérêt à court terme joue sur ceux à long terme, que ce soit sur les taux d’emprunt du crédit immobilier ou sur ceux des marchés financiers. L’État français, qui pouvait s’endetter sur 10 ans à un taux proche de zéro au début de l’année 2022, doit désormais emprunter à un taux d’intérêt flirtant avec les 3 %.

 

QUEL IMPACT SUR L’ÉPARGNE ?

« L’inflation est le pire phénomène pour l’épargnant, parce qu’elle est destructrice de valeur, et ce à peu près quel que soit le type de placement choisi », alerte Nadine Trémollières, directrice de Primonial Portfolio Solutions. Épargner est un choix rationnel, qui consiste à renoncer à consommer aujourd’hui afin de pouvoir le faire davantage demain. Mais pour cela, l’épargne doit être rémunérée. Selon les produits choisis, l’horizon de placement et le risque pris, cette rémunération sera plus ou moins forte. Par exemple, à fin 2022, le livret A rapporte 2 % ; c’est son rendement nominal. Le problème, c’est qu’en parallèle, les prix augmentent au-delà de 2 %. Le gain se transforme donc en perte, car le rendement réel du placement se calcule en défalquant l’inflation. Or celle-ci se montant actuellement à environ 6 %, le taux réel du livret A ressort à - 4 % !

 

4 PRODUITS FINANCIERS PASSÉS À LA LOUPE

Si aucun placement n’est épargné par les conséquences délétères de l’inflation, tous ne réagissent pas de la même façon. Certains résistent mieux que d’autres. Revue de détail.

L’épargne de précaution • La plus touchée

Les placements sans risque et de court terme, comme les livrets, sont les premiers atteints par l’inflation car leur rémunération est modeste. « Le plus impacté, c’est le compte courant, car il ne rapporte rien. Et pourtant, depuis le Covid-19, les Français ont épargné des milliards d’euros dessus », constate Stefan de Quelen, directeur général du courtier Meilleurtaux Placement. Les sommes emmagasinées sur ces comptes pèsent 550 milliards d’euros, soit plus que l’épargne placée sur les livrets A et les livrets de développement durable et solidaire (LDDS) cumulés. Or, ces derniers sont mieux lotis, car leur taux est réévalué régulièrement en fonction d’une formule de calcul dépendant des taux d’intérêt à très court terme et de l’inflation. Leur rémunération a ainsi grimpé à 2 % en août dernier, et elle devrait encore être majorée lors de la prochaine révision, mi-janvier, puisque ces deux facteurs continuent de croître.

Le fonds en euros • Amélioration en vue

L’actif garanti de l’assurance vie repose à 80 % sur des obligations, ces titres de créances émis par des États ou des entreprises. Bonne nouvelle : avec la remontée des taux, ils offrent une rémunération plus attractive que par le passé. L’argent que les assureurs investissent actuellement vient donc améliorer le rendement du fonds en euros. Mais il ne faut pas s’attendre à des hausses de taux colossales par rapport à 2021 (seulement +1,28 % en moyenne, selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution). En effet, le fonds en euros est un paquebot qui connaît une forte inertie. Chaque année, seules les obligations arrivées à échéance doivent être réinvesties, soit au maximum 10 % du portefeuille.

L’immobilier • Entre deux eaux

Pour les investisseurs qui font de l’immobilier locatif, en direct ou par le biais de sociétés civiles de placements immobiliers (SCPI), la période est complexe. Selon Nadine Trémollières, directrice de Primonial Portfolio Solutions, « l’immobilier est la classe d’actifs qui va le mieux s’adapter à l’inflation, car elle a la capacité d’avoir une rémunération indexée dessus ». Mais à condition d’être en mesure d’appliquer ces hausses de loyers… Plusieurs freins existent en effet, et en premier lieu le « bouclier loyer », instauré par les pouvoirs publics, qui plafonne les augmentations à 3,5 % pendant un an. D’autres mesures pourraient être prises si l’inflation s’installe. Autre écueil : la capacité des locataires à payer. Pour un bailleur, mieux vaut négocier une élévation faible que de se retrouver avec un bien vacant. Par ailleurs, « la montée des taux d’intérêt va avoir un impact sur le crédit immobilier. Une partie du marché risque de se fermer au primo-accédant », anticipe Bertrand Merveille, directeur de la gestion privée de La Financière de l’Échiquier. Plus globalement, cette hausse des taux s’accompagne normalement d’une baisse des prix de l’immobilier.

Les actions • Pas immunisées

« La meilleure réponse à l’inflation, ce sont les actions, note Bertrand Merveille. Nous sommes confiants dans la capacité des entreprises à être agiles et à s’adapter à l’environnement économique. » Mais toutes n’en sortiront pas indemnes, car l’inflation entraîne mécaniquement une montée des coûts. Certaines sociétés seront en mesure de la répercuter sur leur prix ; les autres verront leurs marges fondre. Sans compter qu’en Bourse, le climat d’instabilité géopolitique et d’incertitudes économiques fait fuir les investisseurs. Sur les 11 premiers mois de l’année, l’indice des actions internationales a perdu près de 17 % de sa valeur.

De fortes disparités en zone euro

 

                                                                                                                    

                                                                                                               Source : Eurostat (octobre 2022)

 

Source : UFC QUE CHOISIR 01/2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Frais bancaires 5 astuces

Frais bancaires : 5 astuces pour payer moins sans changer de banque

Par Le 11/03/2023

Quand tout augmente, les économies sont à aller chercher sur des frais fixes que l’on croit incompressibles. Les frais bancaires en font partie.

C’est un réflexe : lorsque l’on estime payer trop de frais bancaires, on pense d’abord à changer de banque. Pourquoi pas ? Vous pouvez certainement trouver moins cher, notamment auprès des banques en ligne, et les changements d’établissements sont désormais facilités par la loi de 2017 sur la mobilité bancaire.

Mais cette solution extrême ne convient pas à tout le monde. Certains tiennent à rester dans leur banque : parce qu’ils y ont leurs crédits, qu’elle est à côté de chez eux et qu’ils tiennent à pouvoir aller au guichet, ou parce qu’ils ont de bons rapports avec leur conseiller dont ils ne souhaitent pas se passer. Alors, comment faire pour abaisser le coût de sa banque sans changer d’établissement ?

 

1: Refusez l’assurance des moyens de paiement

Systématiquement proposée à l’ouverture d’un compte bancaire, l’assurance des moyens de paiement vous couvre contre une utilisation frauduleuse de votre carte ou de votre chéquier. Si une telle assurance pouvait servir dans le passé, une loi de 2009 la rend quasiment inutile aujourd’hui. Elle oblige, en effet, les banques à rembourser intégralement leurs clients en cas de fraude liée aux moyens de paiement, même s’ils n’ont pas souscrit cette assurance. Économie potentielle par an : autour de 35 €, soit environ 3 € par mois.

 

2: Traquez les frais inutiles

Pensez à retirer votre argent liquide dans les distributeurs automatiques bancaires (DAB) de votre banque. De fait, d’après une récente étude (2022) du comparateur Panorabanques, près d’un Français sur trois ne fait pas attention à la banque dans laquelle il retire de l’argent liquide. Or, au-delà d’un certain nombre de retraits effectués dans un établissement concurrent, ces opérations peuvent être payantes. Par exemple, au-delà de deux retraits par mois dans un autre DAB que ceux de son réseau, le Crédit Agricole Nord Est, par exemple, facture 0,50 € par retrait aux détenteurs de cartes Visa et Mastercard classiques.

Allez récupérer un chéquier dans votre agence vous fera faire des économies. 74 % des Français qui possèdent des chéquiers se les font envoyer par courrier chez eux… Or l’opération est souvent payante : environ 2 €, en moyenne, pour un envoi simple. C’est plus cher si vous souhaitez un envoi en recommandé : 7 € en moyenne.

Enfin, vous avez peut-être souscrit à certains services payants sans en être conscient, comme le service d’alertes par SMS, par exemple. Regardez attentivement la facture de tenue de votre compte et éliminez les services que vous n’utilisez pas.

 

3: Ne souscrivez pas forcément au package

Un client sur deux détient un « package », un ensemble de services bancaires proposés à un prix avantageux. Celui-ci coûte moins cher que l’achat individuel des services, mais… avez-vous réellement besoin de l’offre entière ?

Même si les banques limitent désormais leur package d’entrée de gamme aux produits et services de base, celui-ci peut tout de même être surdimensionné dans votre cas. « Listez les services que vous utilisez, conseille Basile Duval, de Panorabanques, additionnez leur coût et comparez le total au prix de l’offre groupée. Et, si nécessaire, n’hésitez pas à le refuser ou à l’annuler. »

4: Abaissez le niveau de gamme de votre carte bancaire

Vous avez choisi une carte haut de gamme, comme la Visa Premier ou une Gold Mastercard ? Celle-ci coûte en général entre deux et trois fois plus cher qu’une carte internationale standard. Demandez-vous, chaque année, si vous en avez réellement besoin. Ce type de carte offre des services « plus » et en choisir une peut se révéler utile dans certains cas, mais la garder sur le long terme pas forcément.

Conserver une carte haut de gamme simplement pour ses plafonds de paiement et de retraits plus élevés n’est pas forcément judicieux : moduler ses plafonds via Internet est désormais possible, même en ayant une carte standard.

Autre question à vous poser : n’auriez-vous pas avantage à choisir une carte à débit immédiat ou à autorisation systématique (plus d’agios à payer…) plutôt qu’une carte à débit différé ? Certaines personnes ne sont pas à l’aise avec ce type de débit, ne parvenant pas à appréhender la somme qu’il leur reste vraiment sur le compte, compte tenu du montant en attente de prélèvement.

 

5: Renégociez vos taux de crédits et d’assurances

Faire jouer la concurrence dans ces deux domaines est rentable. N’hésitez pas à renégocier les taux dans votre propre banque, ou à faire racheter ces produits dans un autre établissement. « Beaucoup de pouvoir d’achat est notamment à récupérer dans le domaine de l’assurance emprunteur, affirme Olivier Lendrevie, président de Cafpi, une société de courtage en prêts immobiliers. Depuis le 1er juin dernier, la loi Lemoine (qui supprime, pour certains prêts, le questionnaire médical) permet la résiliation de l’assurance emprunteur à tout moment. »

Prenez une deuxième banque, sans quitter définitivement votre établissement. Rien ne vous empêche d’ouvrir un compte dans une banque concurrente, dont les frais sont moins élevés. Par exemple, les banques en ligne peuvent être avantageuses pour gérer votre compte courant, tandis que votre banque habituelle, elle, conservera vos placements et crédits. N’hésitez donc pas à comparer les tarifs, entre autres à l’aide de sites dédiés.

« La formule gagnante est souvent de cumuler banque classique et banque en ligne, constate Stéphanie Thomas, directrice du site Comparateurbanque.com, pour bénéficier des avantages offerts par les deux établissements. Notre étude montre que Boursorama Banque, Fortuneo Banque et Monabanq sont les moins chères et les plus généreuses en termes de primes et de solutions de paiement. Par exemple, les cartes Visa Premier ou Gold Mastercard, ainsi que les assurances assistances voyage qui vont avec sont gratuites

Si vous êtes allergique aux banques en ligne (mais combien de fois vous déplacez-vous dans votre établissement chaque année ?), vous pouvez aussi trouver une deuxième banque classique moins chère, située près de chez vous ou dans une autre région. Les comparaisons montrent parfois de grandes différences d’une région à l’autre !

Pas toujours facile, bien sûr, d’ouvrir un compte dans une ville avec laquelle vous n’avez aucun lien (présence de vos parents, par exemple, ou lieu de vacances habituel), mais cela se tente. « Depuis la loi Pacte de 2019, les banques ne peuvent plus exiger la domiciliation du salaire lorsqu’elles octroient un crédit, signale un courtier en crédits. Mais, dans ce cas, elles augmentent souvent le taux. » Rien ne vous empêche, dans ces conditions, de faire virer votre salaire dans la banque prêteuse… quitte à faire jouer la concurrence plus tard.

Source : 60 Millions de consommateurs

Les nouvelles techniques de fraudes en ligne

Par Le 21/09/2022

Bonjour, j’ai entendu parler de nouvelles techniques de fraudes sur les moyens de paiements. Quelles sont-elles ?
Depuis la mise en place des dispositifs "d’authentification forte" pour sécuriser les paiements en ligne, le risque de fraude sur Internet a chuté à un niveau historiquement bas. Malheureusement, les fraudeurs n’ont visiblement pas dit leur dernier mot. 

Face à l’authentification forte, trop difficile à déjouer, les fraudeurs n’essaient plus de s’attaquer à la technologie, mais directement à leur victime, en lançant des attaques par manipulation humaine. Leur but : amener un individu (à son insu) à valider des opérations frauduleuses. 

Un expert de la Banque de France nous donne quelques conseils pour éviter de tomber dans leurs pièges.

Ce nouveau type de fraudeur opère en 3 temps.

  •  Premièrement, il collecte des données sur sa cible, en ayant recours à des attaques informatiques telles que le "phishing", l’invitant à cliquer sur un lien, ou encore le "malware" qui sont des virus informatiques. Ces différentes attaques sont souvent complétées par des recherches, notamment sur les réseaux sociaux, visant à étoffer la collecte de données sur la personne ciblée.

Cette première étape terminée, que se passe-t-il ? 

  • En étape 2, le fraudeur contacte alors sa cible directement en se faisant passer pour sa banque au moyen du "spoofing". Cette technique permet une première levée de vigilance puisque c’est effectivement le numéro de la banque qui s’affiche ! Là, le fraudeur alerte la future victime sur une tentative de fraude sur son compte bancaire ou sur la nécessité de faire un test de sécurité.
     
  • La troisième étape consiste alors pour le faux conseiller à inviter sa victime à valider des opérations via ses moyens d’authentification.

Quels sont-ils ? 

Cela peut être : 

  • Un paiement unitaire ou multiple par carte,
  • L’ajout d’un bénéficiaire et l’émission d’un virement instantané,
  • La modification du plafond de paiement ou de découvert autorisé,
  • L’enregistrement de la carte dans une solution de paiement mobile,
  • Le transfert du moyen d’authentification forte vers le téléphone du fraudeur.

Pour déjouer ce type de montage frauduleux, quels reflexes faut-il avoir ?

 Si vous sentez un climat oppressant ou une demande de réalisation d’opérations bancaires en direct, raccrochez immédiatement.

 Ensuite, ne validez jamais une opération sans en être vous-même à l’origine.

 Et puis, gardez bien à l’esprit qu’une banque ne demande jamais à ses clients de tester des outils de sécurité ou d’annuler une transaction.

La vidéo :  https://www.inc-conso.fr/content/paiement-en-ligne-attention-aux-nouvelles-techniques-de-fraudes-avec-la-banque-de-france

 

Remuneration livrets

Rémunération des livrets

Par Le 08/03/2022

 

Livret A, LDDS, LEP.... Ce que rapporte l'épargne réglementée au 1er février 2022

Compte tenu de la récente hausse de l'inflation, le rendement de plusieurs livrets d'épargne réglementée augmente en février 2022. Parmi ceux-ci, le livret A, le livret d'épargne populaire (LEP) ou encore le livret développement durable et solidaire (LDDS).

Comme annoncé par Bruno Le Maire à la mi-janvier, le taux du Livret A est relevé de 0,50 % à 1,00 % au 1er février 2022. À partir de cette date, pour une personne ayant atteint le plafond, à savoir 22 950 euros (hors intérêts), le gain s'élève à 229, 50 euros par an, contre 114,75 euros auparavant.

Bas du formulaire

Liée à la reprise de l'inflation l'an dernier, cette hausse de 2022 est la première depuis près de 11 ans. En effet, le taux du Livret A, fixé à 2,25 % en août 2011 avait depuis constamment baissé au point d'atteindre 0,5 %, son plus bas niveau historique.

Hausse de taux des autres livrets réglementés

La revalorisation du taux du Livret A entraîne, par ricochet, la hausse du rendement des autres livrets réglementés.

Livret de développement durable et solidaire (LDDS)

Suivant les annonces en date du 13 janvier 2022 par Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, le taux du LDDS (Livret de développement durable et solidaire) est, comme le Livret A, relevé à 1 % à partir du 1er février 2022.

Plafonné à 12 000 euros, ce placement permet notamment de participer au financement de l'économie sociale et solidaire et de la transition énergétique.

Le livret d'épargne populaire (LEP)

Le livret d'épargne populaire voit quant à lui son taux de rémunération passé de 1 à 2,2 %. En effet, depuis 2020, son taux indexé sur celui du livret A ne peut plus être inférieur à la moyenne sur six mois de l'inflation annuelle hors tabac.

Destiné aux personnes aux revenus modestes, ce placement est soumis à un plafond de revenus pour pouvoir être ouvert (7 700 euros). François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France rappelle par ailleurs que le LEP reste sous-utilisé, dans un contexte où près de 50 % des Français y seraient éligibles, et où les modalités d'ouverture en ont été simplifiées.

Les plafonds de ressources en 2022

En 2022, le revenu fiscal de référence à prendre en compte est celui de l'année 2020 (figurant sur l'avis d'imposition de 2021).

Quotient familial

Plafond de revenus en métropole

1 part

20 296 €

1,5 part

25 716 €

2 parts

31 135 €

2,5 parts

36 554 €

3 parts

41 973 €

3,5 parts

47 392 €

4 parts

52 811 €

Demi-part supplémentaire

5 420 €

Le taux du livret jeune, librement fixé par les banques, ne peut être inférieur à celui du livret A. En conséquence, sa rémunération minimale passe à 1 % au 1er février 2022, contre 0,5 % auparavant.

Ce placement, plafonné à 1 600 euros, est uniquement destiné aux jeunes entre 12 et 25 ans.

Compte épargne logement (CEL)

Le taux du CEL (compte épargne logement) est égal à 2/3 de celui du Livret A, arrondi au ¼ de point le plus proche. Le taux du CEL est donc lui aussi revu à la hausse le 1er février 2022 et passera de 0,25 % à 0,75 %.

Livret d'épargne entreprise (LEE)

Peu connu, le LEE fait partie des livrets d'épargne réglementée. Son taux d'intérêt évolue en même temps que celui du Livret A, même si son rendement est plus faible. Les versements sur un LEE sont désormais rémunérés à 0,75 %.

Renovation energetique

Un nouveau crédit pour la rénovation énergétique

Par Le 15/09/2021

 

Immobilier : un nouveau prêt sera bientôt lancé pour financer des travaux de rénovation énergétique

Afin d’inciter les Français à rénover leur logement, un nouveau coup de pouce, intitulé «prêt avance rénovation», sera proposé aux Français dès le début de 2022 pour leur permettre de financer en partie leurs travaux d’économies d’énergie.

La France compte 4.8 millions de « passoires énergétiques » (logements classés F ou G sur l’échelle du diagnostic de performance énergétique). D’autant que la facture pour un consommateur se chauffant au gaz a grimpé de 16,7 % depuis le 1er janvier 2015, selon la Commission de régulation de l’énergie.

Malgré la mise en place d’aides telles que l’aide MaPrimeRenov’, certains ménages éprouvent des difficultés à accéder à des crédits bancaires classiques ou bonifiés tels que l’éco-prêt à taux zéro.

Pour permettre à tous les Français de rénover leur logement, un nouveau type d’aide, le «prêt avance rénovation» sera mis en place dès 2022. Instaurée par la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, cette avance sera versée par la banque afin de permettre aux propriétaires de financer le reste à charge des travaux de rénovation effectués dans les logements les moins bien isolés.

Selon les premières indications du gouvernement, le remboursement de ce crédit n’interviendra qu’à la vente du bien, ou au moment d’une succession. Les intérêts du prêt peuvent quant à eux être remboursés au fil de l’eau ou in fine.

Proposé par certaines banques seulement

Pour l’heure, seuls le Crédit Mutuel et la Banque Postale ont pris l’engagement de proposer le « prêt avance rénovation » à leurs clients dès le début de l’année 2022.

Afin d’inciter les banques à déployer ce prêt, la loi Climat et Résilience a instauré la possibilité d’apporter une garantie publique à hauteur de 75 % de la perte éventuellement encourue au profit des banques qui distribueraient ces prêts, via le fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE).

Opérationnel dès le début de 2022

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas indiqué si le nouveau prêt sera accessible à tous les ménages ou seulement aux plus modestes, et s’il pourra être mobilisé pour tous types de rénovations. L’ensemble de ces conditions sera fixé d’ici la fin de l’année 2021 par un décret en Conseil d’Etat et un arrêté pris en application de la loi Climat et Résilience.

Références et textes de lois

Source : Le Particulier 09/2021

Vrai faux livret

Alternatives au Livret A

Par Le 28/06/2021

 

Les autres placements sans risque

Les placements sécurisés qui rapportent plus que le très populaire livret A se comptent sur les doigts d’une main. Grâce à des bonus provisoires, il est possible de dynamiser ses liquidités dans une optique de court terme. Décryptage.

 

Avec 142 milliards d’euros de surplus d’épargne comptabilisés entre fin mars 2020 et la fin du premier trimestre 2021 par la Banque de France, les Français qui ont pu mettre de l’argent de côté depuis le début de la crise sanitaire ne savent que faire de leurs liquidités. Certes, les versements sur les contrats d’assurance vie « retrouvent de la vigueur », avec 10 milliards d’euros placés entre janvier 2021 et fin avril, contre 15 milliards d’euros sur l’ensemble de 2020. Mais la faveur des épargnants va aux livrets défiscalisés : sur les quatre premiers mois de l’année, 18,42 milliards d’euros ont été mis à l’abri sur un livret A ou sur un livret de développement durable et solidaire (LDDS), selon la Caisse des dépôts. Avec leur capital garanti par l’État et la possibilité de piocher dedans à tout moment sans frais, ces livrets rassurent en ces temps troublés. Problème, ils ne rapportent pas grand-chose : 0,5 % net, soit 114,75 € d’intérêts sur un an pour un livret A rempli au plafond (22 950 €).

Plus ennuyeux, les encours des dépôts à vue, autrement dit les sommes abandonnées sur les comptes courants, ont progressé « de plus de 100 milliards d’euros depuis fin 2019, soit une hausse de 20 % », constate la Banque de France. Or, non seulement cet argent ne rapporte rien, mais il est sévèrement grignoté par l’inflation (+1,4 % en mai sur un an selon l’Insee).

QUELS LIVRETS POUR PROTÉGER SON ÉPARGNE DE PRÉCAUTION ?

Une poignée de livrets permet de mettre cette épargne dormante au travail. Leurs atouts ? Un capital garanti, une disponibilité des fonds permanente et une rémunération légèrement supérieure à celle du livret A. Parmi ceux qui ont retenu notre attention (voir tableau) figurent des solutions alternatives aux livrets bancaires classiques.

 À commencer par le livret Paris partage proposé par le Crédit municipal de Paris (1 % brut, soit 0,70 % net de prélèvements sociaux et fiscaux). Cette solution permet de rendre son épargne solidaire puisque 25, 50, 75 ou 100 % des intérêts doivent être reversés à une association (Emmaüs Coup de main, Fondation Siel bleu, ou L’Agence du don en nature) avec, à la clé, une réduction d’impôt égale à 66 ou 75 % des montants donnés.

Autre possibilité avec Cashbee, une jeune pousse de la finance et sa solution d’épargne mobile (0,95 % brut, soit 0,66 % net de prélèvements sociaux et fiscaux). Vient ensuite le livret Distingo de PSA Banque (du constructeur automobile). En plus de son taux boosté, elle offre aussi une prime de 40 € à condition de maintenir un solde minimum de 20 000 € entre le 1er septembre et le 1er novembre 2021 inclus.

LES MEILLEURS LIVRETS FISCALISÉS DU MOMENT

Ces livrets sont classés du plus au moins généreux, en nous appuyant sur le calcul du taux actuariel (taux sur un an intégrant les périodes promotionnelles éventuelles).

Alternatives au livret a

ATTENTION AUX ARNAQUES AUX LIVRETS

Si vous recherchez un placement sans risque bien rémunéré sur les moteurs de recherche, attention ! Les escrocs payent les régies publicitaires pour que leurs livrets aux taux alléchants figurent dans les premiers résultats de recherche, comme le montre notre capture d’écran ci-dessous. Le vrai livret Distingo de PSA Banque s’y trouve après deux annonces illusoires, aucun livret sécurisé du marché ne pouvant afficher pareils taux de rémunération (3,49 % ou 3,99 %) à l’heure actuelle.

Livrets 2021

Source :UFC Que Choisir 06/2021

Cdd

Obtenir un crédit quand on est CDD

Par Le 02/05/2021

 

3 conseils pour obtenir un crédit immobilier quand on est en CDD

Haut du formulaire

Bas du formulaire

Avec la crise sanitaire qui perdure, souscrire un crédit immobilier sans avoir de CDI est particulièrement difficile. Certaines banques se prêtent toutefois au jeu, à condition que l’emprunteur apporte de bonnes garanties et présente toutes les caractéristiques d’une bonne stabilité financière.

Malgré le nouvel élargissement des conditions d’octroi de crédit immobilier en lien avec les recommandations du HCSF (Haut conseil de stabilité financière), la part des emprunteurs « Hors CDI » (Contrat à durée indéterminée), a encore régressé en 2020. Selon le courtier Vousfinancer, seul 1,2 % des candidats à l’emprunt sans CDI (Contrat à durée indéterminée) sont parvenus à décrocher un prêt, contre 1,3 % en 2019 et 1,7 % en 2017.

 Ce chiffre est bien loin de la réalité du marché du travail en France puisque 87 % des embauches se font actuellement en CDD (Contrat à durée déterminée),

Emprunter à deux, avec un conjoint en CDI

Le meilleur moyen d’emprunter quand on est en CDD, c’est encore de le faire à deux, à condition toutefois que le conjoint soit en CDI.

 Ainsi 3,2 % des co-emprunteurs sont en CDD. Le fait d’être en contrat de courte durée peut toutefois avoir une incidence négative sur le taux d’intérêt proposé, puisque le calcul de la capacité d’emprunt des conjoints sera étudié sur le seul salaire du conjoint en CDI.

En outre, « en 2020, la crise sanitaire a davantage touché tout un pan de l’économie - le tourisme, la restauration ou l’évènementiel - très employeur de CDD, ce qui rend ce type d’emprunteur fragilisé encore plus risqué pour les banques actuellement » analyse Julie Bachet, directrice générale de Vous financer.

Avoir des revenus stables et de l’ancienneté

Dans le contexte économique actuel, les banques ont plus que jamais besoin d’avoir de la visibilité sur la pérennité et la régularité des revenus qui permettront à l’emprunteur de rembourser son crédit.

C’est pourquoi elles sont très attentives au secteur d’activité, mais aussi à l’employabilité du candidat au prêt, c’est-à-dire sa capacité à retrouver rapidement un emploi dans sa branche ou son domaine de compétence.

Ainsi, « être au chômage partiel peut être un frein pour certaines banques car se pose la question de l’avenir de l’emprunteur lorsque le dispositif de soutien du gouvernement prendra fin » complète Julie Bachet.

Malgré tout, certains établissements acceptent quand même de prendre en compte le salaire à taux plein «si l’emprunteur est en CDD depuis plusieurs années et que les comptes sont bien tenus », explique Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer.

Outre le salaire, toutes les sources de revenus sont d’ailleurs prises en comptes. Dans le cas du dossier emprunteur d’une maman solo, la banque peut donc prendre en compte la pension alimentaire.

Attention, « elle ne sera intégrée que si elle doit perdurer sur un temps long, en lien avec la durée d’un crédit immobilier. Si la séparation a lieu alors que les enfants sont jeunes, moins de 10 ans par exemple, la pension peut être déterminante dans le calcul du taux d’endettement.

À l’inverse, s’ils sont plus âgés, la banque ne la comptera pas », explique Pierre Chapon, président de Pretto.

 

S’adresser directement à sa banque

 

Selon Vous financer, les créateurs d’entreprise, les intermittents du spectacle et les auto-entrepreneurs à égalité avec les CDD sont les dossiers les plus complexes à financer actuellement.

 Pour ces profils, le mieux est souvent de s’adresser à la banque qui détient les comptes professionnels, car elle connait mieux le profil de son client et la gestion qu’il fait de ses comptes et sera donc davantage encline à le financer.

Parmi les emprunteurs « hors CDI » financés récemment, on peut citer un intermittent du spectacle avec beaucoup d’apport et de l’épargne résiduelle, un emprunteur en intérim avec l’apport des frais et 3 ans d’ancienneté ou un CDD marié avec un CDI avec 60 000 € de revenus et 30 000 € d’apport.

Vous financer

Rachat

Tout pour réussir le rachat de votre crédit immobilier

Par Le 14/03/2021

 

Le contexte est toujours très favorable pour ou renégocier son crédit immobilier avec sa Banque ou le faire racheter par une Banque concurrente.

  • Suis-je concerné par cette formidable opportunité de réaliser des gains de plusieurs milliers d’euros ?
  • Qui peut m’aider à voir et calculer si je suis concerné ?
  • Quelle est la méthode la plus efficace pour être certain de ne pas rater cette opportunité ?
  • Qui consulter sans frais supplémentaires à avancer pour réussir cette opération ?
  • Comment s’y retrouver avec les indemnités de remboursement anticipé, les frais d’hypothèque, et autres frais annexes ?
  • Comment s’y prendre et être épaulé quand on n’y connaît rien ?
  • Faut-il être expert pour ne pas se faire avoir ?
  • Faut-il attendre encore avant d’entreprendre des démarches ?
  • Puis-je le faire sans avoir à affronter et sans avoir à négocier avec  mon banquier ?  

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Il vous suffit d’être adhérent et de vous acquitter de votre cotisation (28 €) et nous ferons le reste (étude, conseils pratiques, simulations, diagnostic et conclusions et mise en relation ).

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Epargne 1

Comment doper son épargne en 2021 ?

Par Le 07/02/2021

 

Que la somme de vos économies soit petite ou plus élevée, il existe des solutions pour dégager le meilleur rendement possible. Voici les bonnes pratiques à adopter.

 

Sommaire

 

Diversifier son patrimoine en fonction de son profil

 

Il est recommandé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En matière d’épargne, cette expression populaire se traduit par la diversification, c’est-à-dire la répartition de ses avoirs sur différents produits. « Se limiter aux placements sécurisés est une erreur car on s’appauvrit dans la durée. Le rendement ne couvre pas toujours l’inflation »,

Il s’agit de mixer les produits allant du plus sécurisé, comme le livret A, au plus risqué, comme la Bourse en passant par le fonds en euros de l’assurance-vie, l’immobilier et les obligations. Il convient bien entendu de tenir compte de votre appétence au risque et de votre horizon d’investissement pour les choisir. Ainsi, un jeune souhaitant se constituer un apport pour acheter sa résidence principale dans deux ans aura tout intérêt à privilégier les placements sans risque, comme les livrets réglementés et le fonds en euros de l’assurance-vie, pour sécuriser son projet.

Mais si ce même épargnant cherche plutôt à se constituer un capital à long terme, par exemple pour sa retraite, et qu’il est à l’aise avec la prise de risque financier, il pourra consacrer une fraction de son capital à la Bourse. En effet, les actions, par le biais des fonds ou en direct, présentent un potentiel de performance plus élevé sur le long terme que le livret A, en contrepartie d’un risque de baisse à court terme. À noter, vous pouvez diversifier votre patrimoine quel que soit son montant. Il suffit par exemple d’une centaine d’euros pour ouvrir un contrat d’assurance-vie.

 

Investir régulièrement

 

Mettre de l’argent de côté reste un vœu pieux pour de nombreux épargnants pris en étau entre les besoins financiers du quotidien, les coups durs et les projets à financer. Pourtant, les banques proposent des solutions simples pour vous aider à épargner régulièrement.

Les abonnements d’épargne permettent ainsi de réaliser un virement automatique, chaque mois ou chaque trimestre, du compte courant vers un placement comme un livret bancaire, un plan d’épargne en actions (PEA) ou un contrat d’assurance-vie. Vous fixez vous-même le montant prélevé, généralement à partir de 15 euros jusqu’à 50 euros par mois selon les produits et les établissements. Bien entendu, vous pouvez interrompre vos versements à tout moment. Mais les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les abonnements d’épargne portent leurs fruits dans la durée. Autre avantage, la mise en place de ce dispositif témoignera en votre faveur le jour où vous serez à la recherche d’un crédit immobilier.

Les banques apprécient en effet les clients ayant démontré leur capacité à économiser. Même raisonnement si vous disposez d’une somme importante à placer, comme un bonus ou une donation. Mieux vaut l’investir régulièrement plutôt qu’en une seule fois si vous optez pour un placement risqué comme la Bourse. Une solution consiste à répartir votre investissement en trois fois à six mois d’intervalle, par exemple. Cette stratégie permet ainsi de lisser le point d’entrée et d’éviter d’investir au plus haut du marché.

 

Optimiser la fiscalité

 

La grande majorité des gains issus de vos placements est soumise au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, composé de 12,8 % d’impôt sur le revenu et de 17,2 % de cotisations sociales. De nombreuses exceptions existent cependant pour limiter les impôts et donc pour augmenter votre performance nette. Rappelons tout d’abord qu’il reste possible d’opter pour une imposition selon le barème de l’impôt sur le revenu. Pensez-y si vous êtes peu ou pas imposable. Vous ne réglerez alors que les cotisations sociales et, le cas échéant, votre taux marginal d’imposition.

Par ailleurs, il faut privilégier, à placement comparable, le produit le moins taxé. Optez pour un livret A ou un livret de développement durable et solidaire (LDDS) exonérés d’impôt plutôt que pour un livret bancaire soumis au PFU qui, par ailleurs, rapporte moins. En effet, le taux moyen des livrets bancaires se limite à 0,12 % avant impôts en juillet 2020, d’après la Banque de France, contre 0,50 % net pour le livret A et le LDDS. Même raisonnement pour les actions détenues en direct ou avec des Sicav et des fonds.

Privilégiez le plan d’épargne en actions (PEA), l’assurance-vie ou encore votre épargne entreprise ou retraite plutôt que le compte-titres ordinaire. Vous bénéficierez ainsi, à terme, d’une fiscalité allégée sur vos gains, et, en prime, des avantages successoraux pour l’assurance-vie.

 

Confier la gestion à un professionnel

 

De nombreux épargnants délaissent leurs placements une fois qu’ils les ont souscrits. Pourtant, il est nécessaire de faire le point plusieurs fois par an, afin de valider sa stratégie. Il s’agit en effet de tenir compte de l’évolution de ses objectifs, mais aussi du contexte économique et financier. Prenons l’exemple de l’or. Le cours du métal jaune s’est envolé de 21 % en 2019 et de 25 % en 2020. Ce beau parcours se traduit mécaniquement par l’augmentation du poids de l’or dans le patrimoine d’un épargnant, toutes choses égales par ailleurs, ce qui peut conduire à une prise de risque inutile s’il n’arbitre pas. 

Il est donc indispensable de vérifier régulièrement la place occupée par chaque type d’actifs au sein de son patrimoine, afin de s’assurer qu’elle reste cohérente. Dans le cas contraire, il suffira d’arbitrer entre les différents placements pour retrouver une allocation en accord avec vos objectifs et votre profil d’épargnant. Par ailleurs, vos investissements sur les marchés financiers nécessitent un suivi spécifique car ils sont particulièrement volatils.

Si vous n’en avez pas le temps ou l’envie, vous pouvez confier cette mission à un professionnel dans le cadre de l’assurance-vie ou d’un PEA. « La gestion sous mandat s’est démocratisée. Elle est souvent accessible à partir de quelques centaines à quelques milliers d’euros pour des frais de gestion de l’ordre de 0,20 % », indique Maxime Chipoy. À noter, les produits retraite (PER, Perco, etc.) et les plans d’épargne entreprise proposent une gestion pilotée : vos avoirs sont répartis en fonction de votre horizon d’investissement et de votre profil de risque (prudent, équilibré, ou dynamique). Ainsi, plus l’âge de la retraite approche, plus la part des investissements en actions se réduit au profit de supports sécurisés.

 

Faire la chasse aux frais

 

Frais sur versements, frais d’entrée ou de gestion, de courtage et droits de garde... la liste est longue. Faire la chasse aux frais permet donc de doper automatiquement la performance de votre épargne. La question ne se pose pas pour l’épargne réglementée et les livrets bancaires ne faisant l’objet d’aucuns frais. En revanche, la vigilance s’impose pour un PEA et un contrat d’assurance-vie.

Sur un PEA, il faut régler des frais de courtage à l’achat et à la vente si vous investissez en direct sur des actions ou des frais d’entrée pour des Sicav et des fonds. De plus, les banques de réseau prélèvent aussi des frais de tenue de compte et des droits de garde calculés sur le nombre de lignes du portefeuille. « Les banques en ligne et les courtiers spécialisés en ligne ne facturent pas la tenue de compte et les droits de garde. Cela représente une économie d’une centaine d’euros en moyenne par an », explique Laure Prenat, la directrice générale du comparateur de banques Panorabanques.

Même raisonnement en assurance-vie : les contrats distribués en ligne par des sites spécialisés ou des banques à distance ne prévoient pas de frais sur versement. À l’inverse, « il faut compter en moyenne entre 1 % et 3 % de frais d’entrée ou de frais sur chaque versement libre dans les banques de réseau, auxquels s’ajoutent des frais de gestion généralement compris entre 0,60 % et 1 % », indique Laure Prenat.

Les banques en ligne sont pour la plupart des filiales de grands groupes bancaires. Elles proposent les mêmes produits et services que les banques traditionnelles, mais à distance. Si vous y ouvrez un PEA ou une assurance-vie, vous n’aurez donc pas la possibilité de rencontrer un conseiller en agence.

 

Bien calibrer son épargne de précaution

 

Le livret A rapporte 0,50 % depuis le 1er février 2020. Ce taux historiquement faible devrait inciter les épargnants à délaisser l’épargne réglementée au profit de placements plus rémunérateurs. Mais le contexte économique et la crainte du licenciement ou du chômage partiel incitent à la prudence : il paraît nécessaire de conserver une épargne sécurisée disponible à tout moment dans laquelle puiser en cas de coup dur.

Reste à trouver le juste milieu entre « trop » et « trop peu ». « La prudence dicte de placer au minimum l’équivalent de trois mois de revenus sur un livret A ou un LDDS », rappelle Maxime Chipoy, chez MoneyVox. Auxquels vous pouvez ajouter trois à quatre mois supplémentaires sur le fonds en euros de l’assurance-vie. « Contrairement à une idée reçue, ces sommes ne sont pas bloquées. Vous pourrez réaliser un retrait en cas de besoin, tout en bénéficiant d’un rendement supérieur à celui du livret A », remarque Maxime Chipoy.

Pour mémoire, le fonds en euros de l’assurance- vie a rapporté en moyenne 1,40 % en 2019.

Source : dossier familial janvier 2021

Frais bancaires abusifs

Stop aux frais bancaires abusifs !

Par Le 29/11/2020

 

Les associations de défense des consommateurs n’ont de cesse depuis 40 ans d’intervenir auprès des autorités financières pour légiférer en vue de limiter raisonnablement la facturation des Banques.

  • Souvenez-vous la tentative des Banques de tarifer vos chèques !
  • L’obligation pour elles d’afficher leurs tarifs en Agence.
  • Le plafonnement des frais relatifs aux incidents de paiement etc……

En 2017, 60 Millions de consommateurs révélaient les profits colossaux des Banques dans ce genre de facturation (6,5 milliards d’euros).

Depuis, ces associations font pression sur le gouvernement pour limiter l’aggravation des clients en situation fragile qui subissent l’accumulation de frais en cas d’incidents de paiement alors qu’ils sont déjà « dans le rouge ».

L’année 2020, vue par l’Observatoire des tarifs bancaires

Il a dénombré 1400 nouvelles facturations soit 12 en moyenne par Établissement.

Des exemples : 

-le virement instantané externe (gratuit sauf chez 13 Banques, de 1 à 5 €)

-les crédits immobiliers

                                  - frais de report d’échéances

                                   - allongement de la durée du crédit

                                    -modification de la date d’échéance

                                    -mise en place d’une pause

                                    -mise en place d’un plan d’apurement

                                     -aménagement complexe

                                     -modification complexe de prêt

Avec des tarifications par opération de plus de 100 €

Ce qui reste décomplexé en revanche, c’est l’inventivité des Banques en matière de frais et leurs opportunités à le faire en pleine crise sanitaire et crise socioéconomique.

Frais bancaires 2

Alerte sur les frais d'incidents bancaires

Par Le 11/11/2020

 

Plafonnement des frais d’incidents bancaires Les banques à nouveau hors-jeu !

 

Depuis le 1er novembre, certains des consommateurs qui se voient facturer des frais d’incidents bancaires à répétition, doivent plus rapidement bénéficier du plafonnement à 25 euros par mois.

 

VERS UNE DÉFERLANTE DE FRAIS D’INCIDENTS AVEC LA CRISE

 

Les consommateurs sont débités d’une kyrielle de frais d’incidents (commission d’intervention, frais de rejet de prélèvement, etc.) lorsque le solde de leur compte bancaire tombe dans le rouge. Alors qu’avant la crise un client sur quatre était chaque année victime de ces « frais sanctions »1, cette proportion va de toute évidence progresser. Selon les dernières prévisions, au moins 200000 consommateurs devraient perdre leur emploi d’ici la fin de l’année.

Devant la déferlante de frais d’incidents bancaires à venir, le Gouvernement a renforcé le plafonnement à 25 euros par mois des frais d’incidents des consommateurs désignés comme « fragiles » par leur banque. Depuis le 1er novembre, cette détection est plus favorable aux consommateurs.

  • En effet, le plafonnement peut également intervenir après l’accumulation de cinq incidents au cours d’un même mois, ( et non plus cinq par mois, durant un trimestre ). Si cette mesure était indispensable, elle se heurte à la très prévisible mauvaise volonté des banques. Comment s’en étonner au vu des marges exorbitantes des frais d’incidents ? En effet, elles sont estimées à 86 %, en moyenne, par l’UFC-Que Choisir.
  •  

PLAFONNEMENT DES FRAIS D’INCIDENTS : UN ALIGNEMENT PERNICIEUX DES BANQUES QUI LIMITE SES EFFETS

 

Bien que la logique voudrait que le plafonnement s’applique à tous, la quasi-totalité des banques a choisi de maintenir de très arbitraires conditions d’éligibilité.

En effet, plutôt que d’harmoniser les critères donnant droit au plafonnement, le Gouvernement s’est contenté d’imposer aux banques de les publier sur leurs sites internet en juillet. Alors qu’on aurait pu penser que les mauvais élèves prennent exemples sur les bons, cette lisibilité n’a pas été porteuse de modération tarifaire, bien au contraire.

En novembre, BNP Paribas et La Banque Postale ont décidé de durcir drastiquement leurs plafonds de revenus de détection trimestriels pour les aligner sur ceux de leurs concurrents. Si la palme revient à BNP Paribas (baisse de 400 euros), La Banque Postale n’est pas en reste puisqu’elle vient d’instaurer son propre plafond.

Alors qu’il devrait permettre de repérer plus rapidement la fragilité, le plafonnement lié à la détection mensuelle est tout autant dévoyé. Chez LCL, par exemple, le montant maximum de revenus permettant d’y avoir droit est de seulement 1063 euros. Devant cet alignement pernicieux des pratiques bancaires, la décision du Crédit du Nord d’en faire pour le moment bénéficier à tous ses clients habitués au dépassement du découvert apparaît donc bien précaire.

 

LES CLIENTS FRAGILES, LES GRANDS OUBLIÉS

 

Plus grave encore. Alors que les banques ont eu quatre mois pour se préparer à la nouvelle règlementation, d’après notre décompte sur leur site internet, plus d’un établissement sur deux (57 %) n’en informe pas, ou seulement très partiellement, ses clients !

Une telle carence à l’égard des consommateurs, notamment les plus fragiles, rappelle à quel point le secteur refuse décidément toute forme d’encadrement

Au sein des 21 établissements bancaires représentatifs selon l’Observatoire des tarifs bancaires du Comité consultatif du secteur financier, 10 banques n’ont pas mis à jour, ou seulement partiellement, leurs conditions d’accès au plafonnement sur leur site internet au 04/11/2020 à 12h

Parmi ces 10 Banques, certaine (s) sont concerné(es) dans la Nièvre .

Nous invitons les clients à le vérifier sur le site Internet de leurs Banques.

Et si vous êtes un client , au profil de fragilité financière,  ne bénéficiant pas du plafonnement alors que vous avez subi plus de 5 prélèvements de frais d’incidents bancaires dans le même mois, nous vous invitons à contacter notre Association  pour défendre vos intérêts.

soslitiges58@gmail.com       06.50.00.77.31      03.86.38.22.03

 

Source :  UFC Que Choisir Novembre 2020

Refus de pret

Refus de prêts en Banque : les raisons

Par Le 28/10/2020

 

 

  • 38 % des refus de prêts sont liés à un taux d’endettement supérieur à 33 %
  •  
  • Les autres motifs de refus sont :

                                      -situation professionnelle instable (32 %)

                                      -manque d’apport personnel  (20 %)

                                      -mauvais gestion du compte (10 %)

 

Source : le partenaire.fr septembre 2020

Credit immobilier assouplissement

Remboursement difficile de crédit pendant la crise sanitaire

Par Le 27/04/2020

 

 

Crédit immobilier : allégez vos mensualités face à la crise

 

Certains prêts permettent le report ou la réduction des échéances. Voici comment fonctionnent ces mécanismes, précieux en ces temps de coronavirus.

Près d’un tiers des Français remboursent actuellement un prêt immobilier. Une charge qu’il peut être nécessaire d’alléger, alors que le confinement génère pour certains une chute brutale de revenus, et pour tous une incertitude financière.

Deux possibilités existent dans la plupart des contrats de crédit immobilier : le report des mensualités et leur réduction.


 

La suspension des paiements peut durer un an, mais coûte cher

 

Le report permet de suspendre totalement le paiement des mensualités durant un certain temps. Il est ainsi possible de reporter le remboursement jusqu’à 12 mois, en une ou plusieurs fois.

En cas de baisse de vos revenus du fait du chômage partiel, la banque ne peut pas refuser ce report dès lors que le contrat de prêt contient cette clause. Peu importe que cela soit dû ou non à l’épidémie de coronavirus.

Mais attention : la suspension des échéances a un coût très élevé, car elle génère des intérêts supplémentaires. Avec un prêt de 200 000 € à 1,5 % sur 20 ans souscrit il y a 2 ans, suspendre une mensualité de 965 € pendant 3 mois allonge la durée totale du prêt de 4 mois, avec un surcoût de 1 000 €. De plus, les primes de l’assurance emprunteur resteront prélevées.

 

La baisse, possible au-delà des deux premières années

 

Moins coûteuse, la « modularité » du prêt permet de réduire sans frais les mensualités de 10 à 30 % pendant 12 mois au maximum. Les montants restant dus iront allonger la durée initiale, dans la limite de deux ans supplémentaires.

Attention, les nouveaux emprunteurs n’y ont généralement pas accès, cette option étant réservée à ceux qui remboursent un crédit immobilier depuis deux ans minimum.

Là encore faut-il que le contrat signé à l’origine ait prévu cette faculté.


Autre possibilité : demander un assouplissement

 

Si le report des mensualités ou leur réduction ne sont pas possibles – ou ne vous conviennent pas –, il reste la possibilité de négocier à l’amiable avec son banquier les conditions d’un allègement des charges.

« Même si votre banque ne propose pas cette option, explique la porte-parole du courtier Vous Financer, elle pourra tout de même accepter un report temporaire, car son objectif est d’assurer la continuité du remboursement du crédit pour éviter que celui-ci ne passe en créance douteuse ou défaut de paiement. »

« Certaines banques qui avaient prévu cette clause ont même assoupli les conditions de report pour accompagner au mieux leurs clients »,

 

Frais bancaires 1

Frais bancaires 2020

Par Le 12/02/2020

La loi Macron n'a pas tenu ses promesses

Près de trois ans après la mise en œuvre du mandat de mobilité bancaire, et alors que le gel des tarifs imposé à la suite du mouvement des Gilets jaunes a pris fin le 1er janvier, l’UFC-Que Choisir rend public un bilan exclusif et accablant de ce dispositif introduit par la loi Macron de 2015. Constatant ses défaillances, et en conséquence son échec à faire baisser significativement les tarifs en 2020, l’association appelle les pouvoirs publics à mettre en place la portabilité du numéro de compte bancaire. Dans cette attente, l’UFC-Que Choisir invite les consommateurs, qui vont recevoir leur relevé de frais 2019, à jouer pleinement leur rôle d’arbitre du marché. 

 

Le mandat de mobilité bancaire, qui prévoit le transfert automatique des opérations récurrentes (virements et prélèvements) de l’ancien compte vers le nouveau, devait faire sauter le verrou d’un secteur à la concurrence sclérosée. Pourtant, force est de constater que le compte ne semble pas y être : seulement 2,5 % des consommateurs auront effectivement changé d’établissement bancaire en 20191, alors que près d’un sur cinq (17%) en exprime le souhait2.

 

Afin d’y voir plus clair, l’UFC-Que Choisir a interrogé 110 banques et prestataires de la mobilité bancaire en novembre 2019, dont le service en charge du dispositif en France3, sur leur mise en place effective de la mobilité. L’analyse des résultats met en évidence l’incapacité du dispositif à favoriser une concurrence effective.

 

Un service loin du compte : jusqu’à 10 % des mandats n’aboutissent pas


Pour les consommateurs qui ont souhaité quitter leur banque en 2019, notre enquête révèle que le mandat de mobilité bancaire constitue un véritable parcours du combattant. En premier lieu, de trop nombreuses demandes n’aboutissent tout simplement pas ! Sans compter les consommateurs qui se découragent, c’est jusqu’à un mandat sur dix (10 %) qui n’est pas pris en compte ! Une telle ampleur trouve sa source dans une kyrielle d’erreurs aussi grossières qu’inadmissibles puisqu’elles sont imputables aux seuls professionnels (mandats non signés, mauvaise saisie du numéro de compte, incapacité à identifier le titulaire du compte, etc.).

Par ailleurs, en moyenne près de 40 % des demandes de mobilité n’aboutissent pas à la clôture de l’ancien compte. Un tel écueil s’explique notamment en raison du transfert artificiellement difficile et onéreux des produits d’épargne (assurance-vie, PEA, PEL, etc.). En conséquence, les consommateurs n’ont parfois d’autres choix que de conserver leur ancien compte en plus du nouveau ; un comble !

Si ce n’était pas suffisant, les associations locales de l’UFC-Que Choisir constatent la recrudescence de litiges portant sur la facturation de frais indus consécutive à une mobilité (prélèvements rejetés, pénalités de retard…). Comment s’en étonner alors que jusqu’à deux tiers (65 %) des émetteurs n’informent pas de la prise en compte des nouvelles coordonnées du client et que les émetteurs étrangers (Airbnb, Paypal par exemple) ne sont pas en mesure d’être raccordés au dispositif ?

 

Tarifs des banques traditionnelles en 2020 : une stagnation liée à une concurrence léthargique


Devant tant de déconvenues et malgré l’agressivité des tarifs des banques en ligne (- 12 %, cette année), on comprend mieux pourquoi ceux des banques traditionnelles connaissent une baisse tout juste symbolique en 2020 (- 0,3 %), bien loin de pouvoir compenser une croissance des tarifs bancaires depuis 2009 près de 25 % supérieure à l’inflation.

Pourtant pour l’ensemble des profils analysés par l’UFC-Que Choisir, les réserves de pouvoir d’achat demeurent considérables. Selon l’établissement choisi par les consommateurs, banques en ligne incluses, les écarts de tarifs varient de 1 à 6 pour le profil sénior / haut de gamme, de 1 à 17 pour l’actif avec une utilisation standard du compte et de 1 à 11 pour le jeune qui en a un usage intensif, notamment en cas de dépassement du découvert autorisé.

En moyenne, un senior peut ainsi réaliser 195 euros d’économies par an, un actif 177 euros et un familier du dépassement de découvert pas moins de 224 euros en quittant sa banque pour un établissement moins cher.

Convaincue que l’ampleur de ces écarts tarifaires est rendue possible par les entraves mises par les établissements à la mobilité bancaire, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de garantir aux consommateurs une information pertinente et une réelle concurrence sur le secteur bancaire :

 

  • Encourage les consommateurs à consulter leur récapitulatif annuel de frais bancaires 2019 pour connaître le montant global des frais qu’ils ont réellement payés l’an dernier ;
  • Invite les consommateurs à consulter une association de défense des consommateurs, afin de prendre conscience des gains de pouvoir d’achat qu’ils peuvent réaliser ;
  • Demande aux pouvoirs publics :    
    • La mise en œuvre d’un système de portabilité du numéro de compte bancaire ;
    • Dans cette attente, l’extension du mandat de mobilité bancaire à l’ensemble des produits liés au compte courant, notamment les produits d’épargne ;
    • La gratuité du transfert des comptes d’épargne réglementés (CEL, PEL) et le plafonnement des frais de transferts des PEA.
    •  

NOTES

 

(1)Calculé à partir du nombre de mandats signés (1,3 million) et du nombre de personnes disposant d’un compte, soit 96,6 % des consommateurs âgés de plus de 15 ans d’après l’Observatoire de l’inclusion bancaire, rapport 2018.

(2)Mobilité bancaire : le bilan, Comité consultatif du secteur financier, juin 2018.

(3)SEPAmail.eu.

(4) SEPAmail.eu a répondu à notre enquête pour l’ensemble de la profession à la demande de la Fédération bancaire française (FBF). Comme il nous l’a confirmé, ses statistiques portent uniquement sur les mandats de mobilité signés et transférés. Nous avons également obtenu plusieurs réponses individuelles de professionnels.

Pour réaliser un comparatif faites appel à SOS LITIGES 58  soslitiges58@gmail.com ou Tél 03.86.38.22.03

 

Tarifs bancaires

Tarifs bancaires 2020

Par Le 13/01/2020

 

 

 

La loi Macron n'a pas tenu ses promesses

Près de trois ans après la mise en œuvre du mandat de mobilité bancaire, et alors que le gel des tarifs imposé à la suite du mouvement des Gilets jaunes a pris fin le 1er janvier, l’UFC-Que Choisir rend public un bilan exclusif et accablant de ce dispositif introduit par la loi Macron de 2015. Constatant ses défaillances, et en conséquence son échec à faire baisser significativement les tarifs en 2020, l’association appelle les pouvoirs publics à mettre en place la portabilité du numéro de compte bancaire. Dans cette attente, l’UFC-Que Choisir invite les consommateurs, qui vont recevoir leur relevé de frais 2019, à jouer pleinement leur rôle d’arbitre du marché. 

 

Le mandat de mobilité bancaire, qui prévoit le transfert automatique des opérations récurrentes (virements et prélèvements) de l’ancien compte vers le nouveau, devait faire sauter le verrou d’un secteur à la concurrence sclérosée. Pourtant, force est de constater que le compte ne semble pas y être : seulement 2,5 % des consommateurs auront effectivement changé d’établissement bancaire en 20191, alors que près d’un sur cinq (17%) en exprime le souhait2.

 

Afin d’y voir plus clair, l’UFC-Que Choisir a interrogé 110 banques et prestataires de la mobilité bancaire en novembre 2019, dont le service en charge du dispositif en France3, sur leur mise en place effective de la mobilité. L’analyse des résultats met en évidence l’incapacité du dispositif à favoriser une concurrence effective.

 

Un service loin du compte : jusqu’à 10 % des mandats n’aboutissent pas


Pour les consommateurs qui ont souhaité quitter leur banque en 2019, notre enquête révèle que le mandat de mobilité bancaire constitue un véritable parcours du combattant. En premier lieu, de trop nombreuses demandes n’aboutissent tout simplement pas ! Sans compter les consommateurs qui se découragent, c’est jusqu’à un mandat sur dix (10 %) qui n’est pas pris en compte ! Une telle ampleur trouve sa source dans une kyrielle d’erreurs aussi grossières qu’inadmissibles puisqu’elles sont imputables aux seuls professionnels (mandats non signés, mauvaise saisie du numéro de compte, incapacité à identifier le titulaire du compte, etc.).

Par ailleurs, en moyenne près de 40 % des demandes de mobilité n’aboutissent pas à la clôture de l’ancien compte. Un tel écueil s’explique notamment en raison du transfert artificiellement difficile et onéreux des produits d’épargne (assurance-vie, PEA, PEL, etc.). En conséquence, les consommateurs n’ont parfois d’autres choix que de conserver leur ancien compte en plus du nouveau ; un comble !

Si ce n’était pas suffisant, les associations locales de l’UFC-Que Choisir constatent la recrudescence de litiges portant sur la facturation de frais indus consécutive à une mobilité (prélèvements rejetés, pénalités de retard…). Comment s’en étonner alors que jusqu’à deux tiers (65 %) des émetteurs n’informent pas de la prise en compte des nouvelles coordonnées du client et que les émetteurs étrangers (Airbnb, Paypal par exemple) ne sont pas en mesure d’être raccordés au dispositif ?

 

Tarifs des banques traditionnelles en 2020 : une stagnation liée à une concurrence léthargique


Devant tant de déconvenues et malgré l’agressivité des tarifs des banques en ligne (- 12 %, cette année), on comprend mieux pourquoi ceux des banques traditionnelles connaissent une baisse tout juste symbolique en 2020 (- 0,3 %), bien loin de pouvoir compenser une croissance des tarifs bancaires depuis 2009 près de 25 % supérieure à l’inflation.

Pourtant pour l’ensemble des profils analysés par l’UFC-Que Choisir, les réserves de pouvoir d’achat demeurent considérables. Selon l’établissement choisi par les consommateurs, banques en ligne incluses, les écarts de tarifs varient de 1 à 6 pour le profil sénior / haut de gamme, de 1 à 17 pour l’actif avec une utilisation standard du compte et de 1 à 11 pour le jeune qui en a un usage intensif, notamment en cas de dépassement du découvert autorisé.

En moyenne, un senior peut ainsi réaliser 195 euros d’économies par an, un actif 177 euros et un familier du dépassement de découvert pas moins de 224 euros en quittant sa banque pour un établissement moins cher.

Convaincue que l’ampleur de ces écarts tarifaires est rendue possible par les entraves mises par les établissements à la mobilité bancaire, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de garantir aux consommateurs une information pertinente et une réelle concurrence sur le secteur bancaire :

  • Encourage les consommateurs à consulter leur récapitulatif annuel de frais bancaires 2019 pour connaître le montant global des frais qu’ils ont réellement payés l’an dernier ;
  • Invite les consommateurs à consulter une association de défense des consommateurs, afin de prendre conscience des gains de pouvoir d’achat qu’ils peuvent réaliser ;
  • Demande aux pouvoirs publics :    
    • La mise en œuvre d’un système de portabilité du numéro de compte bancaire ;
    • Dans cette attente, l’extension du mandat de mobilité bancaire à l’ensemble des produits liés au compte courant, notamment les produits d’épargne ;
    • La gratuité du transfert des comptes d’épargne réglementés (CEL, PEL) et le plafonnement des frais de transferts des PEA.
    •  

NOTES

 

(1)Calculé à partir du nombre de mandats signés (1,3 million) et du nombre de personnes disposant d’un compte, soit 96,6 % des consommateurs âgés de plus de 15 ans d’après l’Observatoire de l’inclusion bancaire, rapport 2018.

(2)Mobilité bancaire : le bilan, Comité consultatif du secteur financier, juin 2018.

(3)SEPAmail.eu.

(4) SEPAmail.eu a répondu à notre enquête pour l’ensemble de la profession à la demande de la Fédération bancaire française (FBF). Comme il nous l’a confirmé, ses statistiques portent uniquement sur les mandats de mobilité signés et transférés. Nous avons également obtenu plusieurs réponses individuelles de professionnels.

Pour réaliser un comparatif faites appel à SOS LITIGES 58  soslitiges58@gmail.com ou Tél 03.86.38.22.03

Taux

Crédits immobiliers , quelle visibilité ?

Par Le 22/12/2019

 

 

 

Bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent devenir propriétaire ou racheter leur prêt immobilier : la Banque centrale européenne n’envisage pas d’augmenter les taux des crédits immobiliers avant juin 2020. Elle annonce même de nouvelles baisses !

 

En juillet 2019, les taux de crédit immobilier moyens sont de 1,20 % sur 15 ans, de 1,40 % sur 20 ans et e 1,60 % sur 25 ans, avec des records négociés pour les meilleurs profils à 0,6 % sur 15 ans, 0,80% sur 20 ans et 1 % sur 25 ans, selon le réseau de courtiers Vousfinancer.

 

Compte tenu des prévisions de croissance dans la zone euro et du niveau de l’inflation, la Banque centrale européenne a réaffirmé sa volonté de maintenir les taux des crédits immobiliers à des niveaux actuels ou «plus bas au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2020» et «aussi longtemps que nécessaire».

 

Une bonne nouvelle pour les emprunteurs

 

Pour les candidats à l’achat immobilier ou ceux souhaitant renégocier leur prêt, le maintien des taux à un niveau bas est une aubaine, car « tant qu’il n’y aura pas de marchés offrant une meilleure rentabilité ou un meilleur couple rendement/risque que le crédit immobilier, la bataille du crédit se poursuivra, avec des baisses de taux à la clé, pour les meilleurs profils notamment», souligne Jérôme Robin, directeur général de Vousfinancer.

Et SOS LITIGES 58 dans ce contexte, que peut-elle vous apporter ?

En cas d’achat immobilier, elle peut vous apporter toutes les sécurités pour affronter votre Banquier (taux, assurance, frais, garanties) car le taux du crédit est une chose et il y a tout le reste pour éviter les pièges.

En cas de renégociation de votre crédit immobilier, cette fois encore nous vous fournirons toutes les ficelles pour bien renégocier.

soslitiges58@gmail.com ou tél 03.86.38.22.03

Frais bancaires

Frais bancaires: nos conseils face à votre Banquier

Par Le 01/11/2019

Frais bancaires : des clients toujours maltraités

 

Les banques s’étaient engagées devant Emmanuel Macron à plafonner les frais d’incidents à 25 € par mois pour les clients fragiles. Promesse non tenue.

L’engagement a été pris dans le bureau du président de la République le 11 décembre 2018, au paroxysme du mouvement des Gilets jaunes : « Pas d’augmentation des tarifs bancaires en 2019, et un plafonnement des frais à 25 € par mois pour les plus fragiles », selon le communiqué de l’Élysée.Le président de la République a demandé aux acteurs du secteur bancaire de s’engager de manière concrète : 1/ La non-augmentation des tarifs bancaires pour les particuliers en 2019. 2/ Un plafonnement des frais d’incidents bancaires à 25 euros par mois pour les populations les plus fragiles


Si la première mesure semble avoir été respectée (attention au rattrapage en 2020 en revanche !), la seconde l’a-t-elle été ? Elle pourrait concerner 3,6 millions de clients, précisait la Présidence à l’époque.

 

Test de terrain avec 104 clients en grande difficulté

60 Millions de consommateurs et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) ont voulu le vérifier sur le terrain. Ils ont demandé à 104 clients en grande difficulté financière de prendre rendez-vous avec leur conseiller bancaire.

Objectif : obtenir une solution pour limiter les frais pour incidents tels que les commissions d’intervention, les lettres d’information préalable, les rejets de prélèvements, de chèques, etc.


 

Bilan cruel pour les personnes en galère

Le bilan est cruel pour les banquiers… mais surtout pour leurs clients en galère ! Ainsi, parmi les interdits bancaires et les surendettés qui ont participé à notre étude, 78 % ne bénéficient d’aucun plafonnement.

Quant aux autres clients qui devraient, selon nous, être éligibles au plafonnement (moins de 1 800 € de revenus et plus de 40 € de frais pour incidents par mois), 91 % n’ont pas non plus de limite à leurs frais pour incidents.

Frais bancaires : nos 10 conseils pour les limiter

Être à découvert sur son compte bancaire peut conduire à une cascade de frais d’incidents. Quelques conseils pratiques pour s’en sortir au mieux.

57 % des Français dépassent leur autorisation de découvert au moins une fois par an. Et plus d’un client sur cinq (21 %) est au-delà de son découvert tous les mois.

Cette situation entraîne une considérable cascade de frais tels que les commissions d’intervention, limitées à 8 € par opération et 80 € par mois, ou la « lettre d’information pour compte débiteur non autorisé », qui coûte en moyenne 13 €, selon le dernier rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires.

Il existe cependant quelques astuces pour rester dans le vert, mais également pour limiter les frais si vous n’avez pas pu éviter le découvert.

Ne restez pas seul pour affronter votre Banquier.

Faites appel à notre association, un juriste (ex-juriste de Banque ) vous conseillera sur 10 astuces à développer.

N'hésitez pas à vous rapprocher de SOS LITIGES 58 qui vous épaulera dans des solutions avec votre Banquier .Ecrivez-nous en  joignant 1 année de relevés bancaires (ainsi que le relevé au 31/12/ de l’année précédente résumant votre facturation de l’année )   sur soslitiges58@gmail.com

 

 

Virements instantanes

Virements instantanés : une nouveauté à utiliser avec prudence

Par Le 21/10/2019

Pratique, rapide mais pas sans risques

La patience n’étant plus à la mode… de plus en plus de banques en ligne proposent ou vont prochainement proposer la possibilité de procéder à des virements instantanés. Un service rapide et pratique qui doit être utilisé avec prudence.

Dans la plupart des établissements bancaires, procéder à un virement (gratuit, en rentrant le RIB du compte récepteur sur votre compte Internet) de compte courant à compte courant dans deux banques différentes nécessite une attente d’un à trois jours, selon les établissements. « Ces délais sont dus aux traitements de ces opérations qui fonctionnent par vacation, explique Grégoire Bourdin, président de HiPay. Il y en a entre 2 et 8 par jour. Donc, si le consommateur réalise son virement juste après l’heure de la première vacation, il ne sera traité que plusieurs heures plus tard, et c’est la même chose dans la banque d’en face… »

 

Cette attente de 24 h, 48 h ou 72 h est toutefois en passe de se réduire drastiquement. Aujourd’hui déjà, dans quelques banques en ligne, vous pouvez procéder à des virements instantanés, via votre téléphone portable, en indiquant un simple numéro de téléphone. Quelques secondes suffisent pour transférer une somme d’argent de votre compte à un autre compte bancaire.

 

POUR QUELLE UTILITÉ ?

 

Pratique pour, par exemple, faire un cadeau commun à un ami, la personne qui achète le cadeau peut ainsi demander à chaque membre de la bande d’amis de verser immédiatement une quote-part. Tout se passe en temps réel, simplement, rapidement, et la personne achetant le bien apprécie de ne pas avoir à avancer l’argent.

Pouvoir effectuer un rapide virement à un ami que l’on connaît bien ou à son enfant peut rendre de réels services. La solution est intéressante et sécurisée. Elle ne l’est toutefois pas forcément dans toutes les situations.

 

LE VIREMENT INSTANTANÉ NE DOIT PAS DEVENIR UNE HABITUDE !

 

Comme tout virement, ce type de transfert d'argent est irrévocable. Pas de délai de rétractation. Il faut donc être sûr de son action avant de l’effectuer.

Faire un virement instantané à un inconnu peut être risqué si toutes les vérifications n’ont pas eu lieu précédemment. L’achat d’une voiture entre particuliers, par exemple, peut se faire via ce nouveau service puisqu’un virement instantané peut potentiellement vous permettre de transférer jusqu’à 15 000 €. En réalité, et afin de tester le service pendant un certain temps, certaines banques qui le proposent limitent aujourd’hui les virements à 500 €.

 

TOUTES LES BANQUES EN LIGNE N’ONT PAS ENCORE MIS EN PLACE CE SERVICE

 

La nouvelle technologie permettant ces virements ultra-rapides est en cours d'installation dans les applications bancaires, gratuitement ou pour environ 1 € le virement. Une somme relativement faible, mais qui peut représenter un pourcentage important dans le cas d’un petit virement. Parade des banques : utiliser les services de Paylib (si elles y sont abonnées) pour les petites sommes. Le virement est alors gratuit.

 

Quelques banques traditionnelles (BNP Paribas, Société générale, CIC…), banques en ligne (Boursorama, Fortuneo, Hello Bank…) ou néo-banques proposent déjà ce service à leurs clients ou indiquent être en train de l’installer.

Epargne

Comptes et livrets d'épargne. Quid du pouvoir d'achat ?

Par Le 28/09/2019

 

Tableau de l epargne

 

 

 

Nos concitoyens placent en majorité sur des produits à faible rendement et souvent défiscalisés.

 

Et selon cette priorité :

 

  • Sur leurs comptes courants (non rémunérés)
  • Puis sur leurs livrets d’épargne
  • Puis sur l’assurance-vie en euros
  • Puis sur l’assurance-vie sur des unités de comptes (fonds à risques) 

ATOUT MAÎTRE : L’EXONÉRATION FISCALE

 

Les livrets dits réglementés sont ceux dont le rendement est encadré par les pouvoirs publics. Leur capital est garanti et les intérêts annuels sont définitivement acquis. Certains bénéficient d’une exonération fiscale totale des gains : ni impôt, ni contributions sociales. Résultat : plus de 82 % des Français détiennent un livret A et 36 % un LDDS (livret de développement durable et solidaire) pour un encours cumulé de plus de 400 milliards d’euros. « Leur comportement d’épargne est complètement en phase avec leur définition d’un placement rentable : un produit qui ne leur fait pas courir de risque de perte en capital, qui est disponible et qui n’est pas imposable".

  

ÉPARGNE LOGEMENT : PENSER À L’AVENIR

 

Autre produit réglementé, l’épargne logement mérite un peu d’attention, en distinguant bien les atouts respectifs du compte épargne logement (CEL) et du plan d’épargne logement (PEL).

Le rendement du PEL est fixe et dépend de sa date de souscription. Celles et ceux qui en ont ouvert un avant janvier 2015 perçoivent un intérêt brut de 2,50 % (2,07 % nets de contributions sociales) ; il ne sera fiscalisé qu’à partir du treizième anniversaire du plan. Pour les PEL ouverts depuis 2018, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) s’applique dès la première année, ravalant le rendement de cette dernière génération de 1 % brut à 0,70 % net. Pour autant, il n’est pas forcément conseillé de le clore. Car il ouvre droit à un prêt immobilier au taux de 2,20 %. Ce n’est pas vraiment intéressant actuellement, mais que les taux remontent – cela finira bien par arriver – et ce crédit retrouvera des couleurs.

En revanche, le CEL peine à convaincre. Son taux fluctue. Actuellement fixé à 0,50 % brut, son rendement est tombé à 0,41 % pour ceux ouverts avant 2018, 0,35 % pour ceux souscrits depuis lors. Reste le crédit auquel il ouvre droit, mais son calcul mixte les droits acquis au fil des ans. Une estimation à faire si vous caressez un projet d’acquisition.

LIVRETS FISCALISÉS À QUOI BON ?

 

Une fois le plein fait sur des livrets défiscalisés (près de 70 000 € pour un couple en additionnant livret A et livret de développement durable et solidaire (LDDS), faut-il céder aux sirènes des livrets dopés ? La réponse est non ! L’offre promotionnelle n’est que temporaire, limitée à quelques mois, le taux d’intérêt retombe ensuite entre 0,2 et 1 % brut. Lorsque votre épargne de précaution est assurée, il est temps d’investir au moyen terme pour capter une performance digne de ce nom.

 

ET SI LES TAUX REPARTAIENT À LA HAUSSE ?

 

La FED (Réserve fédérale des États-Unis) comme la BCE (Banque centrale européenne) ont « rassuré les marchés » en début d’année en annonçant le maintien d’une politique monétaire de taux faible en 2019. Donc aucun sursaut de l’épargne sécurisée n’est à attendre. Et si les taux d’intérêt repartaient à la hausse – en douceur – en 2020, on ne peut qu’espérer que les taux des livrets restent stables car la formule de calcul du taux du livret A à compter de février 2020 mixera l’inflation avec le taux de référence quotidien des dépôts interbancaires ; il est aujourd’hui à – 0,37 %. En revanche, les perdants absolus lorsque l’inflation repart à la hausse sont les retraités et les rentiers. Leurs arrérages n’étant pas revalorisés à hauteur de l’inflation, leur pouvoir d’achat s’étiole.

Situation financière de l'épargne au 10/09/2019

 

Credits a renegocier

C'est le moment de renégocier vos crédits

Par Le 10/08/2019

Cet article traite de l’opportunité de renégocier ou son crédit immobilier ou de regrouper ses crédits personnels en un nouveau crédit à meilleur taux.

Les taux des crédits immobiliers ne remonteront pas avant 2020

Bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent devenir propriétaire ou racheter leur prêt immobilier : la Banque centrale européenne n’envisage pas d’augmenter les taux des crédits immobiliers avant juin 2020. Elle annonce même de nouvelles baisses !

En juillet 2019, les taux de crédit immobilier moyens sont de 1,20 % sur 15 ans, de 1,40 % sur 20 ans et de 1,60 % sur 25 ans, avec des records négociés pour les meilleurs profils à 0,6 % sur 15 ans, 0,80% sur 20 ans et 1 % sur 25 ans, selon le réseau de courtiers.

Compte tenu des prévisions de croissance dans la zone euro et du niveau de l’inflation, la Banque centrale européenne a réaffirmé sa volonté de maintenir les taux des crédits immobiliers à des niveaux actuels ou «plus bas au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2020» et «aussi longtemps que nécessaire».

Une bonne nouvelle pour les emprunteurs

Pour les candidats à l’achat immobilier ou ceux souhaitant renégocier leur prêt, le maintien des taux à un niveau bas est une aubaine, car « tant qu’il n’y aura pas de marchés offrant une meilleure rentabilité ou un meilleur couple rendement/risque que le crédit immobilier, la bataille du crédit se poursuivra, avec des baisses de taux à la clé, pour les meilleurs profils notamment», souligne Jérôme Robin,directeur général de Vousfinancer.

Selon lui, les taux pourraient même encore baisser de l’ordre de 0,10 % en septembre…

Alors si vous avez été emprunteur d’un crédit à 15 ans et que votre taux (hors assurance ) était supérieur à 2,20 %

À 20 ans supérieur à 2,40 %

À 25 ans supérieur à 2,60 %

Cela vaut la peine de confier vos intérêts à un courtier pour une étude d’opportunité .

Renégociez votre taux de crédit immobilier

 

  • Votre taux conventionnel initial (hors assurance) est supérieur à 2,10 % : il s’agit du taux de base (et non le TAEG, taux annuel effectif global).
  • Vous êtes à jour dans vos remboursements, vous n’êtes pas interdit bancaire ni fiché, vous ne faites pas l’objet de poursuites judiciaires.
  • Vous souhaitez une offre de taux par un professionnel du courtage, sans engagement de votre part.
  • Vous ne paierez ces frais de courtage qu’après réception d’une offre, acceptation de votre part après un délai de rétractation de 14 jours.
  • Ces frais de courtage seront inclus dans votre nouvelle offre de crédit par votre nouvel organisme de financement.

Même opportunité pour les regroupements de crédits.

Le rachat de crédit, aussi appelé restructuration, consolidation ou regroupement de crédits, est une solution financière qui tente de répondre à

une situation d’endettement élevé suite à des événements divers :

augmentation des charges quotidiennes, accident de la vie, dépenses importantes passagères….

Son objectif est de diminuer le montant global des remboursements mensuels.

Il permet ainsi de réduire les mensualités, en ajustant la durée de remboursement si nécessaire.

Le regroupement de crédit peut être judicieux dans plusieurs cas :

le rachat de crédits qui regroupe plusieurs prêts à la consommation

le rachat immobilier qui regroupe plusieurs crédits immobiliers avec ou sans crédits à la consommation

le rachat de crédits professionnels

le rachat de crédits par achat/vente à réméré

Les taux de ce type de prêts sont également en forte baisse. Bien qu’un peu plus

élevé que les taux des prêts « classiques », ils demeurent tout de même largement

intéressants.

Etude gratuite et sans engagement par un courtier :

Dans cette conjoncture propice aux économies, il parait judicieux de faire appel à

un professionnel du métier afin d’étudier la cohérence et la faisabilité de la

renégociation de vos prêts ou du rachat de vos crédits.

Demander conseil à un courtier semble être la meilleure démarche à effectuer

dans le cadre d’une étude gratuite et sans engagement.

N.B : les taux indiqués dans cet article sont ceux indicatifs au 07/08/2019.

L’Association SOS LITIGES 58  n’aura pour seule mission que celle de vous mettre en relation avec un courtier professionnel et compétent et ne percevra aucune rémunération, n’étant pas un intermédiaire qualifié et aussi en raison de son esprit indépendant et militant.

Votre cotisation annuelle à notre Association finance simplement ses frais de fonctionnement.

Alors, profitez de ce moment historique de taux très bas pour améliorer votre pouvoir d’achat !