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Des frais de resiliation pour les contrats de fourniture d energie

Votre contrat d'énergie

Par Le 26/04/2024

Attention danger!

Des frais de résiliation pour les contrats de fourniture d’énergie ?

La crise énergétique, qui s’est traduite par une augmentation des prix de l’électricité et du gaz pour tous, a mis en lumière la nécessité de renforcer les droits des consommateurs dans leurs relations contractuelles avec leurs fournisseurs d’énergie. Force est en effet de constater qu’au cours des deux dernières années, certains fournisseurs peu scrupuleux ont utilisé tous les outils (ou flous) juridiques à leur main pour entériner à la hussarde modifications contractuelles, changements de tarifs, voire suppressions d’offres. Le résultat est connu, des clients à la pelle laissés sur le carreau, et une montée en flèche des litiges.

En début d’année, le Gouvernement a rendu public un projet de loi sur la souveraineté énergétique intégrant des dispositions visant à renforcer le code de la consommation et à mieux contrôler le secteur des fournisseurs, afin de mettre fin aux dérives constatées. Si le projet contient des mesures positives de nature à permettre aux consommateurs d’avoir accès à une offre plus lisible sur les prix, la facturation, il vise également à faire en sorte que les fournisseurs commercialisant une offre à prix fixe ne puissent pas changer le prix de l’offre au cours de la première année du contrat.

Il s’agit d’une approche à priori curieuse. Un consommateur signant un contrat avec un prix fixe pense naturellement que le prix… est fixe. Pourtant, les fournisseurs ayant procédé à des évolutions de tarifs en cours de contrat cherchent toutes les parades juridiques pour montrer qu’ils étaient en droit de le faire. Des contentieux sont en cours sur ce sujet. Le Gouvernement souhaite donc plus que jamais imposer aux fournisseurs qu’ils garantissent aux consommateurs qu’une offre vendue comme étant à prix fixe maintienne bien la fixité du prix durant la période du contrat. S’il faut renforcer le droit pour faire en sorte que l’évidence selon laquelle un prix fixe doit le rester le soit également d’un point de vue légal, pourquoi pas.

Pour autant, il ne faudrait pas que de cette évidence découle un dommage important pour les consommateurs. En effet, de longue date les fournisseurs alternatifs plaident pour que la garantie du prix fixe soit conditionnée à la mise en place d’indemnités de résiliation qui frapperaient les consommateurs qui voudraient changer de fournisseur en cours de contrat. Une telle perspective représenterait un immense pas en arrière (rappelons qu’il est aujourd’hui possible de changer gratuitement et à tout moment de fournisseur pour les particuliers) dans les garanties accordées aux consommateurs qui serait parfaitement injustifié, et dangereux.

Injustifié, car en pratique, des fournisseurs ont respecté la fixité du prix promise aux consommateurs, ce qui montre que cela est parfaitement possible. Si des fournisseurs considèrent qu’ils ne peuvent pas proposer une véritable offre à prix fixe sans parallèlement imposer une période d’engagement aux consommateurs, il existe une solution très simple : qu’ils ne proposent pas de telles offres, ou qu’ils sortent du marché !

Dangereux, puisque ce serait l’assurance d’avoir des litiges en masse. Les fournisseurs commercialiseraient des offres à « prix réellement fixes » (qu’il conviendrait donc de distinguer des « offres à prix fixes, mais pas vraiment »), et passeraient largement sous silence, particulièrement dans le cadre de démarchages, l’existence de pénalités en cas de rupture du contrat par les consommateurs. Les consommateurs changeant de fournisseur pourraient ainsi être particulièrement surpris de recevoir une facture de clôture sacrément salée !

Je resterai particulièrement vigilante pour que les demandes de certains fournisseurs alternatifs (et probablement pas les plus vertueux !) sur la mise en place ces pénalités pour les consommateurs, restent lettre morte du côté du Législateur.

Source : La présidente d’UFC QUE CHOISIR

 

Prix de l electricite 2024 20250

Hausse de l'électricité

Par Le 21/02/2024

Jusqu’où ira la hausse de l’électricité ?

La facture d’électricité grimpe de 113 € en moyenne en 2024. Un mauvais coup pour les abonnés d’autant que les hausses sont loin d’être terminées.

Le bouclier tarifaire n’était déjà pas étanche, le voilà pulvérisé, laissant passer une vague de hausses qui vont faire beaucoup de mal aux finances des ménages, et qui ne sera sans doute pas la dernière.

Au 1er février, le gouvernement a relevé la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), ce qui entraîne une série d’augmentations. Plus le prix du kilowattheure est faible, plus le relèvement de la taxe a un impact proportionnellement important sur la facture.

Jusqu’à 14 % d’augmentation selon les options

Pour les 10,6 millions d’abonnés à l’option tarifaire « base », la hausse moyenne s’élèvera à 8,6 %. La facture moyenne passera de 771 € en 2023 à 836 € en 2024. C'est pire, ceux qui ont choisi le tarif réglementé avec l’option « heures pleines/heures creuses » vont voir leurs factures augmenter de 9,8 %, soit 162 € de plus sur un an. La hausse va atteindre 10,1 % pour les souscripteurs de l’offre « effacement des jours de pointe » (EJP) et même 14 % pour ceux de l’option Tempo. Ces derniers devront verser en moyenne 194 € de plus cette année.

Evolution des factures moyennes TTC à partir du 1er février 2024

Prix de l electricite 2024 2025

 

Prochaines étapes en 2025 et 2026

Le tarif réglementé de l’électricité avait déjà augmenté de 4 % en février 2022, puis de 15 % en février 2023 et de 10 % en août 2023. Aucun espoir de revenir en arrière, bien au contraire. Le « retour à la normale » de la TICFE, qui doit intervenir le 1er février 2025, devrait la porter au niveau d’avant crise, soit 32,44 €/MWh.

Pis, le prix du mégawattheure nucléaire, inchangé depuis 2011 à 42 €, devrait être vendu par EDF aux alentours de 70 € à partir de 2026. Face à une demande d’électricité en très forte hausse, EDF doit en effet accroître ses capacités. « La construction de six à quatorze réacteurs pour l’horizon 2035-2040 devrait coûter environ 52 milliards d’euros, tandis que le “grand carénage”, qui vise à prolonger la durée d’exploitation des réacteurs existants, pourrait coûter environ 66 milliards d’euros », explique Olivier Passet du cabinet Xerfi.


On l’a bien compris, c’est le consommateur qui paiera.

Source : 60 Millions de consommateurs

Heures creuses et pleines quel interet

Heures creuses/Tempo

Par Le 20/02/2024

Les options heures creuses et Tempo d’EDF valent-elles encore le coup ?

Ces deux options du tarif réglementé d’électricité ont pour point commun d’inciter les particuliers, par des prix du kWh attractifs, à décaler le maximum de leurs consommations d’électricité au moment où le réseau est le moins en tension. La nouvelle grille tarifaire, entrée en vigueur le 1er février, a écorné leur compétitivité. À quel point ?

 

C’est l’une des mauvaises nouvelles de ce début d’année. Malgré la détente des prix de l’électricité sur le marché de gros ces derniers mois après la flambée historique de 2022, le prix du kWh augmente. En cause : le grand retour de l’accise de l’électricité (ex-TICFE). En 2021, en pleine envolée des prix de l’électricité, cette taxe était passée de 32 € le MWh à 1 € pour les particuliers. Mais puisque le marché s’est assagi, le gouvernement a annoncé dès fin 2023 sa volonté de récupérer une partie de ce manque à gagner. « Pour 97 % des ménages français, l’augmentation sera sous les 10 % », promettait Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, au JT de TF1 le 21 janvier.

Au 1er février, cette taxe est ainsi passée à 21 € le MWh, augmentant de facto les factures d’électricité. EDF a mis à jour la grille tarifaire de ses offres au tarif réglementé. Le fameux Tarif bleu, dont le prix est fixé par les pouvoirs publics sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et qui sert de point de repère pour comparer les offres des autres fournisseurs.

 

Des options plus perdantes que d’autres

En option de base, dans laquelle le prix du kWh ne varie jamais, il passe de 22,76 cts d’euro à 25,16 cts. En option heures pleines/heures creuses (HP/HC), les prix grimpent de 24,60 cts d’euro à 27 cts pour les heures pleines et de 18,28 cts d’euro à 20,68 cts pour les heures creuses. Si on ne se focalise que sur les prix bruts du kWh (1), les hausses paraissent plus importantes que celles annoncées par Bruno Le Maire… « Les fourchettes données par le ministre de l’Économie portaient sur l’ensemble de la facture d’électricité, rappelle-t-on à EDF. D’autres composantes rentrent alors dans le calcul. Le tarif de l’abonnement, la puissance souscrite, la consommation annuelle du ménage... »

L’énergéticien assure que les nouveaux tarifs correspondent bien aux hausses annoncées par Bruno Le Maire. Pour les clients résidentiels au Tarif bleu, toutes options confondues, l’augmentation moyenne de la facture est de 9,5 % TTC. Soit une hausse moyenne de 113 € TTC par an. « Puisque l’accise est un montant fixe appliqué uniformément aux tarifs, plus ces derniers étaient bas et plus la hausse est marquée en pourcentage », précise Nicolas Goldberg, responsable du pôle énergie du think tank Terra Nova. Voilà pourquoi la hausse est moins forte en option de base : 8,6 % TTC en moyenne.

On grimpe à 9,8 % TTC en option heures pleines/heures creuses. Et c’est plus encore pour Tempo. C’est la troisième option du tarif réglementé. Elle reprend la distinction heures pleines/heures creuses, mais découpe en plus l’année en trois catégories. 300 jours bleus, caractérisés par des prix du kWh très bas, 43 jours blancs, au cours desquels les tarifs grimpent tout en restant compétitifs par rapport aux options de base ou HP/HC. Et puis 22 jours rouges, placés entre le 1er novembre et le 31 mars. Ils correspondent aux jours de plus fortes tensions sur le réseau. Les prix deviennent alors exorbitants en heures pleines (75,76 cts d’euro). Avec cette nouvelle grille tarifaire, la hausse moyenne sur les factures d’électricité pour les clients Tempo est de 14 % TTC en moyenne, indique EDF. Les voilà en partie, les 3 % de Français évoqués par Bruno Le Maire le 21 janvier.

 

Heures creuses et Tempo encore compétitives

Est-ce à dire que les options HP/HC et Tempo ne valent plus le coup ? Julien Gorintin, directeur innovation de Lite, entreprise qui accompagne les particuliers dans le choix de leur contrat d’électricité, relativise. Une grande partie des Français peuvent toujours y trouver leur compte, à condition de reporter en heures creuses les consommations électriques qui peuvent l’être (chauffe-eau, machine à laver, recharge de la voiture électrique, etc.). Le seuil de rentabilité de l’option HP/HC est de 33 % pour un ménage qui consomme 6 000 kWh par an et pour une puissance souscrite de 6 kVA (2). En clair : il faut être en mesure de placer autant de sa consommation annuelle en heures creuses pour que cette option soit plus rentable que celle de base. « Un taux facilement atteignable, quel que soit le profil du ménage, assure Julien Gorintin. Il y a deux ans, le seuil était bien plus autour de 50 %. » Même constat pour Tempo : « Cette option était tombée en désuétude, peu mise en avant par EDF car plus compliquée à expliquer aux particuliers et plus difficilement comparable avec les autres offres. Mais depuis quelques années, l’évolution des tarifs la rend très intéressante, tant les prix sont bas en jours bleus. » Cela commence visiblement à se savoir : avec 500 000 abonnés fin 2023, l’option en compte 300 000 de plus qu’un an plus tôt.

 

Mauvais signal ?

Tout de même, cette hausse de l’accise a pour effet d’écorner la compétitivité des options HP/HC et Tempo par rapport à celle de base. Et cela le sera plus encore dans un an, alors que Bruno Le Maire a annoncé vouloir porter cette taxe au niveau d’avant-crise. Soit 32 € le MWh. « Comme signal, ce n’est pas top », estime Nicolas Goldberg, qui renvoie aux enjeux de la transition énergétique en cours. Elle se traduira en effet par une augmentation de la consommation française d’électricité et l’essor, dans notre mix électrique, des énergies renouvelables dont la disponibilité est plus fluctuante. « Dans ce contexte, il y aura un intérêt croissant à rendre le plus possible flexibles nos consommations électriques pour passer les pointes, reprend-il. Or, c’est ce que permettent l’option heures pleines/heures creuses et plus encore Tempo, bien trop peu encore mise en avant en France. » À terme, EDF vise 5 millions d’abonnés à son offre Tempo. Depuis le 1er juillet, les fournisseurs disposant d’un portefeuille de plus de 200 000 clients doivent aussi proposer « une offre à tarification dynamique » sur le même principe que Tempo. « Ils ne l’ont pas tous fait encore et ceux qui s’y sont pliés ont mis en place des offres peu lisibles ou pas toujours dignes d’intérêt », souligne Julien Gorintin. Nous le constations le mois dernier avec l’option Heure Eco+ de TotalEnergie.

(1) On est alors sur des augmentations de 10,5 % du prix du kWh en option de base, de 9,75 % pour les heures pleines et de 13,12 % pour les heures creuses.

(2) En prenant en compte le coût de l’abonnement, ce ménage aura alors une facture annuelle d’électricité de 1 647 € en option heures creuses, contre 1 651,2 € en option de base.

Source : UFC QUE CHOISIR 02/2024

Photovoltaique nos conseils0

Projet photovoltaïque?

Par Le 05/12/2023

Photovoltaïque : trois étapes clés pour réussir votre projet

Installer des panneaux solaires en toiture peut, dans certains cas, être intéressant. Mais attention ! Les mauvaises pratiques sont courantes.

Profiter de l’énergie inépuisable du soleil pour générer votre propre électricité, ça vous tente ? Les promesses du photovoltaïque sont séduisantes, pour votre portefeuille comme pour la planète.

Mais attention, l’aventure peut aussi s’avérer désastreuse – et le nombre de consommateurs abusés par des vendeurs de panneaux solaires ne faiblit pas. Ne vous précipitez pas dans les bras du premier professionnel venu, et suivez plutôt nos conseils.


 

1. Trouvez la bonne source d’information

Vos voisins ont des panneaux solaires ? Demandez-leur de vous raconter leur expérience. Et avant de vous engager, renseignez-vous bien sur le photovoltaïque. Attention : les fausses informations foisonnent en ligne.

Commencez par ces deux documents synthétiques gratuits, qui vous familiariseront avec les cellules photovoltaïques, les onduleurs, les installations intégrées ou surimposées, etc. :

De nombreuses autres informations sont disponibles sur :

  • PhotoVoltaique.info, site du Centre national de ressources sur le photovoltaïque créé en 2007 par l’association Hespul ;
  • Le site de l’association GPPEP, Groupement des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque.

Vous prendrez alors le temps de mûrir votre projet. Voulez-vous seulement vendre l’électricité que vous produirez, ou souhaitez-vous en consommer une partie ? Quels sont les tarifs d’achat, les frais, les délais à prévoir ?

Attention aux propositions d’étude que l’on trouve en ligne. Il s’agit souvent d’un moyen de récupérer vos coordonnées pour venir ensuite vous démarcher.


 

 2. Choisissez le bon professionnel

Vient ensuite le temps de sélectionner les installateurs auxquels vous allez demander une étude et un devis. Il en faut plusieurs : obtenir trois devis semble un minimum. Le bouche-à-oreille reste le canal à privilégier.

Cela n’empêche pas de procéder à quelques vérifications élémentaires sur chaque société : est-elle bien labellisée RGE pour le photovoltaïque (voir l’annuaire des professionnels du site France Rénov) ? Ne connaît-elle pas des difficultés financières (à vérifier sur les sites comme Infogreffe ou Societe.com) ?

Le professionnel effectuera une visite, indispensable pour examiner le toit, son orientation, les éventuels obstacles qui pourraient faire de l’ombre aux panneaux (cheminée, arbres…), évaluer également vos besoins (mode de chauffage, présence d’une piscine ou d’une pompe à chaleur…).


 

3. Sollicitez des conseils indépendants

Il peut enfin être utile d’obtenir de l’aide pour évaluer la qualité des propositions et faire son choix. Le GPPEP ne ménage pas ses conseils en ligne dans le Forum photovoltaïque et dans son groupe Facebook.

Il est aussi possible de solliciter les conseillers du réseau France Rénov. Leur nombre devrait augmenter dans les prochains mois, les pouvoirs publics ayant enfin compris l’importance pour les consommateurs de disposer de conseils neutres et indépendants.

Source : 60 Millions de consommateurs

Factures d energie explosion des litiges4

Factures d’énergie

Par Le 23/09/2023

Explosion de litiges


En matière de factures d’énergie, les mauvaises surprises se succèdent… Après l’annonce, en plein cœur de l’été, de l’augmentation de 10 % du tarif réglementé d’électricité (contrairement à la promesse d’un plafonnement de la hausse à 15 % en 2023), voici qu’arrivent des factures de régularisation annuelles pour nombre de consommateurs avec, à la clé, des montants particulièrement salés… En effet, nos associations locales UFC-Que Choisir sont largement sollicitées par des consommateurs qui ne comprennent pas l’ampleur des sommes réclamées.

Tout fournisseur d’énergie doit transmettre à son client mensualisé une facture alignée sur sa consommation réelle, et non estimée, au moins une fois par an. Or, depuis plusieurs semaines, de nombreux consommateurs mensualisés ont reçu de leur fournisseur d’électricité une facture de régularisation très élevée.

Le fournisseur ENI, convoqué par le ministère de la Transition énergétique, a reconnu avoir commis une erreur dans l’imputation du bouclier tarifaire et s’est engagé à procéder au recalcul des factures de régularisation de près de 100.000 consommateurs. Et ENI n’est pas en ce moment le seul fournisseur pointé du doigt pour ses factures de régularisation !

 

Voici quelques rappels et conseils en cas de réception d’une facture de régularisation particulièrement salée :

- Assurez-vous que la facture de régularisation se base sur un index réel (et non pas estimé) et que les index de consommation ne sont pas erronés. Vérifiez si besoin que votre compteur fonctionne correctement.

- Faites attention aux possibles arriérés de consommation : sauf exception, les rattrapages de facturation de consommation de plus de 14 mois sont interdits. Vérifiez donc la date des périodes des consommations figurant sur la facture par rapport à la date du dernier relevé réel réalisé ou auto relevé transmis. En cas d’inclusion de consommations trop anciennes, la facture doit être rectifiée.

- Comparez le prix de l’abonnement et le prix du kWh avec la grille tarifaire qui vous était applicable en 2022. Ils sont différents des valeurs reprises sur la facture ? Cela signifie qu’il y a eu une modification par le fournisseur qui était tenu de respecter plusieurs conditions. L’article L224-10 du code de la consommation lui impose de communiquer au consommateur tout projet de modification du contrat au moins un mois avant son entrée en vigueur.

- Une question se pose : aviez-vous été informé(e) en cours de contrat d’une quelconque modification du tarif de votre offre ? Cette information doit avoir été faite par courrier ou, si vous l’aviez accepté, par courrier électronique (attention à ce qu’il ne figure pas dans les spams !). De surcroît, en cas de modification des modalités de détermination du prix, les raisons et la portée des modifications doivent être communiquées de manière transparente et compréhensible. Si tel n’a pas été le cas, la modification de tarif peut être contestée et ne pourra être appliquée pour l’avenir qu’un mois après communication d’une information correctement réalisée.

Si les règles ci-dessus ont été respectées, n’hésitez pas à solliciter la mise en place d’un échelonnement pour régler une facture trop lourde.

Dans le cas contraire, la contestation de facture doit être effectuée par écrit (courrier en LRAR ou courriel avec accusé de réception). Si le problème n’est pas réglé sous deux mois, vous pourrez saisir le Médiateur National de l’Énergie. Et bien évidemment notre Association est aussi là pour vous aider et conseiller.

soslitiges58@gmail.com 06.50.00.77.31

 

Hausse de 10 de l electricite un scandale envoi fm

Eléctricité: Hausse de 10%

Par Le 08/08/2023

Augmentation de 10 % de l’électricité le 1er août

Un véritable scandale!

Le Gouvernement vient d’annoncer que les tarifs réglementés de vente de l’électricité augmenteront de 10 % à compter du 1er août. Cette annonce est un véritable scandale. À trois titres au moins.

Tout d’abord elle contrevient à ce qu’a pu indiquer le Gouvernement lors de l’annonce de la mise en place du bouclier tarifaire, c’est-à-dire que la hausse des prix de l’électricité serait limitée à 15 % en 2023. D’ailleurs, le Gouvernement n’hésitait pas à en faire un gros titre sur son site internet (je me suis bien entendu empressée de faire une capture écran, avant disparition – fortuite, bien entendu – de toute trace de l’engagement) :

Hausse de 10 de l electricite0 1

Ensuite, le Gouvernement tente cyniquement de minimiser la réalité de l’explosion des factures d’électricité à laquelle les consommateurs sont confrontés. Il a en effet beau jeu d’indiquer que la facture annuelle d’un ménage chauffé à l’électricité augmentera en moyenne de 160 euros par an… en oubliant de comptabiliser l’augmentation de 15 % subie en février !

Au global, au 1er août, le TRV (et de facto toutes les offres qui y sont indexées) aura augmenté de 26,5 %. En base annuelle, et en reprenant le profil-type de consommation retenu par la Commission de Régulation de l’Énergie, c’est en réalité une hausse de 425 euros qui sera subie en moyenne par les consommateurs. Cette moyenne masque des disparités. Pour les consommateurs logés dans des passoires thermiques et ayant le malheur de ne pas vouloir geler en hiver, cette hausse pourrait dépasser les 1 000 euros. Un montant probablement dérisoire pour les promoteurs de la hausse du TRV, mais un coup de boutoir pour l’immense majorité des consommateurs.

Enfin, sur la méthode, je ne peux que regretter une annonce « mauvaise surprise », faite en catimini, en pleine période estivale, la semaine où le remaniement ministériel fait la une de l’actualité, et sans aucune concertation des associations de consommateurs.

Si ces trois points sont problématiques et jettent le discrédit sur le Gouvernement, je ne saurais trop insister sur le premier, puisque je suis très soucieuse de la valeur de la parole publique.

Mark Twain disait « Il y a trois types de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques ». Si le Gouvernement veut éviter que l’on fasse de ses propos une catégorie de mensonges à part entière, je l’appelle solennellement à corriger son erreur et à maintenir jusqu’à la fin de l’année le plafonnement du tarif réglementé de vente de l’électricité à son niveau actuel.

 

Hausse de 10 de l electricite1 1

 

 

Marie-Amandine Stévenin

Présidente de l'UFC-Que Choisir

 

Gaz fin du tarif reglemente que faire

Fin des tarifs réglementés

Par Le 24/06/2023

Gaz : que faire après la fin des tarifs réglementés ?

Plus de 5 millions de clients sont directement impactés et tous les abonnés au gaz perdent une boussole. Les changements à venir et nos conseils.

Bientôt le clap de fin pour les tarifs réglementés du gaz. Ils disparaîtront totalement le 30 juin prochain. S'il n'est plus possible d’y souscrire depuis fin 2019, 2,5 millions de clients leur sont restés fidèles selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ces derniers ont reçu plusieurs lettres pour les informer de la situation et les inciter à trouver un nouveau fournisseur d'ici là. Mais ils ne sont pas les seuls à être concernés. Ceux qui détiennent un contrat indexé sur les tarifs réglementés du gaz sont aussi impactés, soit environ trois millions de clients supplémentaires.

À quelques jours de la date butoir, le choix d’une nouvelle offre peut sembler difficile et le changement inopportun avec la crise de l’énergie. Les abonnés aux tarifs réglementés du gaz ont reçu la présentation de l’offre Passerelle d’Engie vers laquelle ils basculeront automatiquement s’ils ne font rien d’ici au 30 juin. La CRE a aussi élaboré un prix de référence qui permettra aux consommateurs de comparer les offres. Alors, que faire ? 60 Millions décrypte tous les changements à venir. 

Le prix de référence, un nouvel indicateur pour tous les abonnés 

Au moment de choisir une offre, les tarifs réglementés du gaz jouaient un rôle de repère. Par exemple, en interrogeant le comparateur officiel du médiateur national de l’énergie mi-avril, nous avons obtenu des propositions dont le coût annuel variait de 1864 à 2885 €. Elles pouvaient être comparées avec l’offre à tarif réglementé qui s’établissait à 2011 €. Seules trois d’entre elles étaient moins chères, mais risquées, car indexées sur les marchés. Toutes les autres étaient au même prix ou plus cher. En regardant attentivement, il était aussi possible de constater que Sowee, par exemple, proposait un prix du kWh au tarif réglementé, mais un abonnement presque 100 € plus cher.

À partir du 1er juillet, une fois les tarifs réglementés du gaz disparus, les consommateurs conserveront une boussole grâce au prix de référence. Pas totalement identique aux tarifs réglementés, mais avec des différences minimes, il devrait apparaître sous peu sur le comparateur officiel du médiateur de l'énergie. Ce prix, qui a été établi pour donner un coût moyen de fourniture, comportera, lui aussi, une part abonnement et une part kWh.

Ce prix de référence pourra aussi servir de base pour les contrats jusque-là indexés sur les tarifs réglementés du gaz. Les clients concernés doivent avoir été informés avant le 30 mai, soit un mois avant la bascule, comme pour tout changement de règles du jeu. Attention, ces contrats ne sont pas des copiés-collés du tarif réglementé. Il peut y avoir des différences, notamment sur le prix de l’abonnement comme on l’a vu avec Sowee. Les nouvelles conditions devront donc être bien examinées.

 

Offre passerelle : réservée aux clients des tarifs réglementés d'Engie

Les abonnés au gaz à tarif réglementé ne subiront pas de coupure de gaz le 1er juillet. Une bascule automatique sera assurée vers l’offre Passerelle d’Engie. Est-ce un bon plan ? La présentation envoyée aux clients Gaz tarif réglementé au printemps comportait une accumulation de formules incompréhensibles. Engie semblait vouloir inciter les clients à partir… L’entreprise se défend en disant qu’elle a voulu faire preuve de transparence.

Quoi qu’il en soit, l’offre Passerelle s’inscrit dans la continuité des tarifs réglementés du gaz. Pour le prix du kWh, Engie utilisera les mêmes indices que le prix de référence de la CRE. Il évoluera tous les mois et pourra être gelé dans le cadre d’un bouclier tarifaire.

L’offre Passerelle n’en est pas moins une offre de marché avec des conditions déterminées par le fournisseur et non plus par les pouvoirs publics. Engie a ainsi choisi d’y intégrer 5 % de biométhane, gaz d’origine renouvelable, pourcentage que l’on ne retrouve pas dans le prix de référence de la CRE. Engie pourrait aussi faire évoluer son contrat. Là encore, il faut rester attentif aux messages envoyés par le fournisseur. 

Il faudra s’assurer que l’offre Passerelle reste attractive dans la durée. Mais pour Françoise Thiebault, secrétaire générale de l’Association familiale laïque de Paris et représentante des consommateurs au Conseil supérieur de l’énergie, elle constitue aujourd’hui le choix le plus raisonnable : « Si je suis au tarif réglementé, je bascule tranquillement et j’attends de voir », conseille-t-elle.

Et pour les clients des ELD et des copropriétés ? 

Une offre bascule est prévue pour les quelque 6000 petites copropriétés consommant moins de 150 000 kWh par an toujours clientes Engie avec une offre gaz à tarif réglementé. Idem pour les clients à tarifs réglementés d’une entreprise locale de distribution (ELD) active sur environ 5 % du territoire.

L’ensemble des offres bascule a été supervisé par la CRE. C’est particulièrement important pour les clients des entreprises locales, car, la plupart du temps, dans les zones concernées, la concurrence ne joue pas et ils n’ont pas d’autres choix que cette offre bascule.

Comment faire son choix parmi les différentes offres ?

Le prix ne doit pas être le seul critère, d’autres éléments doivent être considérés. Il faut d’abord se renseigner sur le fournisseur. S’agit-il d’un poids lourd de l’énergie ou d’une petite entreprise ? Où se situe son siège ? A-t-il d’autres activités ?… Il est aussi conseillé de consulter le palmarès des litiges que le médiateur de l’énergie publie chaque année dans son rapport annuel : en 2022, ce sont les fournisseurs Mint Energie, GreenYellow (dont l'activité de fourniture de gaz et d'électricité aux particuliers a été rachetée à Casino par Elmy) et Ohm Energie qui ont les taux de litiges pour 100 000 contrats résidentiels les plus élevés

Autre critère de choix essentiel, la fréquence d’évolution des prix. Les offres se répartissent en quatre principales catégories. Celles qui sont indexées sur les marchés de gros impliquent de bien comprendre qu’elles peuvent jouer les montagnes russes. 

À l’opposé, il y a les offres à prix fixe pendant un, deux, trois ou quatre ans. Attention : c’est le prix du kWh qui est fixe, rarement celui de l’abonnement. Si on les souscrit, c’est pour être tranquille et en faisant le pari que les prix sur les marchés vont augmenter. La formule permet d’être à l’abri des hausses, et cette protection a un coût qui explique que ces offres arrivent rarement en tête sur le comparateur du médiateur de l’énergie. Peut-être vaut-il mieux attendre un peu pour souscrire, mais pas trop non plus, car les prix sur les marchés repartent généralement à la hausse à l’approche de l’hiver.

L’autre grande catégorie est celle des offres indexées sur les tarifs réglementés. Elles devraient perdurer avec une indexation sur l’indice de référence. La dernière catégorie regroupe toutes celles qui n’entrent pas dans les précédentes. Quelques exemples : une offre avec un prix qui n’est pas fixe, mais évolue au maximum deux fois par an ; ou une autre qui met à l’abri des hausses et permet de profiter partiellement des baisses. Elles n’entrent pas dans les cases, mais ne sont pas à négliger, dès lors que l’on comprend bien leur mécanisme.

Source : 60 Millions de consommateurs 06/2023

Interdiction des chaudieres a gaz des 2026

Chaudières à gaz

Par Le 17/06/2023

Interdiction des chaudières à gaz

Le gouvernement pourrait pénaliser 40 % des ménages !


Le 22 mai dernier, malgré des démentis récents, la Première ministre a affirmé que le gouvernement allait interdire l'installation des chaudières à gaz dans l’existant. Une catastrophe pour le pouvoir d’achat de 4 foyers sur 10, sans même que la réduction des émissions de CO2 ne soit au rendez-vous.

C’est à n’y rien comprendre. À la mi-avril, le ministre du Logement affirmait que le gouvernement n’avait pas pour objectif immédiat d’interdire l'installation de chaudières à gaz dans le parc immobilier existant. Or le 22 mai, sa Première ministre a évoqué une interdiction dès 2026 devant le Conseil national de la transition écologique.

Actuellement, 12 millions de foyers se chauffent au gaz, dont 5 millions en maisons individuelles, 3,5 millions en logements collectifs avec chauffage individuel et 3,5 millions en chauffage collectif. Soit au total, 40 % des ménages. C’est dire l’impact de ce projet sur la population.

 

UNE CATASTROPHE POUR LE POUVOIR D’ACHAT

Le gouvernement a beau vanter les aides au changement de chauffage, avec MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie, on a vu ce que donnaient les offres à 1 €, notamment pour remplacer les chaudières au fioul par des pompes à chaleur air-eau : une explosion des arnaques, des installations bâclées, et pire encore pour la grande majorité des ménages qui n’y avaient pas droit, une explosion du prix des équipements de chauffage.

À l’automne 2021, Que Choisir a publié une vaste enquête sur les coûts du chauffage central, intitulée « Des arnaques et des prix fous », tant les aides avaient fait augmenter le prix des matériels subventionnés. Elle démontre que si les chaudières à gaz sont vendues à des tarifs assez disparates d’un installateur à l’autre, elles coûtent en moyenne trois fois moins cher que les pompes à chaleur air-eau. De plus, ce secteur est à l’abri du démarchage, il est entre les mains d’installateurs qualifiés qui n’arnaquent pas leurs clients, même si certains forcent un peu sur les prix. À l’inverse, des montants spectaculaires accompagnent la montée en puissance des pompes à chaleur : des devis frôlaient ou dépassaient 20 000 €. Sans compter que la satisfaction était plus grande chez les propriétaires de chaudières que chez les possesseurs de pompes à chaleur. En moyenne, une pompe à chaleur coûte 10 000 € de plus qu’une chaudière à gaz performante.

Et puis il y a l'entretien. Le Synasav, Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique, vient de lancer une alerte sur la situation des ménages modestes. Ses adhérents constatent « une recrudescence du nombre de bénéficiaires des aides confrontés à des difficultés financières pour prendre en charge les réparations de leur installation, souvent des pompes à chaleur qui n’ont pas été mises en service par un professionnel ». Le Synasav ajoute que « de plus en plus de foyers précaires ont du mal à honorer ces paiements ». Sachant que ces pompes à chaleur ont été massivement installées en remplacement des chaudières fioul depuis 2020, en partie par des éco délinquants, il y a de quoi s’inquiéter...

Alors, le remplacement de 12 millions de chaudières par des pompes à chaleur au fil des années risque fort d’engendrer une déferlante de démarchages agressifs et d’arnaques à grande échelle, de coûter une fortune aux ménages et en prime, de les contraindre à changer de matériel plus souvent, les pompes à chaleur étant moins endurantes.

 

UNE ABSENCE DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS

Le gouvernement justifie l’interdiction de vendre des chaudières à gaz par la nécessité de sortir des énergies fossiles afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, c’est louable. Sauf que remplacer ces 12 millions de chaudières à gaz par des pompes à chaleur ne va faire qu’augmenter nos émissions de gaz à effet de serre pendant des années. En tenant compte du nombre d’équipements arrivant en fin de vie, GRDF a calculé que cela augmentera fortement la pointe électrique en hiver et nécessitera 10 gigawatts de plus en 2035, soit l’équivalent de 10 réacteurs nucléaires supplémentaires. Or le premier EPR n’est toujours pas en service et aucun autre ne pourra l’être avant 2035, voire 2040. Quant aux énergies renouvelables, elles sont tellement mal-aimées en France qu’elles s’y développent trop lentement pour combler les nouveaux besoins. Pour couronner le tout, notre parc nucléaire a connu de grosses déconvenues l’hiver dernier et il vieillit.

Remplacer les 12 millions de chaudières par des pompes à chaleur va donc augmenter les importations d’électricité en hiver. Les centrales au charbon et les centrales thermiques au gaz d’Allemagne et d’ailleurs sauront y répondre... mais avec des émissions de gaz à effet de serre très élevées. Remplacer les chaudières gaz vieillissantes, 50 % du parc, par des modèles à très haute performance énergétique aurait en revanche le mérite de réduire de 30 % leurs émissions.

 

BILAN CARBONE PLUS LOURD DES POMPES À CHALEUR

Autre souci en matière de neutralité carbone, les composants des pompes à chaleur viennent surtout d’Asie. Leur bilan carbone est ainsi plus lourd que celui des chaudières fabriquées en France ou en Allemagne. On pourrait aussi ajouter que les chaudières sont compatibles avec le gaz renouvelable, dont la production augmente sur le territoire, et qu'elles ne provoquent pas de conflits de voisinage, contrairement aux pompes à chaleur qui les multiplient.

Même l’association Negawatt, pourtant très attachée à la décarbonation du secteur du bâtiment, s’oppose au projet d’interdiction des chaudières à gaz proposé par le gouvernement. « Nous sommes en phase avec la nécessité de réduire la part du gaz dans le bâtiment, confirme Stéphane Chatelin, son directeur. Mais la priorité entre toutes, c’est la rénovation performante du parc bâti pour faire baisser les consommations de chauffage. Sans rénovation massive des logements, la généralisation des pompes à chaleur aura des effets délétères. Tout électrifier est une approche séduisante sur le papier, mais inadaptée à la réalité. » De plus, il n’existe aucune solution alternative pour les logements collectifs, les pompes à chaleur n’y étant à ce jour pas adaptées. Une concertation doit s’ouvrir, espérons qu'elle ne se limitera pas à un simulacre.

 

Arnaques aux panneaux solaires

Panneaux solaires : résistez à la pression d’Open Energie 

Par Le 01/04/2023

Le vendeur de panneaux photovoltaïques fait croire à ses clients qu’ils ne peuvent pas se rétracter… et se montre très pressé de les installer.

« Nous avions demandé à Open Energie une étude de faisabilité technique pour une pose de panneaux photovoltaïques. Nous n’avons pas vu que le document que le commercial nous a fait signer était un bon de commande. Ils nous ont contactés après le délai légal de rétractation et nous mettent désormais la pression pour effectuer l’installation. » Plusieurs témoignages racontant cette même mauvaise histoire sont parvenus à la rédaction de 60 Millions au cours des derniers mois.

Ne signez jamais le jour même !

Le début est malheureusement classique. « Bon de commande » est écrit en gros sur le formulaire, comme l’a souligné la société Open Energie lorsque nous l’avons contactée. « C’est vrai, j’aurais dû le voir », reconnaît un autre client. Mais sur le moment, il n’a, lui aussi, retenu que le discours du commercial qui parlait d’étude de faisabilité. Une seule règle pour être sûr de ne pas être engagé sans l’avoir souhaité : ne jamais signer le jour même.
 

La suite de l’histoire est beaucoup plus étrange. Lorsque la société appelle pour la pose, il serait trop tard pour revenir en arrière. La société fait courir le droit de rétractation à partir de la signature du bon de commande. Elle l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc dans son contrat jusqu’en début d’année 2022.

 

Le délai de rétractation commence à la réception du bien

Cette mention a été supprimée mais, lorsque nous l’avons interrogée l’été dernier, Open Energie a maintenu qu’elle réalisait une prestation de service et qu’elle pouvait donc faire courir le droit de rétractation à partir de la signature du bon.

Pourtant, la société ne se contente pas d’installer les panneaux solaires : elle les vend. Or, dès lors qu’il y a vente de bien, le délai de rétractation court à partir de la réception du bien (article L. 221-18 du code de la consommation). Plusieurs arrêts de cours d’appel l’ont encore confirmé récemment (CA Lyon, arrêt n° 19/05 346 du 18 mars 2021 ; CA Nîmes, arrêt n° 18/00 695 du 18 février 2021).

L’AFTE a changé son nom, pas ses pratiques

Une erreur de débutant ? Non, Open Energie est un acteur important, revendiquant « 15 000 foyers visités et 6000 installations par an ». Son nom est récent, mais c’est juste parce qu’il a changé : la société s’appelait auparavant l’Agence française pour la transition énergétique (AFTE).

Ses manières de faire désolent le GPPEP (Groupement des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque). Cette association annonce avoir « 200 dossiers en cours concernant Open Energie, à peu près autant qu’avec l’AFTE ». 

L’affaire devrait être examinée par la justice en 2023. Open Energie poursuit toutefois son activité, si l’on en croit les courriers qui continuent à nous parvenir. Avis aux consommateurs récemment démarchés : faites jouer votre droit de rétractation si vous ne souhaitez pas l’installation des panneaux photovoltaïques. 

Source : 60 Millions de consommateurs 02/2023

 

Facture d eau

Vos factures d'eau vont-elles boire la tasse?

Par Le 04/03/2023

Le prix du mètre cube d’eau devrait augmenter de 6 à 12 % cette année. Plusieurs raisons expliquent cette flambée.

Encore un produit de première nécessité qui subit une inflation contrainte. Au début de l’année, le mètre cube d’eau coûtait en moyenne 4,14 € à l’usager, avec d’importantes variations selon les localités, de 3 € à plus de 6 € selon Sispea, l’observatoire des données sur les services publics d’eau et d’assainissement. Tous les usagers ne sont en effet pas égaux dans l’accès aux sources d’eau potable.

Sachant qu’un ménage de trois personnes consomme environ 120 m3 d’eau par an, la facture 2022 approchait donc les 500 €. Elle devrait être plus salée en 2023. Les syndicats des eaux et les élus ont été contraints d’adopter des hausses allant de 6 à 15 %. À quoi doit-on ce nouveau coup dur pour les finances des ménages ? Essentiellement à l’inflation du prix de l’électricité : le pompage et l’assainissement sont très énergivores.

 

Des augmentations différentes selon les communes

À Charleville-Mézières, par exemple, le mégawattheure (MWh) payé par la communauté de communes est passé de 50 à 480 € en quelques mois. Les pompes, appareils d’analyses et surpresseurs de la station d’épuration de la ville ont besoin de 2,4 millions de kilowattheures (kWh) par an pour fonctionner. Les produits de traitement comme le charbon actif ou le chlore ont, en outre, augmenté de 30 %, et les tuyaux en fonte nécessaires à la circulation de l’eau coûtent 15 % plus cher. Résultat : la facture pour les particuliers de cette agglomération de 83 communes pourrait grimper de 13 %.

Autre phénomène : la convergence des tarifs. À Tours, l’agglomération veut unifier le prix de toutes les communes d’ici six ans. La hausse concerne donc la plupart des 22 communes, mais pas toutes. La station d’épuration, qui retraite les eaux usées des 300 000 habitants de la métropole, va voir sa facture d’électricité doubler en 2023, passant d’un à deux millions d’euros.


 

Un impact direct sur les prix des fruits et légumes

Cette inflation pourrait, en outre, contribuer à renchérir indirectement le prix des fruits, légumes et céréales. L’agriculture est en effet l’activité la plus consommatrice d’eau avec 45 % du total, devant le refroidissement des centrales électriques 31 %, et l’eau potable 21 %.

Dans les foyers, l’heure est donc à la sobriété : ne faites tourner votre lave-linge ou votre lave-vaisselle que s’ils sont remplis, privilégiez la douche (60 litres) au bain (entre 150 et 200 litres), stoppez l’eau du robinet quand vous vous brossez les dents ou vous savonnez les mains. L’économie peut ici atteindre 40 litres par mois. Utilisez le mode éco avec les appareils électroménagers et récupérez l’eau de pluie, si vous avez un jardin.

Source : 60 Millions de consommateurs 02/223

 

Fin du tarif gaz reglemente

Fin du tarif réglementé du gaz

Par Le 10/02/2023

Les tarifs réglementés de gaz naturel sont fixés par les pouvoirs publics, contrairement aux autres offres du marché proposées par les fournisseurs. Cette exception va donc disparaître au 1er juillet 2023 et cela concerne tous les consommateurs de gaz naturel bénéficiant de cette offre.

En effet, et c’est pourquoi il est fortement conseillé d’anticiper cette souscription en souscrivant dès que possible une offre de marché. Si vous avez un doute sur votre contrat de gaz, vérifiez sur votre facture si vous êtes soumis aux tarifs réglementés de gaz.

                           

Si tel est le cas, votre fournisseur vous a sans doute envoyé un courrier, pour vous informer de la date d’application de cette mesure, et vous inviter à prendre vos dispositions, c’est-à-dire choisir une nouvelle offre ! 

Il vous est possible de changer d’offre à tout moment. Pour faire le bon choix, vous pouvez vous aider du comparateur d’offre indépendant "Energie-Info", visible sur le site du Médiateur national de l'énergie. Il vous permet de comparer gratuitement les offres disponibles actuellement sur le marché, proposées par les fournisseurs dans votre commune.

Sachez que vous pouvez également utiliser les fiches standardisées de présentation des offres que chaque fournisseur doit vous communiquer, à votre demande. Sachez également que, quel que soit votre choix, ce changement de contrat n’entrainera ni coupure, ni changement de compteur, ni frais, ni préavis.

Vous n’avez pas besoin de résilier votre contrat actuel puisque cela se fera automatiquement, dès la souscription d’un nouveau contrat

Et si je n’ai pas changé d’offre au 1er juillet 2023, que se passera-t-il ?

Votre contrat sera automatiquement basculé vers une offre de marché du fournisseur historique, c’est-à-dire ENGIE ou une entreprise locale de distribution. Mais cela veut dire que vous n’aurez pas pu choisir votre offre en fonction des critères importants pour vous. C’est pourquoi, il est important d’anticiper.

Quoi qu’il en soit, si l’offre mise en place ne vous convient pas, sachez que vous pourrez en changer ultérieurement.

 

Reduireedf

Réduire sa Facture EDF

Par Le 24/01/2023

 

7 conseils pour réduire sa facture d'électricité, sans travaux ni investissements

La multiplication des appareils dans les foyers contraint à changer ses habitudes pour maîtriser sa consommation d'électricité 

Baisser drastiquement sa facture d'électricité est possible, sans effectuer de lourds travaux d'isolation ou renouveler ses équipements. Changer ses habitudes en adoptant sept bons réflexes, amoindrit significativement la consommation d'énergie, du jour au lendemain.

SOMMAIRE

Si nos logements deviennent, petit à petit, thermiquement plus performants et nos équipements électriques offrent une meilleure efficacité énergétique, notre consommation électrique ne baisse pas pour autant prodigieusement. La raison ? Nous avons, ces dernières années, multiplié les appareils. La tendance est au sur équipement, avec du matériel en triple ou en quadruple, des gadgets et des appareils connectés. Et bien plus qu'on ne l'imagine ! Les Français pensent posséder 34 appareils à domicile, alors que la réalité s'élève à 99, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique). Les foyers disposent dorénavant de plusieurs téléphones portables, ordinateurs et téléviseurs auxquels se sont ajoutés des box TV/ Wifi, des liseuses, des climatiseurs, des alarmes, des caméras de surveillance, des voitures électriques etc.

Bas du formulaire

Sans investir dans de lourds travaux, ni changer ses équipements, il est toutefois possible de réduire sa consommation électrique, du jour au lendemain, et donc de faire face à l'augmentation des prix de l'énergie dont les répercussions sont considérables sur le budget des ménages.

Débrancher et régler ses équipements

Tous les appareils laissés en veille consomment inutilement de l'électricité et les débrancher permet d'économiser 100 € par an, soit 15 % de la facture d'électricité, hors chauffage et eau chaude. Pour les mettre hors tension, en un seul geste, il est possible de les relier une multiprise avec un interrupteur. Par exemple, éteindre sa box la nuit, lorsqu'elle ne sert pas, génère 30 € d'économie par an, selon l'Ademe qui estime que ce boîtier consomme autant qu'un réfrigérateur.

Les consoles de jeux, surtout les dernières générations qui ne s'éteignent plus vraiment, doivent aussi être débranchées car elles procèdent à des mises à jour automatiques et des téléchargements. Sur leur durée de vie, il est estimé que 91 % de l'énergie qu'elles consomment se fait hors-jeux.

Utiliser un ordinateur portable, plutôt qu'un fixe, fait baisser la consommation de 50 à 80 %.En diminuant la luminosité du téléviseur manuellement ou par contrôle automatique, la consommation électricité baisse d'environ 25 %.

Le petit électroménager comme la cafetière, la bouilloire ou les robots doivent être débranchés lorsque l'on ne s'en sert pas.

Faire le ménage au sens propre

Dépoussiérer ses lampes maintient leur performance et augmente leur durée de vie.

Le filtre et les embouts de l'aspirateur doivent être lavés tous les trois mois à l'eau tiède et il est conseillé de changer le sac de récupération alors qu'il est plein qu'aux trois quarts.

Dégivrer son congélateur dès qu'une couche de glace de trois millimètres se pose sur les parois ou au moins une fois tous les six mois, fait économiser environ 10 € d'électricité par an.
Le tambour de la machine à laver doit être détartré tous les 6 mois, lors d'un lavage à haute température. Le petit électroménager, quant à lui, comme la cafetière, la bouilloire ou le fer à repasser doit être détartré tous les 3 mois. Par souci d'économie, l'utilisation du 
vinaigre blanc dilué à l'eau peut être préférée aux produits de détartrage vendus dans le commerce.

Cuisiner autrement

Mettre un couvercle sur les casseroles et les poêles fait baisser de 25 % la consommation d'énergie. Les plaques de cuisson peuvent aussi être coupées un peu avant la fin car elles conservent la chaleur. Côté four, il faut préférer la chaleur tournante qui permet de cuire plusieurs plats en même temps et pour son nettoyage, il est préférable d'enclencher la pyrolyse juste après une cuisson pour gagner de l'énergie par rapport à un enclenchement à froid du système.

Avant de mettre des restes des plats au réfrigérateur, il faut les laisser refroidir pour ne pas sursolliciter la génération de froid.

Le lave-vaisselle ne doit démarrer un cycle que s'il est plein, tout en sachant que son programme « Eco » consomme 45 % de moins que son programme « Intensif ». Attention, le mode « Eco » dure plus longtemps que le mode « rapide », car le temps de détrempage et le lavage sont plus longs, mais l'eau étant peu chauffée, la consommation d'électricité est maîtrisée.

Laver son linge différemment

Plus la température d'un lavage est élevée, plus d'électricité est consommée. Un cycle à 30 °C consomme donc trois fois moins qu'un cycle à 90 °C et deux fois moins qu'un cycle à 60 °C.

Comme pour le lave-vaisselle, il faut bien remplir le tambour car l'utilisation du mode « demi-charge » consomme moins d'eau, mais tout autant d'électricité. Un ménage effectue environ 200 cycles par an et un remplissage maximal du tambour en évite une trentaine, soit environ 15 % d'électricité en moins.

Pour l'essorage, il faut opter pour un cycle d'essorage maximal selon ce que le linge peut supporter, car le séchage avec un sèche-linge consomme 100 fois plus. Et, le séchage à l'air libre génère environ 20 € d'économie dans l'année.

Eclairer utile

Tout le monde sait que les lampes à LED sont moins énergivores que les halogènes et les anciennes ampoules à incandescence qui ont été retirées du marché. Elles consomment toutefois quand même et éteindre la lumière en quittant une pièce, profiter de l'éclairage naturel en disposant son canapé et son bureau près d'une fenêtre permet de générer des économies considérables.
Coté couleur, des murs, des sols et des abat-jour clairs réfléchiront toujours mieux la lumière que les couleurs sombres qui l'absorbent.
Les ampoules 
LED décoratives sont à bannir car elles consomment de l'électricité, sans vraiment éclairer.

Réguler l'eau chaude

Régler la température de l'eau de son chauffe-eau à 55 °C maximum, permet des économies tout en limitant les risques de brûlures, le développement de bactéries pathogènes et l'accumulation de calcaire. En cas d'absence de plus de 2 jours, il est préférable de couper le chauffe-eau car faire remonter l'eau en température consomme moins d'énergie que de la maintenir chaude inutilement.

Si les bains sont à éviter en raison de la grande quantité d'eau nécessaire pour remplir une baignoire, les douches doivent aussi être limitées dans leur durée, à 5 minutes maximum.

Quant aux robinets, ils doivent être fermés sur la droite afin de ne pas solliciter inutilement le chauffe-eau à chaque fois qu'on les ouvre.

Se calfeutrer et baisser le chauffage

C'est connu de tous maintenant, baisser son chauffage de 1°C génère 7 % d'économie sur sa facture d'énergie. Et, un tiers des Français sont chauffés à l'électricité, que ce soit par des radiateurs ou au sol.

Si la température moyenne à domicile doit être au maximum de 19 °C, l'Ademe recommande de moduler selon les pièces avec 21 °C dans le salon s'il est occupé et 17 °C dans le cas contraire, 22 °C dans la salle de bains pendant la toilette puis 17 °C, et 20 °C dans une chambre occupée en journée, pour descendre à 17 °C la nuit, lorsque l'on est sous la couette.

Clore les volets, tirer les rideaux la nuit, fermer les portes des pièces peu chauffées, placer un boudin au bas de la porte d'entrée ou de celle de la cave, participe aussi à réduire sa consommation d'électricité.

Source : Le Particulier 12/2022

Linky 1

Facturation en l'absence de Linky

Par Le 04/01/2023

 

L’absence de compteur Linky vous coûtera désormais 61 € / an.

Cette facturation interviendra tous les 2 mois (10,18 € en 2023) ainsi qu’en 2024.

Seuls, sont qui ne sont pas raccordés pour des raisons techniques, en seront exonérés.

Cela va concerner 1,4 million d’abonnés (sur 35,6 millions qui sont déjà raccordés à Linky).

A partir de 2025, les clients qui ne seront toujours pas raccordés seront surtaxés, qu’ils transmettent ou non leurs relevés de consommation.

Linky

Facturation en l'absence de Linky

Par Le 04/01/2023

 

L’absence de compteur Linky vous coûtera désormais 61 € / an.

Cette facturation interviendra tous les 2 mois (10,18 € en 2023) ainsi qu’en 2024.

Seuls, sont qui ne sont pas raccordés pour des raisons techniques, en seront exonérés.

Cela va concerner 1,4 million d’abonnés (sur 35,6 millions qui sont déjà raccordés à Linky).

A partir de 2025, les clients qui ne seront toujours pas raccordés seront surtaxés, qu’ils transmettent ou non leurs relevés de consommation.

Facture d eau

Contester une facture d'eau : nos conseils

Par Le 11/09/2022

Quand une facture d'eau est anormalement élevée, que ce soit en raison d'une fuite, d'un dysfonctionnement du compteur ou d'une cause inexpliquée, des solutions existent. Conseils et démarches pour éviter de payer au fournisseur d'eau une somme exhorbitante.

L'eau coûte de plus en plus cher et devient un poste de dépense important pour les ménages français. Son prix dépasse les 5 € par mètre cube, dans certaines villes.

Contenu de la facture d'eau

Certaines informations doivent obligatoirement être mentionnées sur la facture d'eau comme l'ancien et un nouvel index du compteur, les modalités et la date limite de paiement, ainsi que le montant global à payer hors taxes et toutes taxes comprises (voir : Comprendre son contrat d'eau et sa facture  ).

La facturation doit également comporter une rubrique sur la distribution de l'eau et une sur la "collecte et traitement des eaux usées". Elles se divise en une part fixe liée à l'abonnement et en une part variable calculée en fonction du volume d'eau consommé. Une troisième rubrique comprend les redevances versées à l'Agence de l'eau, en vue de moderniser les réseaux et de lutter contre la pollution.

Depuis janvier 2017, la facture d'eau doit comporter, en cas de tarification proportionnelle au volume d'eau consommé, outre le prix de l'abonnement (part fixe de la facture), celui du coût du litre d'eau consommé toutes taxes comprises (TTC). Auparavant le prix était exprimé en mètres cubes, ce qui était plus difficilement compréhensible pour le consommateur. 
Les factures d'eau établies avec une tarification forfaitaire contiennent toujours le volume, le montant du forfait et le prix du mètre cube d'eau supplémentaire.

Augmentation anormale de la facture

Dès que le fournisseur d'eau constate une consommation du double du volume d'eau moyen consommé lors des 3 dernières années, il doit informer son client, au plus tard lors de l'envoi de la facture d'eau. S'il ne le fait pas, le client n'aura pas à payer l'excédent de la facture. 
Si l'augmentation anormale de la facture d'eau est la conséquence d'une fuite sur une canalisation après le compteur, le client n'a pas à payer la consommation d'eau excédant le double de sa consommation moyenne, à la double condition d'avoir réparé la fuite et de remettre au fournisseur d'eau, dans le mois qui suit la notification faite de la consommation anormale, une attestation d'un plombier prouvant la localisation de la fuite et sa réparation. En l'absence de fuite, il faut demander au fournisseur d'eau de vérifier l'état du compteur: s'il présente un dysfonctionnement, l'excédent d'eau facturé sera remboursé.

Les factures d'eau impayées

Si l'eau est distribuée par la commune, les impayés sont recouvrés par le Trésor public. Il faut attendre 4 ans après un impayé pour qu'il y ait prescription, c'est-à-dire pour que le Trésor public ne puisse plus demander le recouvrement de l'impayé. Si l'eau est distribuée par une entreprise privée, l'impayé se prescrit en 2 ans.

Quoi qu'il en soit, la loi interdit les coupures d'eau suite à des impayés, lorsqu'il s'agit d'une résidence principale.

Litiges: le médiateur de l'eau

En cas de contestation sur une facture d'eau, il faut saisir le médiateur de l'eau, qui offre une médiation gratuite entre le fournisseur d'eau et son client. Dans 85 % des cas, il met fin au désaccord entre les parties. 
Il peut être saisi en ligne, ou par courrier à cette adresse: Médiation de l'eau - BP 40 463 - 75366 Paris cedex 08 (voir: Comment saisir le Médiateur de l'eau ?).

Les recours judiciaires

En cas de litige, sans avoir de besoin de recourir à un avocat, il faut saisir le juge compétent si la somme réclamée ne dépasse pas 4 000 € ou le tribunal d'instance si elle est comprise entre 4 000 € et 10 000 €. Au-delà de cette somme, c'est le tribunal de grande instance qui est compétent et le recours à un avocat est alors obligatoire pour la procédure.

Références juridiques:

c. act. soc. et des fam., art. L.115-3 (sur les coupures d'eau)

Nos conseils : le recours est souvent compliqué et il faut avancer des arguments probants : n'hésitez pas à nous contacter pour une aide au recours sur : soslitiges58@gmail.com

 

Usurpation mediateur energie

Usurpation de la qualité de médiateur d'énergie

Par Le 10/04/2022

 

Démarchage frauduleux : usurpation de la fonction de médiateur de l’énergie

Lors de démarchages par téléphone, des commerciaux prétendent qu’ils sont mandatés par le médiateur national de l’énergie.

Le médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante, rappelle qu’il ne participe à aucun démarchage et ne contacte jamais les consommateurs pour leur proposer des contrats.

Ces mauvaises pratiques commerciales ont également lieu lors de démarchages à domicile. Certains commerciaux se présentent aussi parfois comme représentant le « comparateur officiel ».

Attention à ne jamais donner vos coordonnées bancaires lorsque vous êtes démarchés. Si un commercial vous demande de signer des documents envoyés par mail pendant l’appel, refusez. Prenez le temps de lire l’ensemble des informations communiquées à tête reposée.

Si vous êtes victime d’un abus lors d’un démarchage téléphonique ou à domicile, il vous est possible de signaler l’entreprise sur le site de la DGCCRF prévu à cet effet :  https://signal.conso.gouv.fr/

Linky

Anti-linky

Par Le 08/02/2022

 

Les anti-Linky paieront cher

La Commission de régulation de l'énergie préconise de facturer le coût des relevés de la consommation d'électricité à ceux qui ont refusé le compteur communiquant Linky. La note s'établirait à 50 € pour passer à 64€ par an dès 2025, en plus de la facture habituelle.

Quelque 1,2 million de foyers sont réfractaires à la pose du compteur communiquant Linky chez eux. Compte tenu du coût généré par les relevés d'index des vieux compteurs électriques, la CRE (Commission de régulation de l'énergie) préconise de les facturer pour cette prestation.

1,2 millions d'opposants à Linky

Pour les 10 % du parc des clients qui sont dépourvus de Linky, Enedis assure qu'ils en seront dotés d'ici 2024. Reste que parmi eux, certains sont des récalcitrants, essentiellement pour deux raisons. La première tient au fait que Linky intègre des fonctionnalités permettant d'avoir une connaissance précise de la consommation des ménages, et donc de leur vie privée, avec l'heure du réveil lorsque les lumières s'allument, le moment de la douche avec la mise en route du ballon d'eau chaude ou encore du dîner lorsque le four tourne à plein régime.


La seconde relève d'une crainte pour la santé. Au même titre que les autres appareils électriques, 
Linky émet des ondes électromagnétiques, classées par l'Organisation mondiale de la santé dans la catégorie « possiblement cancérigènes ». Même si l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a estimé que le niveau d'émissions électromagnétiques de Linky est 3 fois inférieur à celui d'un téléviseur et 600 fois inférieur à celui d'une plaque de cuisson à induction, en pratique, des personnes atteintes d'hypersensibilité électromagnétique souffrent depuis la pose du compteur.

Il est donc possible de refuser la pose d'un compteur Linky, mais pour ces clients, Enedis devra maintenir une relève de la consommation par des agents qui se déplaceront à domicile. Ce qui constitue un coût qui devra leur être facturé, estime la CRE depuis plusieurs années. Le plan d'attaque vient d'être établi et il se déroule en deux phases.

La facturation des anti-Linky, en 2 temps

La première étape, appelée « phase transitoire » commencera en 2022 et s'achèvera en 2024. Durant ces deux années, les clients dits « muets » parce qu'ils n'ont pas de compteur Linky et qu'ils n'ont pas communiqué leur consommation pendant plus d'un an seront facturés d'un coût supplémentaire. En pratique cette facturation n'interviendra donc pas avant le 1er janvier 2023, tout en sachant que pendant cette période, il sera permis aux clients de faire des auto-relevés et donc de ne pas devenir « muets ».

Enedis estime un coût moyen de la relève résiduelle des vieux compteurs sur la période à environ 26,34 M€, en prenant en compte le coût relatif des auto-relevés, des appels, des contrôles ciblés et des envois de courriers recommandés destinés aux « muets ». C'est la raison pour laquelle la CRE préconise que les clients qui ne donnent pas signe de vie, se voient facturer un montant supplémentaire de 4,16 €/mois, soit près de 50 €/an.

La seconde phase sera plus sévère parce qu'Enedis estime qu'à partir de 2025, tous ses clients souhaitant être équipés de Linky en auront été dotés, sauf quelques très rares impossibilités techniques qui ne seront pas concernées par la facturation. La CRE considère donc qu'à cette date, un relevé réel des compteurs au domicile des clients devra donc avoir lieu et comme ils seront peu nombreux – environ 1,2 foyer, selon les estimations - la tournée des agents sera plus onéreuse. Les clients opposés au compteur Linky seront ainsi facturés de 5,33 €/mois, soit près de 64 €/an.

Les Français appelés à se prononcer

Le livre de cette future facturation n'est cependant pas définitivement écrit. La CRE qui vient d'émettre ses propositions, ouvre dans le même temps une consultation publique à laquelle les pro comme les anti-Linky peuvent participer. Tous sont appelés à se prononcer sur le principe et le montant de la facturation des clients non dotés du compteur intelligent. Pour exercer son droit au chapitre, il faut répondre à la consultation publique de la CRE sur Linky, avant le 5 janvier 2022, minuit.

Gazpar

Tout savoir sur Gazpar

Par Le 17/11/2021

 

Le compteur électrique Linky a un petit cousin baptisé Gazpar, dédié à la distribution de gaz. Onze questions-réponses pour faire connaissance.

Connaissez-vous Gazpar ? C’est le nom du compteur communicant de couleur jaune orangé que GRDF, gestionnaire de 95 % du réseau de distribution de gaz naturel en France, est en train de déployer.

L’opération vise à remplacer un total de 11 millions de compteurs de gaz entre 2017 et 2023. Plus des deux tiers étaient déjà installés en avril dernier. Des compteurs communicants doivent aussi être installés sur les 5 % du territoire gérés par des entreprises locales de distribution.

  1. Pourquoi installe-t-on Gazpar ?

Le compteur communicant Gazpar assure une relève automatique et quotidienne des index de consommation. Plus besoin de faire passer des releveurs tous les six mois et d’organiser leurs tournées. Gazpar permet donc à GRDF de réaliser d’importantes économies. Il lui donne aussi une meilleure connaissance de son réseau.

Les clients, eux, n’ont plus besoin de se rendre disponibles pour donner accès à leur compteur de gaz s’il est à l’intérieur de leur logement. Leur facture peut aussi être établie à partir de consommations réelles. Il n’y a plus de consommations estimées, qui étaient source de nombreux litiges.

  1. Gazpar permet-il de faire des économies ?

L’installation du compteur ne fait pas faire d’économies. C’est le suivi des consommations et leur comparaison avec d’autres profils similaires qui peuvent permettre aux clients de se rendre compte qu’ils auraient peut-être intérêt à mieux réguler la température, mieux isoler leur logement…

Le suivi peut aussi servir à repérer une consommation anormale, par exemple un chauffe-eau ou une chaudière en activité dans une résidence secondaire inoccupée.


 

  1. Comment communique-t-il ?

Chaque compteur Gazpar communique deux fois par jour par ondes radio (fréquence de 169 MHz) avec un concentrateur installé dans un rayon de quelques kilomètres. Les concentrateurs communiquent avec le système d’information GRDF via le réseau téléphonique.

  1. Est-il possible de refuser Gazpar ?

En principe, non. Le compteur de gaz n’appartient pas au client, il fait partie du réseau de distribution.

S’il est à l’intérieur, il est toujours possible d’en refuser l’accès à l’installateur. La principale conséquence devrait être la facturation du relevé de l’index deux fois par an.

  1. Comment les clients sont-ils informés du changement de compteur ?

Un mois avant, GRDF envoie un courrier au client pour lui annoncer l’arrivée de Gazpar en précisant le nom de l’entreprise partenaire chargée de l’installation.

Deux semaines avant, l’entreprise écrit au client pour lui préciser la date d’intervention et la nécessité d’être présent si le compteur n’est pas accessible. Enfin, deux jours avant l’intervention, l’entreprise envoie un mail ou un SMS de rappel.

  1. Comment se déroule l’installation de Gazpar ?

L’installateur coupe l’alimentation en gaz, relève l’index de l’ancien compteur et le prend en photo. Il est vivement conseillé de vérifier cet index avec lui si vous êtes présent, ou de le noter vous-même avant de quitter votre domicile le jour de l’intervention.

Le technicien supervise la remise en route de l’alimentation si le client est présent. Sinon, il laisse l’alimentation coupée avec une fiche indiquant comment procéder ou comment solliciter une intervention le jour même (entreprise prestataire ou service Urgence sécurité gaz). Elle est gratuite et GRDF incite à y recourir plutôt que de payer l’intervention d’un plombier.

  1. Gazpar fait-il flamber les factures ?

Certains clients se plaignent de factures plus élevées après l’installation de Gazpar. Un mauvais fonctionnement du nouveau compteur n’est jamais exclu, mais c’est plutôt l’ancien compteur qui pouvait éventuellement « sous-compter ».

Il faut aussi s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs sur les index, et notamment sur celui relevé au moment du changement. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à solliciter son fournisseur et le service client de GRDF pour obtenir des éclaircissements.

  1. Quelles données sont-elles collectées ?

Le compteur Gazpar transmet la consommation quotidienne à GRDF, gestionnaire du réseau. Ce dernier confie le total mensuel au fournisseur de gaz pour l’établissement de la facture.

Gazpar a aussi la possibilité d’enregistrer des index toutes les heures. Le service est facturé 1 € par mois. GRDF ne souhaite pas encourager son développement, pour ne pas augmenter ses coûts de stockage et de transmission, et parce qu’il estime inutile ce suivi horaire pour le gaz.

  1. Comment accéder à ses données de consommation ?

Les clients peuvent créer un espace personnel sur le site de GRDF. Il permet d’accéder à leur consommation, de la comparer avec la moyenne d’autres profils similaires, ou encore de fixer un seuil qu’ils souhaitent ne pas dépasser.

Résidence principale ou secondaire

Dans la procédure pour créer un espace personnel sur son site, GRDF impose de préciser si le logement est une résidence principale ou secondaire. Nous avons fait part de notre étonnement au distributeur, qui nous a répondu, fin mai, qu’il avait justement prévu de faire évoluer son questionnaire à la rentrée, à la suite de réactions de clients. La question devrait continuer à être posée, mais la réponse ne sera plus exigée.

Certains fournisseurs de gaz ou des sociétés spécialisées dans le « coaching conso » ou les « économies d’énergie » proposent également un suivi de consommation, sur une appli ou un compte en ligne. Ils doivent obtenir l’autorisation du client pour récupérer ses données quotidiennes.

  1. Combien Gazpar coûte-t-il ?

Le déploiement de Gazpar représente un investissement d’un milliard d’euros. Il est en partie compensé par les économies réalisées sur les tournées des releveurs. Le reste est payé par les consommateurs, à raison de 2 à 3 € par an et par client.

 

  1. Que deviennent les anciens compteurs ?

Les 11 millions de compteurs remplacés par Gazpar font l’objet d’un recyclage. Stockés dans des bennes par les entreprises de pose, ils sont récupérés par deux prestataires (Praxy et Sita). Selon GRDF, la filière permettrait de réutiliser environ 80 % des matériaux des anciens compteurs.

Hausse gaz

Stop à la hausse des énergies

Par Le 06/10/2021

Le prix du gaz augmente de manière spectaculaire au 1er octobre 2021 : +12,6%. Quelles sont les raisons de cette nouvelle hausse ? Comment se protéger ? Ces hausses vont-elles se poursuivre dans les prochains mois ?

Augmentation du prix du gaz : +12,6% au 1er octobre 2021

Le prix du gaz en France subit sa plus forte hausse de ces 15 dernières années : +12,6%Les tensions sur les marchés internationaux sont la principale cause de cette augmentation si forte.

Depuis janvier 2021, la hausse est de 57%, dont 25% sur les 3 derniers mois. Cette année 2021 est donc exceptionnelle dans le mauvais sens du terme.

Impact de la hausse sur les consommateurs

La hausse concerne les 3 millions de ménages qui ont souscrit au tarif réglementé du gaz. Sont touchés également les ménages qui ont souscrit à une offre de marché, c'est-à-dire une offre concurrente car les fournisseurs vont répercuter cette hausse sur leurs tarifs.

Les seuls qui ne vont pas subir cette nouvelle hausse sont les consommateurs qui ont souscrit une offre à prix fixe.

Voici dans le détail l'impact de cette augmentation selon l'utilisation qui est faite du gaz :

  • +4,5 % pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson ;
  • +9,1 % pour ceux qui l'utilisent pour la cuisson et l'eau chaude ;
  • +14,3 % pour les ménages qui se chauffent au gaz.

De nouvelles augmentations du prix du gaz à venir ?

Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, avait prévenu : ces augmentations risquaient de continuer dans les prochains mois. Les experts s'attendaient de nouvelles hausses du prix du gaz en novembre et décembre 2021 ainsi qu'en janvier et février 2022.

Cependant, lors d'une allocution télévisée le 30 septembre dernier, le Premier Ministre Jean Castex a annoncé une série de mesures pour endiguer les hausses du prix de l'énergie. Il a prévenu de la mise en place d'un "bouclier tarifaire", c'est-à-dire un système de lissage des prix. Concrètement, la hausse du prix du gaz en octobre sera donc la dernière de l'année 2021.

Les hausses à venir sur le prix du gaz seront donc reportées au printemps 2022, à partir d'avril. Le but est ainsi d'éviter une augmentation des tarifs trop brutale pour les ménages.

Comment se protéger face à cette augmentation du prix du gaz

Sur le marché, il existe les offres de gaz à prix variable et à prix fixe :

  1. Les offres à prix variable suivent les évolutions du tarif réglementé de gaz. Ces offres vont donc augmenter mécaniquement de 12,6% en moyenne, quel que soit le fournisseur.
  2. Les offres à prix fixe ont un prix du gaz qui est bloqué dès la souscription et qui est maintenu pendant toute la durée du contrat. Cette durée varie entre 1 et 4 ans en général. Les particuliers qui ont souscrit à cette offre ne subissent donc pas cette nouvelle hausse.

Les offres à prix fixe sont donc LA bonne solution pour se protéger face aux hausses à venir.

Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il autant ?

La France importe à 99% le gaz qu'elle consomme. Le gaz naturel s'achète sur le marché de gros. Or, les prix sur ces marchés internationaux sont en forte hausse pour plusieurs raisons :

  • Une hausse de la demande de gaz en Chine : la Chine profite en ce moment d'une forte reprise de son économie suite à la pandémie de Covid-19. La demande de gaz est donc en hausse. Les prix du gaz étant plus élevés en Asie qu'en Europe, les principaux pays producteurs de gaz dans le monde (États-Unis et Pays du Golfe) préfèrent envoyer leur gaz à Chine plutôt qu'en Europe. Notre continent a donc moins de gaz disponible pour faire face à sa propre demande.
  • La nécessité pour l'Europe de devoir reconstituer ses réserves : le dernier hiver a été particulièrement rugueux en Europe et les réserves sont exceptionnellement basses. Les pays européens sont donc en train de reconstituer leurs réserves de gaz, engendrant une hausse de la demande. 
  • Les exportations de gaz vers l'Europe ne suivent pas le rythme de la demande : notre partenaire le plus fiable, la Norvège, a subi un incendie dans ses installations l'année dernière. Cet incendie affecte encore gravement les livraisons de gaz à destination de l'Europe. Quant à la Russie, pour des raisons géopolitiques, elle est suspectée de limiter ses exportations vers l'Europe pour gonfler artificiellement les prix. 

Source : Sélectra Octobre 2021

Le même raisonnement, consistant à vous conseiller d’opter pour une offre à prix fixe , vaut pour l’électricité.

SOS Litiges 58 est à votre écoute , pour vous conseiller, et si besoin vous inviter à participer à un groupement d’achat, à condition de vous en inquiéter très rapidement :   soslitiges58@gmail.com    06.50.00.77.31

Conso electrique

Astuces pour une baisse de votre consommation électrique

Par Le 07/08/2021

 

25 conseils efficaces pour faire des économies d’électricité

Découvrez différentes astuces à mettre en œuvre dans votre logement pour diminuer votre consommation… et son impact sur l’environnement.

Sommaire

La consommation d’électricité par les ménages et les entreprises en France est descendue l’année dernière à son plus bas niveau depuis 2010, a annoncé mercredi 12 février Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale d’EDF. 

Alors que les foyers utilisent leurs radiateurs pour combattre le froid hivernal, découvrez 5 conseils efficaces pour réduire le montant de votre facture d’électricité et les effets de votre consommation sur l’environnement.

Chauffage

Pour alléger vos dépenses de chauffage, le Médiateur national de l’énergie donne les recommandations suivantes :

  • Évitez de surchauffer votre logement, en maintenant la température à 19° C dans le salon et à 16°C dans les chambres ;
  • Éteignez les radiateurs quand vous ouvrez les fenêtres pour aérer ;
  • Diminuez le chauffage dans les pièces inoccupées ;
  • Purgez régulièrement les radiateurs ;
  • Faites chaque année entretenir votre chaudière par un professionnel, comme vous en avez d’ailleurs l’obligation ;
  • Installez un système de régulation et de programmation du chauffage. L’idée est de baisser le chauffage lorsque vous êtes absent et qu’il remonte à température quelques minutes avant votre heure habituelle d’arrivée. 

Selon le Médiateur national de l’énergie, en diminuant la température de 1° C en moyenne, vous réduisez de 7 % votre consommation d’électricité... et donc le montant en euros en bas de votre facture. 

Eau chaude

Pour baisser le coût de l’électricité lié à l’eau chaude sanitaire, vous pouvez régler la température entre 55° C et 60°C, ce qui vous permet d’ailleurs de supprimer le risque de brûlure.

Il est également possible :

  • D’isoler les tuyaux et le ballon d’eau chaude ;
  • D’installer un mitigeur ou un robinet thermostatique.

Appareils électriques

Vous pouvez éteindre et débrancher les appareils électriques (télévision, chaîne hi-fi, ordinateur, etc.) ainsi que les chargeurs de téléphone portable lorsque vous ne vous en servez pas : éteints mais branchés, ils consomment encore. 

Ne laissez jamais vos appareils en mode veille. D’après le Médiateur national de l’énergie, la consommation en veille est susceptible de représenter jusqu’à 10 % de votre facture d’électricité hors chauffage. 

Astuce

Installez une multiprise à interrupteur pour votre hi-fi, télévision, box, consoles de jeux, etc. Vous éteindrez tous ces appareils d'un seul geste. Généralement, ils sont aujourd'hui en mode veille permanente pour que vous les rallumiez avec vos télécommandes. 

Lumière

Dépoussiérez les lampes et abat-jour pour améliorer la luminosité. Éteignez la lumière lorsque vous quittez une pièce.

Achetez des lampes à LED (diode électroluminescente) : faiblement consommatrices, elles éclairent durant quelque 40 000 heures.

Électroménager

Cuisine

Installez vos congélateur et réfrigérateur le plus loin possible des sources de chaleur, que constituent par exemple le four ou une fenêtre ensoleillée.

Ne mettez pas d’aliments encore chauds dans votre congélateur ou dans votre réfrigérateur. Dépoussiérez les grilles arrière de ces appareils. Dégivrez dès que le niveau de la couche de givre est supérieur à 3 millimètres. Nettoyez les joints des portes et changez-les si besoin.

Couvrez les casseroles quand vous faites bouillir de l’eau, ce qui vous permet de diviser par 4 votre consommation d’énergie.

Si vous souhaitez nettoyer votre four par pyrolyse, faites-le à la fin d’une cuisson : vous profitez de la chaleur déjà produite.

Lave-linge

Remplissez entièrement votre machine avant de la mettre en marche. 

Lavez votre linge à basse température. Vous économisez 25 % d’énergie en lavant à 40° C plutôt qu’à 60° C.

Dans la mesure du possible, faites sécher votre linge à l’air libre, le sèche-linge consommant beaucoup d’énergie. Si vous devez utiliser cet appareil, essorez bien les vêtements avant.

Lave-vaisselle

Remplissez entièrement votre machine avant de la mettre en marche. Réglez-la sur « Eco ». Nettoyez souvent les filtres et les joints de porte.

Utilisez des accessoires

Divers accessoires peu coûteux vous aident à faire des économies.

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) recommande de disposer de plusieurs thermomètres (moins de 10 € l’unité), à placer dans le congélateur, le réfrigérateur et dans les différentes pièces de votre logement, pour savoir si la température est adéquate et modifier le niveau de chauffage en cas de nécessité.

Une multiprise à interrupteur (5 à 15 €) vous permet d’éteindre en même temps tous vos équipements en veille.

Une prise programmable mécanique (moins de 10 €) vous aide à automatiser la mise en marche et l’arrêt de vos appareils électriques.

Enfin, un wattmètre (autour de 20 €) est utile pour mesurer la consommation d’un appareil électrique branché.

Absence de votre logement

Laissez les volets et les rideaux fermés lorsque vous vous absentez de votre logement en journée, pour conserver la chaleur.

Si vous devez quitter votre logement pour une durée supérieure à une journée, débranchez tous les appareils électriques et arrêtez la production d’eau chaude en coupant le ballon d’eau chaude.

Source : dossier Familial 02/2020

Fournisseurs d energie

Participez vite à un groupement d'achat de l'énergie

Par Le 01/08/2021

 

 

Votre pouvoir d’achat baisse.

Stop aux hausses du gaz et de l’électricité !

Participez à un groupement d’achat !

Défendez votre budget familial !

Variation de l'indice des prix, France entière

 

 

 

Pondération

Juin 2021
Variation/1 mois

Juin 2021
Variation/1 an

Ensemble

100 %

+ 0,1 %

+ 1,5 %

Ensemble hors tabac

98 %

+ 0,1 %

+ 1,4 %

Ensemble hors loyer et tabac

91 %

 + 0,1 %

+ 1,4 %

 

 

Plus fortes hausses et baisses

 

Les 5 plus fortes hausses sur un an

Transport maritime de passagers

+ 23,6 %

Combustibles liquides

+ 19,6 %

Essence

+ 16,8 %

Gaz naturel et gaz de ville

+ 16,7 %

Gazole

+ 16,2 %

 

 

Les 5 plus fortes baisses sur un an

Autres produits médicaux non classés ailleurs

- 27,5 %

Transport aérien intérieur

- 13,0 %

Transport aérien international

- 10,0 %

Cantines

- 6,6 %

Légumes frais, hors tubercules

- 6,3 %

Source : Institut National de la Consommation 07/2021

Si vous désirez changer de fournisseur d’énergie et bénéficier d’un contrat à durée fixe pendant 1 an et ainsi échapper aux hausses prévisibles du gaz et de l’électricité, rejoignez-vite notre Association avant le 20 août et participez à un groupement d’achat.

soslitiges58@gmail.com                     06.50.00.77.31

Electricite

Le prix de l'électricité va flamber

Par Le 31/05/2021

 

 

Explosion des factures : la nécessité d’une nouvelle régulation en toute transparence

Alors que les discussions autour du devenir d’EDF se déroulent dans une déplorable opacité, l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui une étude exclusive qui tire le bilan de l’actuelle régulation du marché, à l’origine des fortes hausses tarifaires frappant les consommateurs. Compte tenu de l’importance cruciale de l’organisation de la concurrence sur le prix de l’électricité, l’UFC-Que Choisir demande un moratoire sur le projet de restructuration d’EDF et la mise en place d’un débat public sur le devenir de la régulation du marché, au cours duquel l’association exigera la transparence sur les coûts réellement supportés par EDF pour sa production nucléaire, et défendra notamment le maintien d’un tarif réglementé de vente, aujourd’hui menacé.

 

LES TARIFS EN HAUSSE DE 50 % EN 10 ANS !

En augmentant de 1,61 % le 1er février 2021, le tarif réglementé de vente de l’électricité (TRV) a prolongé une dynamique quasi continue d’inflation depuis 2010, affectant fortement le pouvoir d’achat des consommateurs. A titre d’illustration, un ménage moyen chauffé à l’électricité (1) au TRV aura vu passer sa facture d’électricité de 1019 € à 1522 € entre 2010 et 2020 (+ 49,4 %) (2).

Si la fiscalité (qui couvre aujourd’hui le tiers de la facture) est souvent pointée du doigt pour expliquer la cherté de l’électricité, force est de constater que ce n’est pas son augmentation, bien que réelle (3), qui est la principale cause de cette explosion tarifaire. En effet, l’étude de l’UFC-Que Choisir souligne qu’en moyenne le tarif hors taxes du TRV a augmenté de 40 % en 10 ans, un chiffre plus de trois fois supérieur à l’inflation sur la période (12,4 %) !

 

UNE RÉGULATION DU NUCLÉAIRE QUI ENTRETIENT ET AMPLIFIE LA SPIRALE INFLATIONNISTE

 

Le plus frappant dans la croissance du prix HT du TRV est qu’elle se concentre sur les trois dernières années, qui représentent à elles-seules la moitié de l’inflation depuis 2010. Si la hausse des coûts de transport et de distribution de l’électricité participe grandement au phénomène, c’est surtout celle des coûts liés à l’approvisionnement en énergie qui explique la dynamique haussière la plus récente. Ainsi, de 2018 à 2019, cette composante du TRV a augmenté de 15,2 % !

Or c’est l’organisation même du marché de l’électricité qui est responsable de cette augmentation. Tout d’abord du fait même de la méthodologie de fixation du TRV qui, depuis 2015 et l’établissement de la formule par « empilement des coûts », a été érigé en prix plafond du marché. Ensuite en raison de la régulation du nucléaire, à travers le dispositif ARENH (qui permet aux fournisseurs alternatifs d’acheter s’ils le souhaitent, à un prix régulé, de l’électricité produite par les centrales nucléaires d’EDF). Le rationnement de la quantité d’électricité ainsi disponible a poussé les prix tant du TRV que des offres de marché à croître artificiellement, et frapper très concrètement les consommateurs.

 

UNE FUTURE RÉFORME AUX ENJEUX CONSIDÉRABLES, ET POURTANT PRÉPARÉE DANS L’OPACITÉ

 

Si la situation actuelle est inquiétante, le projet de nouvelle régulation du nucléaire, présenté il y a plus d’un an et toujours en négociation, montre que le pire est peut-être à venir. Non seulement l’absence de mention du TRV montre que son maintien est fortement menacé, mais en plus le silence sur le futur tarif de l’accès au nucléaire laisse craindre de fortes hausses tarifaires, alors qu’EDF a la volonté de le faire augmenter de 26,2 % (4) pour compenser ses dérives financières, notamment dans la construction de l’EPR de Flamanville, dont le coût initial est déjà multiplié par 5 !

Alors que la transparence devrait être faite sur les coûts réels de production de l’électricité d’origine nucléaire, le gouvernement, EDF et la Commission européenne prennent pourtant le parti de négocier dans l’ombre les contours de la future organisation du marché, dans le cadre du projet de réorganisation des activités d’EDF et veulent ainsi l’imposer à tous. Comment accepter cette situation, alors que tout justifierait que les consommateurs – les principaux concernés par les conséquences financières du fonctionnement du marché de l’électricité – soient pleinement associés à l’élaboration de la prochaine régulation ?

 

Compte tenu des constats dressés, l’UFC-Que Choisir demande un moratoire sur les discussions tripartites engagées par le gouvernement, EDF et la Commission européenne sur la nouvelle régulation du nucléaire, et la mise en place d’un débat public sur le devenir de cette régulation, sur la base d’une transparence sur les coûts réellement supportés par EDF pour produire son électricité d’origine nucléaire.

Dans ce cadre, l’UFC-Que Choisir défendra :

  • Le maintien d’une régulation de l’accès à l’énergie d’origine nucléaire produite par EDF à un tarif reflétant les coûts réels de production du nucléaire et excluant toute prise en compte des coûts en lien avec les dérives financières liées à l’EPR de Flamanville ;
  • Le maintien d’un tarif réglementé de vente de l’électricité, ce tarif devant être orienté vers les coûts de fourniture réellement supportés par EDF.

Enfin, dans l’attente de la mise en place d’une nouvelle régulation de l’accès au nucléaire, l’UFC-Que Choisir demande au gouvernement un déplafonnement immédiat des volumes d’ARENH accessibles par les fournisseurs alternatifs, pour mettre un coup d’arrêt à la spirale inflationniste actuelle.

 

NOTES

(1) Précisément une consommation annuelle de 8 500 kWh (4 590 kWh en heures pleines et 3 910 kWh en heures creuses) avec un abonnement en 9 kVA.

(2) Source : CRE.

(3) La fiscalité pesait pour 26 % de la facture en 2010 (source : Insee).

(4) Alors que le prix de l’ARENH, facturé par EDF à ses concurrents est fixé à 42 €/MWh par les pouvoirs publics (sans avoir jamais été objectivé), des informations dans la presse ont mentionné qu’EDF souhaitait voir ce prix monter à 53 €/MWh.

Chauffage electrique

Le chauffage électrique est hors de prix

Par Le 06/02/2021

 

 

Une étude basée sur plus de 10 000 factures de chauffage envoyées par les ménages confirme de grosses disparités de prix en fonction des énergies utilisées. Souvent épinglé, le chauffage électrique demeure le plus excessif.

 

L’étude est signée Effy, un organisme qui finance des travaux de rénovation énergétique chez les particuliers en complément de MaPrimeRénov’, via un mécanisme qui repose sur les certificats d’économie d’énergie. Effectuée à partir des 10 824 montants de factures de chauffage communiqués à son site, elle concerne exclusivement des maisons individuelles et elle est très instructive pour les propriétaires et les futurs acquéreurs ou locataires.

 

On y apprend que les ménages ont en moyenne dépensé 1 684 € sur l’année pour se chauffer. C’est même 2 108 € pour ceux qui se chauffent au fioul, mais il faut se méfier de ce chiffre, car il est biaisé. On sait en effet que les habitations équipées d’une chaudière fioul se situent dans des zones non desservies par le réseau de gaz naturel, autrement dit hors des villes. Compte tenu de leur situation en zone rurale, il s’agit en général de grandes maisons. Leur surface moyenne est ainsi de 142 m2 dans les simulations faites sur le site d’Effy, alors que celle des maisons chauffées à l’électricité est seulement de 112 m2.

 

Si bien que pour avoir une idée précise du prix du chauffage, il faut ramener les montants au prix du m2 chauffé. Comme on pouvait s’y attendre, le chauffage électrique reste alors le plus excessif, avec un prix de 16 €/m2 chauffé, juste devant le fioul qui est à 15 €/m2. Le chauffage central au gaz se situe à un prix nettement plus abordable, soit 11 €/m2 chauffé, et le bois encore moins cher, à 9 €/m2.

 

La volonté du gouvernement de faire passer tous les logements neufs à l’électricité en y interdisant le chauffage au gaz a donc de quoi inquiéter d’autant plus que son prix ne fait qu’augmenter. Et au vu notamment des déboires financiers du réacteur EPR de Flamanville, qui pourrait finalement coûter 19 milliards d’euros selon la Cour des comptes au lieu des 3,4 milliards initialement prévus, la hausse est assurément partie pour durer.

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Le point sur l'escroquerie d'Energy Green

Par Le 14/12/2020

 

 

Notre Association SOS LITIGES 58 pourrait très bien s’appeler ce soir SOS ENERGY GREEN ARNAQUES

puisque 10 victimes nous ont déjà consulté.

Elles sont probablement les arbres qui cachent la forêt selon nos informations confidentielles obtenues des autorités.

Les victimes décrivent souvent un scénario assez semblable de l’escroquerie qu’elles ont vécue avec de petites variantes.

Mais il y a un fil conducteur nous semble -t-il :

-elles sont très attachées à la personnalité du ou des commerciaux auxquels elles ont eu à faire avec l’envie d’en découdre pour s’être fait avoir : nous pensons qu’il faut dépasser ce côté affectif ou émotionnel.

-en effet, il est évident que ces préposés ont obéi à une escroquerie bien rodée, bien huilée par le dirigeant de l’Entreprise ENERGY GREEN

-que leurs patronymes sont des fausses identités pour ne pas être identifiables (d’ailleurs ils n’ont fourni aucune carte de visite ou n’ont présenté des cartes d’identité officielles)

-leurs portables sont des portables d’opportunité et ensuite ils disparaissent comme leurs boîtes mails construites pour l’occasion. C’est assez facile d’ouvrir un identifiant-mail et de le fermer.

-le site Internet de l’Entreprise disponible un moment pour vanter les vertus de l’Entreprise a été fermé en novembre 2020.

-les plaquettes commerciales présentées et fournies inspirent un monde environnemental de demain sauf que l’Entreprise ne possède pas les labels qu’elle affiche abusivement.

-les promesses d’aides financières sont toujours verbales mais sont mensongères puisque ENERGY GREEN ne possédant pas les labels réglementaires, et elle le sait, trompent ses clients qui n’auraient jamais signé sans ces aides.

-ensuite les clients montrent leur empressement à ne pas recevoir ces aides. Les commerciaux sont payés pour inventer des excuses, des retards, mais vérifications a posteriori auprès de l’ANAH et de Prime Energie EDF, les dossiers sont vides et les clients ne percevront aucune aide financière, la boucle est bouclée.

-et brutalement, les clients malgré des réclamations par mails, par courriers officiels adressés au site qui n’est qu’un terrain pour gens du voyage, sont désemparés.

 

Quelle est la situation au 14/12/2020 pour les victimes ?

-de source confidentielle, notre Association a appris que la Répression des Fraudes ainsi que les Gendarmeries rencontre des difficultés pour joindre le dirigeant de l’Enterprise convoqué pour s’expliquer. Cela c’est pour le dossier pénal.

-Notre Association met la pression sur la DCSPP de l’Isère pour que le Procureur de la République ouvre une enquête judiciaire, rien aussi que pour arrêter l’hémorragie de l’escroquerie.

-Nos informations toujours confidentielles nous laissent à penser que le dirigeant aurait affirmé avoir déposé le bilan.

 

Faut-il s’inquiéter d’un dépôt de bilan stratégique ?

Sauf avis contraire de vos avocats, l’ouverture d’une procédure collective éventuelle (Redressement ou Liquidation Judiciaire) ne devrait pas vous empêcher d’engager une procédure civile contre l’Entreprise ENERGY GREEN dès lors où votre action n’aurait pas pour objectif la condamnation au paiement d’une créance mais celui d’obtenir la nullité du contrat.

Au surplus, l’action pénale à travers vos dépôts de plainte ne devrait pas être affectée non plus par l’ouverture d’une procédure collective.

 

Que conseillons-nous ?

D’établir un diagnostic personnalisé pour rechercher toutes les chances d’un succès judiciaire.

Les éléments que nous avons réunis à ce jour nous permettent d’espérer des chances sérieuses de succès judiciaire et notre avis devra être conforté par des professionnels du droit.

 

Pour établir ce diagnostic ?

 

soslitiges58@gmail.com

  • Vous établissez une chronologie parfaite des évènements du démarchage à la situation actuelle
  • Vous joignez toutes les pièces utiles (contrats, écrits, sms, mails. photos éventuelles …)

Si votre dossier est complet, vous recevrez dans la journée notre diagnostic vous expliquant les procédures à suivre, les preuves à réunir, des conseils pratiques …..

 

Nos précédents articles :

http://sos-litiges-58.e-monsite.com/blog/mutuelle-de-sante/arnaque-geante-de-engie-green-europe.html

http://sos-litiges-58.e-monsite.com/blog/mutuelle-de-sante/energy-green-arnaque.html

20201211 62910

ENERGY GREEN ARNAQUE

Par Le 11/12/2020

 

Dans notre dernière publication nous vous avons alerté sur l’Entreprise ENERGY GREEN qui sévit aussi sous le nom commercial de ENGIE GREEN EUROPE, un nom bien choisi pour tromper les clients qu’elle utilise pour faire croire qu’elle est un grand fournisseur d’énergie

http://sos-litiges-58.e-monsite.com/blog/mutuelle-de-sante/arnaque-geante-de-engie-green-europe.html

 

De qui s’agit-il ?

 

Une Entreprise qui vend des pompes à chaleur et des ballons thermodynamiques à des prix excessifs en se comportant d’une manière frauduleuse quand elle démarche ses futures proies à domicile.

 

Combien de victimes a-t-elle fait ?

 

À ce jour, nous les recensons sur tout le territoire mais on peut avancer un minimum de 50 victimes.

Fait nouveau depuis hier : un foyer nivernais s’est manifesté mais rien n’empêche de penser que cette Entreprise de passage ait fait son « marché » dans notre Département.

 

Quelle mécanique d’escroquerie utilise-t-elle ?

 

Les cas sont variables mais on retrouve des traits communs.

  • Elle affiche sur ses plaquettes commerciales et son contrat le label RGE (reconnu garant de l’environnement) et le label Qualibat alors qu’elle n’est pas titulaire de ces labels de qualité
  • Or ce critère RGE est indispensable pour obtenir les aides financières de l’Etat (qui peuvent aller jusqu’à 50 % du coût de l’équipement).
  • Elle fait croire aux clients qu’ils vont être bénéficiaires de ces aides et qu’elle va s’occuper de tout : le coût devenant en apparence intéressant les clients signent.
  • En réalité, l’équipement installé elle ne constituera jamais de dossiers pour les aides et les clients ne toucheront jamais ces primes.
  • Plus grave, l’Entreprise fait signer un crédit CETELEM à un taux non compétitif pour le montant total de l’équipement qui est lui-même cher
  • L’installation est sous-traitée par une main d’œuvre roumaine non qualifiée qui arrive dans un fourgon blanc non pourvu de publicités dont la plupart ne parle pas français
  • Souvent l’équipement est défectueux ou a des pannes ou des coupures d’électricité ou des fuites apparaissent
  • Le service après-vente s’éteint très vite ainsi que les portables des commerciaux, leurs adresses-mails sont inaccessibles ainsi que leur site Internet fermé depuis Novembre.
  • Les courriers adressés au siège social reviennent avec la mention « n’habite pas à l’adresse indiquée. »
  • Les commerciaux ont disparu car ils avaient donné des fausses identités, changent de portables et d’adresses-mails.
  •  

Que faire si on est démarché ?

Surtout ne rien signer et signaler leur présence à la DDCSPP du Département (1Rue de Ravelin à Nevers) ou à notre Association

 

Que faire si on a été victime ?

 

Saisir une Association de défense des consommateurs

Procéder à un signalement à la DDCSPP de la Nièvre 1, rue du Ravelin BP 54 58020 NEVERS CEDEX Tél. : 03.58.07.20.30. (ou celle de votre Département hors Nièvre)

Déposer plainte auprès d’une Gendarmerie ou du Commissariat

Les victimes s’organisent sur les réseaux sociaux

https://www.facebook.com/groups/776087452877203

https://www.facebook.com/groups/679001082729285

Heures creuses

Heures creuses, tous à votre calculette !

Par Le 30/10/2020

 

Les consommateurs d’électricité doivent choisir à l’abonnement entre le tarif de base ou l’option heures creuses /heures pleines. Dans ce dernier cas (les heures creuses ), cela permet d’optimiser le fonctionnement du ballon d’eau chaude, de la machine à laver ou du lave-vaisselle la nuit .

Or, 60 Millions de consommateurs vient de publier une analyse que même les gros consommateurs sont perdants à utiliser les heures creuses la nuit et perdent 30 à  50 € par an , par rapport au tarif de base.

Globalement, les consommateurs ont intérêt à le vérifier sur la calculatrice disponible sur le site du médiateur national de l’énergie :        www.energie-info.fr 

      rubrique Comparateur et outils 

       puis Tous les outils, calculettes et simulateur

       puis Calculette

Si vous découvrez que vous êtes perdant, n’hésitez pas à demander à revenir au tarif de base.

Vous pouvez toujours tenter de demander un dédommagement via notre Association SOS LITIGES 58 , nous n’hésiterons pas si besoin à exercer en votre nom un recours devant le Médiateur national de l’énergie pour défaut de conseil.

soslitges58 @gmail.com                       06.50.00.77.31                      03.86.38.22.03

Fournisseur d electricite

Changer vite de fournisseur d'électricité

Par Le 22/10/2020

 

Actuellement, le changement de fournisseur d’électricité est GRATUIT, simple  et possible à tout moment.

Il est sans risque si vous veillez à choisir un contrat à prix fixe avec un tarif plus compétitif .

Mais cela pourrait n’être bientôt plus le cas.

Dans le cadre de la transposition d’une directive européenne  sur les règles communes du marché de l’électricité, une Ordonnance est en passe de remettre en cause ce précieux acquis.

Le processus pourrait permettre aux Entreprises du secteur de mettre en place des périodes d’engagement.

Concrètement, les usagers voulant quitter leurs fournisseurs auraient à s’acquitter de frais de résiliation correspondants aux mensualités restantes afférentes au financement de ces dispositifs.

Un sérieux coup de frein pour ceux qui voudraient changer de fournisseur pour réaliser des économies financières.

A SOS LITIGES 58, nous recommandons aux consommateurs de changer rapidement de fournisseur surtout s’ils sont au tarif réglementé (EDF-ENGIE ) et de faire jouer la concurrence pendant qu’il en est encore temps  et SANS FRAIS.

Le changement est simple, facile et sans risques si on choisit un tarif à prix fixe.

N’hésitez pas à nous contacter :     soslitiges58@gmail.com    06.50.00.77.31 ou  03.86.38.22.03

Factures d energie

Factures d'énergie pendant la crise

Par Le 05/05/2020

En cette période de crise liée au Coronavirus, le paiement des factures d’électricité ou de gaz peut s’avérer plus difficile qu’en temps normal.

Certains fournisseurs d’énergie ont également annoncé des mesures concernant le paiement des factures.

Le prolongement de la trêve hivernale

La trêve hivernale, qui a lieu habituellement du 1er novembre au 31 mars chaque année, est prolongée jusqu’au 31 mai 2020. Ainsi, si vous ne pouvez pas payer votre facture pour votre résidence principale, les fournisseurs d’énergie, EDF, Engie, Total direct énergie, Eni ou la trentaine d’autres fournisseurs, ne pourront pas couper votre fourniture d’énergie, gaz naturel et électricité.

Dans le cas de l’électricité, les fournisseurs peuvent cependant pratiquer une réduction de puissance. Si votre abonnement est de 6 kVA ou plus, vous serez limité à 3 kVA. Cette puissance permet le fonctionnement des appareils usuels quotidiens (réfrigérateur et congélateur, appareils électroniques …) ajouté à un gros appareil tel qu’un chauffage, un lave-linge, le chauffe-eau … mais tous ces appareils ne pourront pas fonctionner en même temps. Le compteur sautera. Si votre abonnement est déjà de 3 kVA vous serez alors limité à 1 kVA..

 Le prolongement de la trêve hivernale ne signifie pas que vous pouvez ne pas payer vos factures. Vous êtes toujours redevable de votre facture. A la fin de la trêve le 31 mai 2020, les fournisseurs pourront de nouveau couper votre alimentation en énergie.

Le chèque énergie

Les chèques 2019 bénéficient d’une durée d’utilisation élargie de 3 mois supplémentaires et pourront donc être utilisés jusqu’au 23 août 2020 inclus. S’ajoute à cela, la prorogation des droits associés de 3 mois également.

De plus, les fournisseurs ont l'interdiction de facturer des frais liés à un rejet de paiement aux bénéficiaires du chèque énergie.

Les dispositifs mis en place par les fournisseurs d’énergie

Les principaux fournisseurs d’énergie, EDF et Engie, ont annoncé différentes mesures face à la crise sanitaire.

Pour tous ses clients, Engie prolonge les délais de paiement et n'applique des pénalités de retard de paiement qu'au-delà de 40 jours (au lieu de 20 jours habituellement) pour prendre en compte les impacts du Covid-19 sur les délais postaux.

De son côté, EDF suspend toutes les pénalités de retard pour tous ses clients particuliers jusqu’au 1er septembre 2020. Le fournisseur va plus loin en suspendant toute réduction ou interruption de la fourniture d’électricité et de gaz jusqu’à la même date.

Engie a également annoncé le remboursement de 2 mois d’abonnement (avril et mai) en électricité pour 600 000 foyers « aidés ». Cette aide concerne les foyers ayant déjà bénéficié d’un chèque énergie ou d’une aide du Fonds de Solidarité Logement (FSL) et ayant souscrit un contrat d’électricité chez Engie avant le 1er avril et toujours en vigueur le 30 avril 2020.

Par ailleurs, les deux fournisseurs assurent avoir assoupli leurs modalités de paiement notamment pour leurs clients en situation de difficultés financières. Ils s’engagent à traiter au cas par cas les situations difficiles, par exemple en proposant des échéanciers de paiements adaptés.

Que faire en cas de difficultés ?

L’allongement de la trêve hivernale donne le temps de trouver des solutions en cas de retard de paiement, dû par exemple aux délais postaux, rallongés pour cause de crise de coronavirus.

En premier lieu, contactez votre fournisseur. Il peut vous proposer une solution simple, comme l'étalement des paiements, si vos difficultés sont passagères. Si vos problèmes financiers sont plus sérieux, vous pouvez peut-être bénéficier des aides du fonds de solidarité pour le logement (FSL).

Si vous ne bénéficiez pas des aides, vous devrez payer l'ensemble de votre facture à la sortie de la trêve hivernale (le 31 mai 2020) sous peine de voir votre énergie coupée. Dans tous les cas, les fournisseurs doivent tenir à disposition des consommateurs en difficulté les coordonnées des services sociaux du département et, le cas échéant, des services sociaux communaux.

D’autres acteurs comme votre caisse de retraite, la CAF (Caisse d’allocations familiales) ou un Point conseil budget (PCB) peuvent également vous aider. N'hésitez pas à demander conseil à une association de consommateurs.

 Fournisseurs, services sociaux, associations de consommateurs … de nombreux acteurs de la vie économique fonctionnent avec un effectif réduit en cette période de confinement. Il vous faudra surement vous armer de patience et réessayer plusieurs fois avant d’obtenir une personne au téléphone ! Dans la mesure du possible, contactez-les par courriel.

Source INC avril 2020

 

Arnaques sur les energies

Attention aux arnaques (gaz et électricité) !

Par Le 11/04/2020

 

 

Découvrez comment repérer les abus commis au détriment des consommateurs par les professionnels de la fourniture d’électricité et de gaz.

 

  1. Avant la souscription d’un contrat
  2. Après la souscription d’un contrat
  3. Contacts

Le Médiateur national de l’énergie souhaite l’interdiction du démarchage à domicile pour la fourniture d’électricité et de gaz. Olivier Challan Belval a publié lundi 24 février un communiqué pour réclamer cette mesure, « au moins pendant la période à venir, très sensible avec la fin des tarifs réglementés de vente de gaz naturel en juillet 2023 ».

Cette recommandation rappelle que certains professionnels commettent des abus, profitant de la possibilité laissée aux consommateurs de changer d’opérateur. Voici un tour d’horizon des principaux problèmes subis dans le secteur. Et des clés pour les repérer.

 

Avant la souscription d’un contrat

 

Offres des démarcheurs à domicile

 

« Pour éviter les arnaques, le plus simple est de ne pas ouvrir sa porte à un démarcheur ou de ne pas signer un contrat qu’il propose », explique à  Xavier Pinon, co-fondateur de Selectra, un comparateur de divers services, notamment d’électricité et de gaz, qui dispose de partenariats avec des fournisseurs.

Les offres proposées par ce biais sont « les plus chères, car elles incluent les coûts du démarchage, très élevés », considère notre interlocuteur. 

Selon le dernier rapport annuel du Médiateur de l’énergie, publié en mai 2019, « deux fournisseurs concentrent 3/4 des litiges » dont l’autorité a eu connaissance en matière de démarchage téléphonique ou à domicile : « Engie arrive en tête avec 44 % des cas, suivi d’Eni avec 28 % ».

Xavier Pinon préconise de choisir un fournisseur en comparant les prix ou en rejoignant un groupement d’achat.

Un démarcheur à domicile peut vous appâter en prétendant, après examen de votre facture, que vous paierez une mensualité d’abonnement au gaz ou à l’électricité plus faible si vous souscrivez un nouveau contrat.

Mais il s’agit d’un mirage : la régularisation annuelle pratiquée par le fournisseur induit un montant total à régler sur l’année plus important.

« À la limite, une mensualité plus élevée que celle que vous réglez actuellement est bon signe : elle montre que le fournisseur est honnête », observe Xavier Pinon.

Des commerciaux se rendant à votre domicile peuvent vous demander de signer un document présenté comme un avis de passage, en fait un contrat vous engageant. C’est la raison pour laquelle le Médiateur national de l’énergie recommande de ne signer aucun document et de ne transmettre au démarcheur ni facture ni relevé d’identité bancaire.

Dans tous les cas, si vous apposez votre signature sur un contrat après avoir été démarché à domicile, vous disposez d’un délai de rétractation de 14 jours.

 

Affirmations mensongères d’obligation de changement de fournisseur

 

Un commercial vous déclare que vous êtes obligé de changer de fournisseur d’électricité ou de gaz ? C’est un mensonge. La loi n’impose nullement de changer de fournisseur.

 

Faux agents d’EDF

 

Certains commerciaux se présentent au domicile en disant travailler pour EDF. Il s’agit d’un mensonge : le groupe indique n’envoyer « jamais » d’agents chez ses « clients particuliers pour proposer de nouvelles offres d’énergie ».

En dehors du démarchage à domicile, EDF assure ne jamais :

  • téléphoner aux personnes inscrites sur la liste d’opposition au démarchage Bloctel ;
  • demander des coordonnées bancaires par courriel ;
  • permettre le règlement d’une facture en dehors de votre espace client en ligne.

Des démarcheurs peuvent indiquer travailler pour Engie. Pour le vérifier, vous devez examiner si :

  • le commercial dispose d’une carte d’accréditation du groupe (avec sa photo et le logo de l’entreprise) ;
  • la documentation qui vous est transmise comporte le logo.

Si la personne vous dit qu’elle travaille pour GDF Suez, vous êtes certain qu’elle ment : c’est l’ancien nom d’Engie.

Après la souscription d’un contrat

 

Surfacturation erronée

 

D’après Xavier Pinon, « aucun fournisseur n’est assez malhonnête en France pour surfacturer sciemment des consommateurs ».

Tous les opérateurs sont cependant susceptibles de commettre des erreurs. Si vous en suspectez une, n’hésitez pas à vous en plaindre auprès du service clientèle de l’entreprise.

Pour le co-fondateur de Selectra, « les problèmes de surfacturation tendent à se réduire du fait de l’installation des compteurs intelligents Linky, pour l’électricité, et Gazpar, pour le gaz, qui permettent une adaptation plus rapide de l’estimation de la consommation ».

Les fournisseurs d’électricité et du gaz n’ont pas le droit de pratiquer des rattrapages de facturation au-delà de 14 mois, comme le rappelle le Médiateur national de l’énergie dans son dernier rapport annuel.

Si votre opérateur exige des sommes indues, vous n’êtes pas tenu de vous en acquitter.

 

Remboursement mensonger de la contribution au service public de l’électricité

 

L’Union fédérale des consommateurs-Que Choisir a alerté en janvier 2019 sur des appels reçus par des personnes : leur interlocuteur leur disent qu’elles peuvent se faire rembourser la contribution au service public de l’électricité (CSPE), prélevée sur vos factures d’électricité. Il s’agit d’arnaques.

Obtenir un tel « remboursement est impossible », explique l’association agréée de consommateurs. « Seule une petite fraction de la taxe est en réalité sujette à remboursement (7,4 % au titre de l’année 2009) et sur une période qui s’étale de 2009 à 2015 », précise-t-elle.

En outre, vous devez faire votre réclamation « au cours de l’année qui suit le paiement contesté ». Aucune demande de remboursement faite en 2020 ne peut donc prospérer.

 

Contacts

 

Si vous ne parvenez pas à régler un litige avec votre fournisseur, saisissez SOS LITIGES 58

soslitiges58@gmail .com ou tél 06.50.00.77.31

 

Fuel

Votre fuel moins cher en 2020

Par Le 28/12/2019

 

 

 

  • Vous possédez une citerne de fuel
  • Vous désirez payer moins cher votre plein
  • Pensez au groupement d’achat

Consultez-nous ,nous vous mettrons en relation avec un groupement d’achat !

Contactez-nous :   soslitiges58@gmail.com ou Tél 03.86.38.22.03

Achat groupe

Pourquoi votre intérêt est de participer à un groupement d'achat d'électricité (et ou )gaz

Par Le 07/11/2019

  • Surtout si vous êtes chez EDF ou ENGIE (électricité et gaz)
  • Parce que c’est incroyablement simple
  • Parce que les tarifs réglementés sont un leurre (+50 % de hausse de l’électricité en 10 ans) et qu’ils vont disparaître en 2023.
  • Parce que le réseau de distribution reste le même pour tous les fournisseurs (ENEDIS pour l’électricité et GRDF pour le gaz)
  • Vous n’aurez aucune coupure
  • Les techniciens intervenant sur vos compteurs restent les mêmes
  • La qualité de l’électricité et du gaz restent les mêmes puisqu’elle est distribuée pour tous les fournisseurs par le même distributeur
  • Vous conservez la même puissance de compteur avec les mêmes options (HC et HP)
  •  

Quel est le coût de tous ces changements ?

 

  • On peut selon la loi changer en permanence de fournisseur d’énergie sans frais de résiliation et sans frais nés du changement
  •  

Et si on n’est pas satisfait d’un fournisseur alternatif ?

 

  • On peut à tout moment revenir vers son fournisseur précédent et revenir sur le tarif réglementé
  •  

Mais qu’est-ce qui change alors ?

 

  • Le prix du KWH HT (et pas l’abonnement ni les taxes qui restent communs)
  • Et selon les fournisseurs alternatifs la fixité ou pas du prix.
  •  

Ne risque t-on pas des pénuries d’approvisionnement ?

 

  • Pour le gaz, ils s’approvisionnent sur les marchés de gros (les prix sont plus bas que les prix réglementés imposés par l’Etat) et pour l’électricité ils s’alimentent soit auprès des centrales nucléaires soit ce sont des producteurs indépendants (qui n’ont pas le poids de la dette nucléaire).
  •  

Pourquoi ces fournisseurs alternatifs peuvent-ils proposer des prix attractifs ?

 

  • Parce que la concurrence européenne les a poussés à mettre en place des structures moins chères et ils ne supportent pas le poids de la dette nucléaire
  • Ils peuvent acheter l’électricité à des producteurs indépendants ou à EDF selon leur nombre de clients
  • Pour le gaz c’est encore plus vrai : soit ils sont eux-mêmes producteurs soit ils achètent sur les marchés de gros du gaz naturel, soit ils ne subissent pas l’indexation du gaz sur le pétrole (ce qui est le cas des tarifs réglementés).
  • L’ouverture à la concurrence et la multiplicité des offres a entraîné une très grande simplification pour changer de fournisseur.
  • On peut donc changer sans frais et sans délai à tout moment.
  •  

Changer de fournisseur d’énergie c’est donc simplement changer de prix du KWH

 

Quelle est donc l’offre du courtier que nous vous conseillons ?

 

  • On se préinscrit et à cette occasion on sait déjà combien on va économiser
  • C’est donc gratuit et sans engagement (sauf votre cotisation à SOS LITIGES 58)
  • Vous optez pour les HC et HP, le mode de paiement, le mode de facturation.
  • Vous doter de votre dernière facture, de votre RIB et de votre consommation annuelle
  • Si besoin, nous vous assisterons dans cette préinscription.
  • Vous recevrez ensuite une offre personnalisée  et c’est à ce moment que vous pourrez vous engager.
  • Le fournisseur élu s’occupe de tout (résiliation…..)
  • Vous recevez une facture de résiliation de votre ancien fournisseur
  • Aucune visite technique

 

Conditions de participation à cet achat groupé :

 

-adhésion annuelle de 28 € ( réglement à adresser à SOS LITIGES 58    35 Rue du Bourg 58640 Varennes-Vauzelles   en nous précisant vos coordonnées, adresse, téléphone, adresse-mail) . Nous reprendrons contact avec vous pour l'inscription qui pourra se faire par téléphone si vous ne souhaitez pas vous déplacer .

Pour tous renseignements complémentaires :     soslitiges 58@gmail.com  ou tél    03.86.38.22.03

Comparateur energies

Gaz-électricité : comparons et économisons ensemble !

Par Le 14/09/2019

Vous souhaitez comparer votre facture avec notre comparateur et savoir combien vous pouvez économiser. Rien de plus simple !

Electricité

Vous nous précisez les éléments suivants :

-Votre code postal

-Votre puissance de consommation (en KVA)

-Votre tarification : de base OU heures pleines/heures creuses

-Votre consommation annuelle (en Kwh) soit totale (tarification de base) soit en distinguant Heures creuses/Heures pleines.

Gaz

-Votre code postal

- Votre consommation annuelle (en Kwh)

 

Envoi de vos renseignements :

Vous nous communiquez ces renseignements sur soslitiges58@gmail.com en précisant vos coordonnées (Nom-prénom-tel-mail) et vous nous adressez votre chèque de cotisations de 28 € à l’ordre de SOS LITIGES 58 à l’adresse suivante : 35 Rue du Bourg 58640 Varennes –Vauzelles.

Nous vous établirons un diagnostic chiffré avec les économies réalisables avec le n° du Service –client du meilleur fournisseur.

Précisions sur les comparateurs

Méfiez-vous des comparateurs sur Internet. Les fabricants de ces comparateurs sont rémunérés par les fournisseurs diagnostiqués.

  • Contrairement à d’autres comparateurs des fournisseurs de gaz et d’électricité du marché, l’association de défense des consommateurs, créatrice de ce comparateur n’est pas rémunérée par les fournisseurs comparés pour leur transmettre des coordonnées de prospects. Notre but est de présenter les tarifs de l’énergie chez les différents fournisseurs et de permettre au consommateur de s’orienter en fonction de sa consommation énergétique.
  • Conformément à notre déontologie, cette Association  n’a aucun lien de quelque nature que ce soit, ni intérêt direct ou indirect, avec les professionnels référencés.
  • Elle ne perçoit aucune rémunération des professionnels référencés.
  • L’ensemble des offres proposées par les fournisseurs nationaux est présenté.
  • Tous les fournisseurs d’énergie présents sur le site sont traités avec une équité absolue.

 

Eau

Comment mieux consommer son eau et moins dépenser ?

Par Le 27/07/2019

  • l’eau du robinet

         -sauf cas particuliers elle est potable et de bonne qualité

         -en boire, c’est apporter sa contribution environnementale (cf. plastiques)

         -les captages pollués par les nitrates et pesticides appartiennent au passé

         -la contamination des nappes est rarissime et le dépassement de normes sur les pesticides aussi

         -le consommateur peut le vérifier pour sa commune (v. carte interactive )

         -la teneur en plomb est réglementée par l’OMS

         -le seul geste à retenir : ne pas consommer le 1er jet le matin, se munir d’une bouteille en verre réutilisable.

  • Les eaux minérales

Normes spécifiques avec des teneurs qui ne sont pas tolérées pour l’eau potable

Exemple : le fluor = 1,5mg/l pour l’eau potable et 5 mg pour les eaux minérales

Elles ne supportent aucun traitement de désinfection

Les minéralisations (calcium, magnésium, sodium..) sont différentes suivant les marques

Certaines eaux ne conviennent pas à un usage quotidien

  • Les eaux de source

Même réglementation que l’eau potable

Absence de traitement de désinfection

La teneur en minéraux varie selon la marque

  • Les carafes filtrantes

Des tests en laboratoire ont été réalisés par une association agréée

Une carafe neuve tient en partie ses promesses, mais à l’usage c’est catastrophique, aucune des analyses n’était rassurante

Alors que sur 31 analyses au domicile des consommateurs, l’eau du robinet était de bonne qualité

  • L’eau , mais à quel prix ?
  • Coûts respectifs :

            eau du robinet  0,003 € le litre (2 €/an)              eau minérale    0,40 € le litre

   eau de source   0,20 € le litre                              carafe             0,060 € le litre

Exemple de l’eau de source pour une personne consommant 1 pack par semaine

52 x 1,80 = 93,60 € par personne /an

  • Les bons gestes du quotidien

- laisser un peu couler l’eau avant de la boire

- si l’eau a une odeur marquée, placez-la dans une carafe pour une simple aération

- en présence de nitrates entre 50 et 100 mg/l les femmes enceintes et les nourrissons doivent s’abstenir

- en présence d’une eau alcaline (pH supérieur à 9 : ne pas l’utiliser pour la toilette (irritante)

  • Astuces importantes

- robinet qui goutte: changer le joint (sur un an =40m3)

- chasse d’eau qui fuit : en cas de doute mettez un colorant alimentaire : si coloration = fuite (220 m3 )

- suspicion sur fuites : relever le compteur le soir puis le lendemain matin

- chasse d’eau à double commande (60% d’économies)

- robinet avec mousseur à 10 € (changement d’embout) , on passe de 12l/mn à 6l/mn .Idem pour des pommeaux de douche standard remplacés par des économiques 7l au lieu de 16l (coût 15 à 40 € très vite rentabilisés. 

- pour le jardin : récupération de l’eau de pluie et pailletage

- couper l’eau d’une douche pendant le savonnage   

Notre consommation de l'eau sera un défi demain pour la préservation de notre planète .Mais dès aujourd'hui, on peut changer sa propre consommation en renonçant au plastique, en optimisant l'usage d'une bouteille en verre chez soi et sur soi en portant une gourde. Ce sont des gestes et des habitudes simples, économiques et nous contribuons à une meilleure préservation de notre eau.

 

 

 

 

Changer de fournisseur d'énergie c'est facile et économique

Par Le 22/07/2019

Peut-on changer à tout moment de fournisseur de gaz ou d'éectricité ?

—Oui, même si on a un contrat sur plusieurs années en cours.
—ou même si on avait obtenu un prix fixe pluriannuel.
—Le nouveau fournisseur vous demande votre n° à 14 chiffres de votre point de comptage pour le gaz (PCD), le point de livraison pour l’électricité (PDL) et votre chiffre d’index de votre compteur.
—L’ancien contrat est résilié par le nouveau fournisseur qui s’occupe de tout
—L’ancien fournisseur vous adresse une dernière facture qui clôture votre compte jusqu’à la date de résiliation
—Il n’y a pas de frais de résiliation
—Le nouveau fournisseur se dispense en général de facturer des frais de dossier
—Il n’y a pas de coupure ni de compteur à changer
—Ce n’est pas votre nouveau fournisseur mais un gestionnaire de réseau qui assure la distribution
—Surveiller l’échéance de votre nouveau contrat, exemple : si vous avez opté pour un prix fixe pour 2 ans .
Alors, faut-il prendre un courtier ou participer à un achat groupé .
Les deux formules sont intéressantes, car c'est l'effet-volume du nombre des inscrits qui détermine le meilleur prix offert par le fournisseur qui sera retenu dans cette campagne. A l'issue de l'inscription du consommateur sur le site Internet qui organise la campagne d'achat groupé, celui-ci reçoit une offre personnalisée à partir de sa consommation personnelle et de critères  de son logement.
C'est sans nul doute une formule très intéressante sur le prix consenti , la fixité du prix pendant une certaine durée choisie (1 an, 2 ans ou plus) et la garantie que l'organisateur vous recontactera à l'échéance de l'option pour une nouvelle campagne .

Nous avons la solution pour vous : elle est simple, sécurisée et franchement le gain financier vaut la peine, votre contrat est sécurisé pour une durée importante. Consultez-nous, et sans vous déplacer nous vous guiderons dans une inscription en ligne (sos-litiges-58.e-monsite.com), si vous devenez adhérent de notre Association. Munissez-vous de vos factures et notez votre consommation annuelle en électricité (et gaz)

 

  • Eléments préalables à rassembler

-facture d’électricité (calculer  la consommation annuelle) puis relever le numéro à 14 chiffres sur la facture le PDL (point de livraison)

-facture de gaz (calculer la consommation annuelle) puis relever le PDC (le point de comptage qui est aussi un numéro à 13 chiffres


Gaz     E d f