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Photos d enfants sur internet danger

Pédocriminalité

Par Le 22/01/2024

Pédocriminalité : pourquoi il ne faut pas mettre de photos de ses enfants sur internet

Une innocente photo de famille peut rapidement être détournée si elle est postée publiquement sur Internet.

Si vous avez l'habitude de partager des clichés de vos enfants sur les réseaux sociaux, ce n'est pas une très bonne idée et cela peut les mettre en danger... À moins de respecter un certain nombre de principes, que l'on dévoile ici.

 

Attention : habitude à perdre de toute urgence. 

Si, à l'occasion des fêtes de fin d'année, vous avez pris et partagé sur les réseaux sociaux des photos de vos enfants, petits-enfants, de ceux de votre famille ou de vos amis, c'est loin d'être une bonne idée. Cette pratique a même un nom : le "sharenting", contraction de "share" - partager en anglais - et "parenting" - parentalité, et 53 % des parents français ont déjà diffusé des images de leurs enfants sur les réseaux sociaux, selon l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique. Une volonté de partager des moments heureux qui se heurte donc à la triste réalité : en cas de mauvaise protection de vos comptes, ces images peuvent tomber entre de très mauvaises mains.

Le principal risque de la diffusion des images de mineurs sur les réseaux sociaux, y compris "des photos très anodines ou très banales", envoyées sans aucune mauvaise intention, est "qu'elles soient mal utilisées" notamment "par des personnes qui ont des comportements pédocriminels", détaille à France Inter Samuel Comblez, directeur des opérations de l’Association e-Enfance/3018 et psychologue de l’enfance et de l’adolescence.

 

"Réserver ces photos à des cercles très privés"

Pour se préserver de toute utilisation détournée de ces photos, le plus important est de les "réserver à des cercles très privés". Samuel Comblez indique deux précautions à prendre : "Vérifier à qui on les envoie et quel est le canal de diffusion qu'on va utiliser, que les personnes qui vont les recevoir sont saines d'esprit" et vérifier également "la façon dont on va diffuser ces photos" si on le fait sur les réseaux sociaux, notamment de manière publique. Si c'est le cas, "ça signifie que n'importe quel utilisateur dans le monde va pouvoir y accéder, les recopier et en faire n'importe quelle utilisation". Il faut, ajoute-t-il, "avoir en tête que c'est un risque possible" et restreindre urgemment ses paramètres de visibilité, ou, par exemple, faire le tri de ses abonnés et utiliser des fonctionnalités comme "Amis proches" sur Instagram.

L'expert souligne les progrès de l'intelligence artificielle, qui permettent parfois de coller le visage d'un enfant sur le corps d'un autre, victime de violences pédocriminelles. "L'idée est de pouvoir éviter que ces photos servent à alimenter en fait ces réseaux", poursuit-il. "Les équipes de juristes et de psychologues du numéro d'écoute 3018 peuvent assister des victimes d'utilisation de photos à des fins malveillantes", précise Samuel Comblez, "et surtout, quand malheureusement ces photos sont diffusées et qu'on n'en a plus le contrôle, de pouvoir faire en sorte qu'elles soient supprimées le plus tôt possible".

 

Évitez certaines photos, cachez le visage...

Ainsi, pour éviter tout traumatisme, mieux vaut privilégier le partage de photos par messagerie privée et demander à son enfant, lorsqu'il est en âge de répondre, s'il est d'accord, puisque, comme le rappelait la Commission nationale de l'informatique et des libertés mi-décembre, les mineurs, aussi, disposent d'un droit à l'image. Elle précise d'ailleurs qu'au-delà des détournements malveillants, une image partagée peut fournir des informations sur les enfants, ou servir à créer une fausse identité numérique.

"Si vous décidez de publier des photos et vidéos de votre enfant, faites le tri", indique la Cnil, "évitez la publication de certaines photos et vidéos qui ont trait à l’intimité de votre enfant" et "cachez le visage de votre enfant", en photographiant votre enfant de dos, ajoutant un émoticône sur son visage avant de publier. Au final, mieux vaut se protéger car personne ne préviendra d'une utilisation malveillante. "Une copie d'écran est extrêmement silencieuse et c'est souvent pour cette raison-là que les parents continuent malgré tout à diffuser ces photos sans se rendre compte qu'il y a un problème potentiel derrière."

 

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Retraites csg 2024

CSG des retraités en 2024

Par Le 18/11/2023

Retraités

Combien de CSG paierez-vous en 2024 ?

Publié le 08 novembre 2023

La CSG prélevée sur votre pension de retraite l’an prochain dépendra des ressources de votre foyer et de sa nature. Vous en serez totalement exonéré si vos revenus sont très modestes ou si vous êtes titulaire d’un avantage vieillesse non soumis aux contributions sociales.

Les pensions de retraite perçues par les personnes fiscalement domiciliées en France et affiliées à un régime obligatoire français d’assurance maladie sont assujetties à la CSG (contribution sociale généralisée), à la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) et à la CASA (contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie). En principe, la retraite que vous percevrez en 2024 sera amputée de 8,3 % de CSG, de 0,5 % de CRDS et de 0,3 % de CASA. Mais vous bénéficierez d’un taux de CSG plus bas, voire d’une exonération de tout ou partie de ces contributions sociales, si vous remplissez certaines conditions.

 

Quatre taux de CSG sur les pensions

Le taux de la CSG applicable sur votre pension de retraite en 2024 dépendra du revenu fiscal de référence (RFR) de votre foyer fiscal en 2022 (il est inscrit sur votre avis d’imposition 2023). Si son montant est très modeste, vous en serez exonéré, et dans le cas contraire, vous paierez la CSG réduite de 3,8 %, la CSG intermédiaire de 6,2 % ou la CSG normale de 8,3 %. Par ailleurs, l’assujettissement de votre pension à la CRDS et à la CASA dépendra de votre taux de CSG. Selon le cas, vous paierez les deux, vous paierez uniquement la CRDS ou vous n’en paierez aucune.

Taux de CSG sur les pensions de retraite de 2024 (1)

Retraites csg 20241

Taux de CRDS et de CASA sur les pensions de retraite de 2024

Retraites csg 20240

Rappelons que la CSG prélevée en 2024 sera déductible de vos pensions de retraite pour le calcul de votre impôt sur le revenu. Celle payée à 3,8 % le sera intégralement, celle payée à 6,6 % sera déductible à hauteur de 4,2 % et celle payée à 8,3 % à hauteur de 5,9 %. En revanche, la CRDS et la CASA seront intégralement non déductibles. Autrement dit, votre pension imposable de 2024 inclura la partie non déductible de la CSG, la CRDS et la CASA.

Bon à savoir : si votre taux de CSG évolue en 2024, votre caisse de retraite procédera certainement à son actualisation après le versement de votre pension de janvier. Dans ce cas, une régularisation sera effectuée les mois suivants.

 

Les pensions de retraite exonérées de contributions

Certaines pensions de retraite sont exonérées de CSG, de CRDS et de CASA en raison de leur nature, quel que soit le montant de vos ressources. C’est le cas de la retraite du combattant, de la retraite mutualiste des anciens combattants dans la mesure où elle bénéficie de la majoration de l’État, et des allocations de veuvage versées par la Sécurité sociale. Les avantages de vieillesse non contributifs versés sous condition de ressources, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), échappent aussi à toutes les contributions sociales. L’exonération porte alors sur l’ensemble des pensions de retraite servies à l’allocataire, même si une partie d’entre elles n’est pas versée sous condition de ressources. De même, la majoration de retraite pour tierce personne accordée à certains pensionnés en situation de dépendance est exonérée de CSG, de CRDS et de CASA.

Notez enfin que la pension alimentaire que vous versent vos proches pour vous aider à subvenir à vos besoins n’est pas non plus soumise aux contributions sociales. Peu importe son montant et le niveau de vos ressources. Peu importe également qu’elle soit imposable entre vos mains (pension reçue d’un descendant) ou qu’elle soit exonérée d’impôt (pension reçue d’un autre proche).

Bon à savoir : les retraites de base servies par la Sécurité sociale sont exonérées de cotisation maladie, les retraites servies par les régimes complémentaires supportent une cotisation maladie de 1 %. Si vous relevez du régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle, vos pensions (de base et complémentaires) sont aussi soumises à une cotisation additionnelle de 1,3 %. Vous êtes toutefois exonéré de ces deux cotisations si vous êtes exonéré de CSG, et de la cotisation maladie si vous êtes soumis à la CSG réduite de 3,8 %.

Source :UFC QUE CHOISIR 11/2023

 

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Squid game

Squid Game

Par Le 14/09/2022

 

Squid Game : comment protéger ses enfants sur Netflix

La série sud-coréenne cumule les scènes ultraviolentes… auxquelles les enfants peuvent accéder, si on ne paramètre pas bien son compte.

Nos conseils.

Jeux video

Un tapis de corps ensanglantés filmé en plan serré. Fin 2021, Squid Game, série sud-coréenne interdite aux moins de 16 ans, est devenue la plus vue du catalogue Netflix. Problème : de nombreux enfants ont pu – et peuvent encore – visionner ce contenu ultraviolent, longtemps mis en avant sur le bandeau d’accueil de la plateforme.

Pour limiter l’accès à ce type de séries, les adultes peuvent heureusement mettre en place quelques garde-fous bienvenus.

Créez un profil « enfant »

Attribuez d’abord à votre mouflet un profil « enfant » individuel, proposant uniquement des contenus à destination des plus jeunes. Voici la marche à suivre :

  • accédez à la page « Gérer les profils » dans l’interface Netflix ;
  • sélectionnez « Ajouter un profil » ;
  • validez ensuite le choix « Enfant ».

C’est fait !

Profil netflix
Vous pouvez aussi attribuer une catégorie d’âge au profil – pratique si l’on a par exemple un ado à la maison souhaitant regarder des contenus recommandés pour les plus de 13 ans ou de 16 ans, évincés par défaut du profil « enfant ».

Pour définir une catégorie d’âge :

  • Allez dans le panneau « Profils et contrôle parental » ;
  • Sélectionnez « Restrictions d’accès ».

Protégez les profils adultes

Évidemment, attribuer un profil « enfant » ne sert à rien s’il est possible d’accéder aux profils des parents en toute liberté ! Protégez donc les profils des adultes par un mot de passe ou code pin. Une combinaison secrète que l’on crée dans le paramètre « Verrouillage des profils », accessible depuis le même panneau « Profils et contrôle parental ». 

Dernière recommandation : vérifiez régulièrement l’historique des différents profils, toujours via l’onglet « Profils et contrôle parental ». Si des contenus adultes ont été visionnés sans votre accord, changez le mot de passe de votre profil ! Votre enfant l’a sans doute découvert. Si c’est le cas, demandez une petite explication à votre auguste héritier.

Notez enfin que des restrictions d’accès aux contenus violents ne remplaceront jamais des discussions de fond, qui permettent aux enfants de comprendre pourquoi ils n’ont pas le droit de regarder certains programmes…

Dans Famille
Solidarite des dettes

Solidarité des dettes, jusqu'où ?

Par Le 11/10/2021

 

Dans certains cas, la loi prévoit que vous devez répondre des dettes contractées par votre moitié. Mais les créanciers peuvent-ils saisir vos biens personnels ? Comment échapper aux dettes d'un conjoint trop dépensier ? La réponse en quelques points.

Qui dit mariage dit solidarité dans le couple. Et c’est d’autant plus vrai pour le pacs que le législateur en a littéralement fait une composante de l’acronyme. En France, la loi oblige donc les ménages (à part les concubins) à faire preuve d’esprit de corps et de cohésion. Un beau principe, en général (re)découvert au pire moment : face aux dettes ou lors d’une séparation.

Que signifie « être solidaire » ?

Les couples mariés et pacsés sont automatiquement solidaires devant certaines dettes, quel que soit le régime matrimonial ou partenarial qu’ils aient choisi : séparatiste ou communautaire. « Cette solidarité est d’ordre public, ce qui signifie que les couples peuvent choisir éventuellement de l’augmenter par convention, en l’étendant à d’autres dettes que celles prévues par la loi et la jurisprudence, mais pas de l’éviter », explique Ariane de Guillenchmidt Guignot, avocate.

 Les effets de cette solidarité sont simples : le créancier (banque, bailleur, commerçant…) peut se retourner contre n’importe lequel des époux ou partenaires pour réclamer le paiement de l’intégralité de la dette. Il peut alors saisir les biens communs (s’ils existent), les salaires et biens propres de chacun. « Le créancier n’est pas obligé de diviser les poursuites contre chaque débiteur. Toutefois, dans les faits, il assignera les deux époux ou les deux pacsés pour être sûr de récupérer son dû », précise l’avocate.

Quels sont vos recours ?

Celui qui a payé l’intégralité d’une dette solidaire peut se retourner contre l’autre pour obtenir le remboursement de sa part, qui sera évaluée en fonction de ses capacités financières. Par ailleurs, si un conjoint a outrepassé ses pouvoirs sur les biens communs (vente du logement familial sans l’accord de l’autre, par exemple), l’acte peut être annulé pendant 2 ans à partir du jour où l’autre en a eu connaissance, et dans la limite de 2 ans après la dissolution de la communauté.


Que peut-on vous demander de payer intégralement ?

La solidarité légale s’applique en premier lieu aux dépenses qui ont trait à l’entretien du ménage et à l’entretien et l’éducation des enfants (habillement, santé, frais de scolarité, loisirs…). Il s’agit des dépenses de la vie courante, faites dans l’intérêt de la famille ou du couple : l’alimentation, l’ameublement, les factures de gaz, d’électricité, l’assurance habitation, etc. Quand le logement familial est loué, les époux et les partenaires sont aussi solidaires pour le paiement du loyer, jusqu’à la transcription du divorce en marge des actes d’état civil ou jusqu’à la rupture de leur pacte. « Si le logement a été acheté grâce à un emprunt, son remboursement, même en séparation de biens, est considéré comme une contribution aux charges du mariage », souligne Me de Guillenchmidt Guignot. De même pour les pacsés : il s’agit d’une contribution à l’aide matérielle réciproque. La solidarité en cas d’impayés s’impose donc.

Si vous utilisez un compte joint, vous en êtes aussi solidairement responsables. En cas d’incident de paiement, le banquier s’adressera indifféremment à chacun pour le régler. Enfin, époux et pacsés sont solidaires devant les dettes fiscales, pour régler l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), l’impôt sur le revenu, la taxe foncière quand ils sont tous deux propriétaires et la taxe d’habitation. En cas de redressement, le fisc peut poursuivre chacun des époux ou partenaires pendant 3 ans (voire 10, en cas de revenus sur un compte non déclaré à l’étranger, d’activités occultes…), même s’ils se sont séparés depuis. « Cette solidarité, qui s’étend aux pénalités et intérêts de retard, peut avoir des conséquences dramatiques. Vous pouvez vous retrouver à devoir payer intégralement la note d’un ex-conjoint, y compris pour des dettes fiscales d’origine professionnelle, comme des bénéfices non commerciaux non déclarés. Et votre bonne foi ne sera pas prise en compte par le pôle de recouvrement », alerte Paul Féral-Schuhl, avocat.

Où sont les limites de la solidarité ?

La solidarité ne joue pas en cas de dépenses « manifestement excessives » eu égard à leur utilité et au train de vie du ménage. Selon les circonstances, l’achat d’un écran plasma, d’un billet d’avion ou d’une voiture peut (ou non) poser problème : les juges apprécient ces critères au cas par cas. Pas de solidarité non plus pour les « achats à tempérament » (par paiement fractionné), ni pour les emprunts contractés par l’un des époux sans l’accord de l’autre (sauf s’ils portent sur des sommes modestes et sont nécessaires à la vie courante).

Si la dette d’un conjoint est considérée comme non solidaire (excessive ou non ménagère, comme une dette professionnelle), le créancier ne pourra pas saisir les salaires ni les biens propres de l’autre conjoint. Il pourra toutefois se servir sur les biens propres et les salaires du débiteur et, quand le couple est marié sous le régime légal, sur les biens communs.

Les concubins jouent en solo

A l’inverse de ce qui se passe pour les couples mariés ou pacsés, la loi ne crée pas de lien de droit entre les concubins. Ils ne sont pas automatiquement solidaires devant les dettes. Mais ils peuvent le devenir, comme n’importe qui, en signant ensemble un contrat dans lequel figure une clause de solidarité, comme un prêt immobilier, un cautionnement ou un contrat de bail. Dans ce cas, le créancier pourra demander à l’un des deux de payer l’intégralité de la dette (voir Location : une caution solidaire au centre d’un différend entre le bailleur, la locataire et la maman de son ex). ­Fiscalement, ils ne sont pas ­solidaires non plus. En matière d’impôt sur la fortune immobilière (IFI), le code général des impôts prévoit exceptionnellement une imposition commune pour les concubins notoires (art. 964). Mais ils n’en deviennent pas ­solidaires pour autant. Seul l’un des deux concubins déclare l’ensemble des revenus (BOI-PAT-IFI-20-10, § 120). En cas de difficultés ­de paiement, le fisc se retournera donc contre le seul déclarant.
 

Comment se protéger lorsque l’autre est trop dépensier ?

Quand les époux n’ont pas fait de contrat de mariage, ou que les partenaires ont opté pour une convention de pacs prérédigée, sans passer par le conseil d’un notaire ou d’un d’avocat, il n’est pas rare qu’ils se soient engagés sans avoir conscience de ce que signifiait la solidarité. Si tel est votre cas, vous pouvez encore changer de régime matrimonial ou partenarial, au profit d’un régime séparatiste. Vous pouvez aussi établir un budget familial, précisant la répartition des dépenses. « Cela n’empêchera pas le créancier de ne pas diviser les poursuites s’il le souhaite, mais cela permettra de déterminer les proportions de paiement et de préciser ce qui entre dans les dettes du ménage et ce qui n’y entre pas ; pour les dépenses autres que celles qui ont été qualifiées comme dettes du ménage par la jurisprudence », conseille Me de Guillenchmidt Guignot. Si vous avez un compte joint, pensez à fixer un plafond de découvert raisonnable.

Séparés, comment échapper aux dettes communes ?

Vous pouvez demander une désolidarisation à la banque si vous avez un prêt immobilier en cours (après reprise du prêt par votre ex ou par vous). Celle-ci est accordée en fonction de la situation financière du débiteur restant et de sa capacité à rembourser. En cas de dette fiscale, vous pouvez demander au fisc une « décharge de responsabilité solidaire ». « Trois conditions strictes doivent être réunies : une rupture de la vie commune, une disproportion marquée entre le montant de la dette et la situation financière et patrimoniale du demandeur, et un comportement fiscal irréprochable », indique Me Féral-Schuhl. En cas de refus, fréquent compte tenu du zèle dont fait souvent preuve l’administration dans l’appréciation de ces conditions, la seule option sera d’exercer un recours devant le tribunal administratif.

Engagés sans n’avoir rien signé

Pour faciliter le quotidien, chacun peut passer seul un certain nombre de contrats qui, pour autant, engagent l’autre. « 
Il s’agit, pour les pacsés, des contrats nécessaires aux besoins de la vie courante et, pour les mariés, de ceux nécessaires à l’entretien du ménage et à l’éducation des enfants », détaille François Gauthier, notaire. «
 Chacun peut aussi administrer les biens communs, gérer un bail d’habitation, voter à une assemblée de copropriétaires et vendre des objets communs ou acheter un bien, y compris immobilier, avec des fonds communs» 
C’est ce qu’on appelle la gestion concurrente. Toutefois, certains actes ne peuvent pas engager le couple s’ils ne sont pas réalisés à deux. On parle alors de gestion conjointe. C’est le cas pour faire une donation de bien commun, vendre un bien immobilier commun (le logement familial pour les couples mariés) ou certains biens spécifiques (bateau, aéronef). « 
Dans tous les cas, le notaire vérifie que celui qui signe l’acte a bien les pouvoirs pour le faire.

Références et textes de lois

Dans Famille
Rentree scolaire

Economisez sur la rentrée scolaire

Par Le 23/07/2021

 

En plein mois de juillet, la prochaine rentrée scolaire de votre enfant semble encore loin. Pourtant en la préparant dès maintenant, vous pouvez alléger le budget consacré aux fournitures scolaires.

Sommaire

Entre le financement du cartable, des fournitures scolaires, des nouveaux vêtements, des équipements sportifs et des activités extra-scolaires, les parents estiment qu’ils devront débourser en moyenne 462 € pour la rentrée scolaire de leur enfant, d’après le dernier baromètre du label « Approuvé par les familles » réalisé fin mai auprès de 598 parents. Ce budget global grimpe à 502 € en rajoutant le coût des équipements technologiques, évalué à 40 € par enfant. Un montant qu’il est possible de réduire en suivant ces quelques bons plans.

 

Un bon d’achat contre l’ancien cartable de votre enfant

 

Depuis plusieurs années, les enseignes de grande distribution organisent, en partenariat avec Le Relais, des opérations « reprise des anciens cartables » contre remise de bons d’achat.

En 2018, 290 000 cartables et sacs à dos ont pu être collectés. 85 % ont été envoyés en Afrique (au Burkina Faso, au Sénégal ou à Madagascar) afin d’équiper les écoliers et vers les boutiques solidaires du Relais. 15 % ont servi de combustible solide de récupération. Aussi, n’hésitez pas à rapporter les sacs à dos en bon état dont vous n’avez plus l’usage, même s’il ne s’agit pas de ceux de votre enfant.

►Chez Auchan, l’opération se déroule jusqu’au samedi 31 juillet. En rapportant un ancien cartable ou sac à dos en bon état en hypermarché, supermarché ou Auchan Drive, vous recevez 20 € en bons d’achat : deux bons de 10 € à valoir dès 50 € d’achat sur les trousses, fournitures scolaire (hors librairie), calculatrices, cartables et sacs à dos. Les bons sont valables jusqu’au mercredi 11 août et peuvent être utilisés en magasin, Auchan Drive et sur Auchan.fr. L’offre est limitée à 5 fois 2 bons de réduction par client et les bons sont cumulables, dans la limite de 5 par passage en caisse.

►Chez Leclerc, l’opération se déroule jusqu’au vendredi 3 septembre inclus dans certains magasins. Pour un ancien cartable en bon état rapporté, vous recevez un bon d’achat de 10 € utilisable dès le lendemain de son émission et jusqu’au samedi 4 septembre inclus à partir de 30 € d’achats dans les rayons papeterie, calculatrices et maroquinerie scolaire du magasin qui a émis le bon.

►Chez les magasins U, l’opération est proposée jusqu’au samedi 31 juillet. Pour un ancien cartable ou sac à dos scolaire rapporté, vous recevez un bon d’achat de 10 € utilisable jusqu’au dimanche 29 août inclus dans le même magasin sur tout le rayon papeterie et maroquinerie scolaire (sac à dos, cartables et trousses) pour un montant minimum d’achat de 40 €. L’offre est limitée à 5 bons par foyer et un seul bon est utilisable par passage en caisse. Pour chaque bon utilisé, les magasins U s’engagent à reverser 1 € à l’association Action contre la faim pour chaque bon utilisé. Pour connaître la liste des magasins participants, rendez-vous sur le site Magasins-u.com.

►Chez Monoprix, la collecte de cartables et sacs à dos est organisée dans 181 magasins jusqu’au mercredi 15 septembre. Vous recevez un bon d’achat de 10 € valable pour l’achat d’un nouveau cartable ou sac à dos tout neuf.

►Chez Géant Casino, rapporter d’ici le dimanche 8 août un vieux sac à dos permet de recevoir un bon de 10 € valable dès le jour de son émission et jusqu’au 19 septembre dans les hypermarchés pour tout achat d’un montant minimum de 40 € dans les rayons papeterie et maroquinerie scolaire  (hors produits Hema). L’offre est valable dans la plupart des enseignes du groupe.

►Chez Cora, vous pouvez ramener jusqu’au mercredi 28 août un ancien cartable et recevoir un bon d’achat de 10 € à utiliser d’ici le 11 septembre à partir de 50 € d’achat au rayon maroquinerie et papeterie. L’offre est limitée à 3 bons par client.

Astuces

Attention, le sac d’école rapporté doit être en bon état afin d’être réutilisable. Il ne doit comporter ni lanières déchirées, ni roues ou fermetures éclairs cassées, ni système de poignée métallique hors service, ni trous « francs » par lesquels pourraient s’échapper les crayons.

 

Revendez vos cartables et calculatrices

 

Bureau Vallée, le spécialiste de la papeterie et des fournitures de bureau, propose de racheter les cartables, sacs à dos scolaires et calculatrices.

  • Cartable ou sac à dos : jusqu’au 4 septembre, vous recevez 4 € en cash ou 8 € en bon d’achat à valoir dans tout le magasin. L’opération se déroule dans plus de 300 magasins Bureau Vallée de France métropolitaine. Le cartable remis est donné à une association locale partenaire ou au réseau Le Relais.
  • Calculatrices : Bureau Vallée reprend les calculatrices scientifiques ou graphiques (Casio Fx-92, Texas Instrument TI-Collège plus, Casio Graph 35+E II Python, Casio Graph 90+E Python, Texas TI 83 Premium CE Python) contre 25 € maximum en cash. Retrouvez la liste complète des modèles repris en magasin.
  •  

Faites des économies avec les achats groupés de fournitures

 

Gains de temps et d’argent, les achats groupés de fournitures séduisent de plus en plus de familles. Un peu partout en France, fédérations et associations de parents d’élèves comme la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) et la PEEP (Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public) proposent ce dispositif. Renseignez-vous auprès de l’établissement scolaire de votre enfant.

 

Achetez vos fournitures scolaires en ligne

 

Et pourquoi ne pas effectuer les courses de rentrée directement sur Internet ? Lancé en 2010, Rentreediscount.com est le site numéro un du secteur. Cartables, trousses, classeurs, cahiers, stylos… vous y trouverez tout le matériel scolaire à bas prix. Attention, la livraison n’est gratuite qu’à partir de 59 € d’achats. Le site vous propose d’effectuer vos achats en un seul clic en téléchargeant la liste des fournitures scolaires de votre enfant. Il est bien sûr possible d’y apporter des modifications en ajoutant ou supprimant des articles.

 

De son côté, le site Scoleo, une entreprise qui rassemble des parents d’élèves, offre le même service à condition l’établissement de votre enfant soit partenaire. Les fournitures scolaires sont envoyées à votre domicile. La plateforme garantit des produits de qualité et vendus au tarif des grandes surfaces.

De même, sur Ma-rentree-scolaire.fr, vous trouverez des packs de fournitures préconçus pour le primaire, le collège ou le lycée à des prix intéressants. Ici, les frais d’envoi sont gratuits à partir de 69 € d’achats.

 

Achetez des fournitures d’occasion

 

Plutôt que d’acheter du neuf, pensez aux fournitures de seconde main ! Classeur, cartable, calculatrice… Il est possible de trouver de nombreux articles à petits prix sur les sites de vente en ligne comme LeboncoinRakuten ou Ebay. Pour les manuels scolaires, tournez-vous vers le site Getboox.

Chaque année, l’association solidaire Emmaüs organise un peu partout en France des ventes spéciales de matériels scolaires à prix cassés à l’occasion de la rentrée. La plupart des articles sont proposés avec au minimum 30 % de réduction. Renseignez-vous auprès de la structure la plus proche de chez vous.

 

Obtenez des fournitures scolaires gratuitement

 

Avec l’application de dons d’objets et de nourriture entre particuliers, Geev, vous pouvez récupérer gratuitement des fournitures scolaires. Depuis la crise sanitaire, le nombre de dons de fournitures a augmenté de plus de 50 %. Vous pouvez télécharger l’appli gratuitement depuis GooglePlay et l’AppleStore.

 

Source : dossier Familial 07/2021

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Gardiennage

Aides au gardiennage des enfants

Par Le 31/03/2021

 

Chômage partiel, arrêt de travail, autorisation spéciale d’absence… Des solutions ont été mises en place pour les parents contraints de garder leur enfant de moins de 16 ans en cas de fermeture de classe et qui ne peuvent pas télétravailler.

Face à la montée de l’épidémie de Covid-19, le protocole sanitaire dans les établissements scolaires des 19 départements confinés a été renforcé. A partir de ce lundi 29 mars, les classes fermeront pendant sept jours dès le premier cas de contamination détecté parmi les élèves et ce, quel que soit le niveau scolaire. La mesure s’applique aux cas détectés depuis samedi 27 mars. Jusqu’ici, la fermeture se faisait à partir de trois cas, sauf en maternelle et pour les variants brésilien et sud-africain. Les élèves testés positifs devront être isolés pour une durée minimale de dix jours.

« Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours pour ceux qui sont concernés », a admis le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui a précisé que les parents, dans l’impossibilité de télétravailler, pourront demander à bénéficier d’un arrêt de travail pour garder leurs enfants. Un dispositif spécifique a, en effet, été mis en place depuis le 1er septembre 2020.

Activité partielle pour les salariés du privé

Les salariés de droit privé, contraints de garder leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans ou handicapé, peuvent être placés en activité partielle, déclarée par leur employeur et être indemnisés à ce titre. Pour cela, les deux parents doivent être dans l’incapacité de télétravailler.

Le parent doit remettre à son employeur :

  • un justificatif attestant de la fermeture de la classe (établi par l'établissement ou la mairie) ou de la situation de cas-contact de l'enfant (document de l'Assurance maladie) ;
  • une attestation sur l'honneur indiquant qu'il est le seul des deux parents demandant à bénéficier d'un arrêt de travail au titre de la garde de son enfant contraint de demeurer à domicile pour les jours concernés.

Attention, le dispositif de chômage partiel ne peut bénéficier qu’à un seul parent par foyer. Il s’applique dès le premier jour de l’arrêt de travail et jusqu’à la fin de la période d’isolement de l’enfant.

Arrêt de travail dérogatoire pour les indépendants

Les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public, contraints de garder leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans ou handicapé, peuvent, eux, bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé sans délai de carence.

Sont concernés : les travailleurs indépendants, les travailleurs non-salariés agricoles, les artistes auteurs et stagiaires de la formation professionnelle, les professions libérales, les professions de santé, les gérants salariés, les contractuels de droit public de l’administration et les fonctionnaires à temps non complet travaillant moins de 28 heures ainsi que les assistantes maternelles ou gardes d’enfant à domicile.

Comme pour les salariés du privé, les deux parents doivent être dans l’incapacité de télétravailler. L’arrêt de travail est établi par l'Assurance maladie après déclaration en ligne via le téléservice mis en place par la Caisse nationale de l'Assurance maladie (CNAM) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) par le bénéficiaire lui-même à l'exception des stagiaires de la formation professionnelle qui sont déclarés par leur organisme de formation et les agents de droit public qui sont déclarés par leur employeur.

Ces derniers doivent fournir :

  • un justificatif attestant de la fermeture de la classe (établi par l'établissement ou la mairie) ou de la situation de cas-contact de l'enfant (document de l'Assurance maladie) ;
  • une attestation sur l'honneur indiquant qu'il est le seul des deux parents demandant à bénéficier d'un arrêt de travail au titre de la garde de son enfant contraint de demeurer à domicile pour les jours concernés.

Les indemnités journalières seront versées sans vérification des conditions d’ouverture de droit dès le premier jour de l’arrêt de travail et jusqu’à la fin de la période d’isolement de l’enfant. Elles ne seront pas comptabilisées dans les durées maximales de versement des indemnités journalières.

Autorisation spéciale d’absence pour les fonctionnaires

Enfin, les autres agents de la fonction publique, qui ne peuvent télétravailler et qui sont contraints de garder leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans ou handicapé, peuvent être placés en autorisation spéciale d’absence (ASA) et être indemnisés à 100 %.

Ils doivent remettre à leur employeur :

  • un justificatif attestant de la fermeture de la classe (établi par l'établissement ou la mairie) ou de la situation de cas-contact de l'enfant (document de l'Assurance maladie) ;
  • une attestation sur l'honneur indiquant qu'il est le seul des deux parents demandant à bénéficier d’une ASA pour les jours concernés.