Assurances : les prix vont flamber en 2025
Les multirisques habitation vont être les contrats les plus durement frappés par la hausse. Les complémentaires santé ne sont pas en reste.
Selon les prévisions des cabinets Facts & Figures et Addactis, les primes d’assurance auto vont encore augmenter de 5 à 6 % l’an prochain. Les principaux motifs ? « La dérive persistante du prix des pièces détachées neuves et la dégradation du comportement des Français au volant depuis le début de l’année », explique Facts & Figures.
La libéralisation en 2023 du marché des pièces détachées est trop récente pour constater une baisse des coûts de réparation, sachant que la pièce de réemploi est 45 % moins chère que la pièce neuve, ajoute Addactis.
Une hausse record pour les multirisques habitation
La plus forte des augmentations en assurance touchera la multirisque habitation, avec 12 à 20 % selon les compagnies en moyenne pour Facts & Figures, 8 à 10 % selon Addactis. Les inondations à répétition en 2024 et le coût toujours élevé des frais de réparation expliquent pour une part cette flambée.
Ce qui a d’ailleurs conduit le gouvernement à faire évoluer le taux de cotisation lié aux catastrophes naturelles que chaque assuré paie. Il va être porté à 20 % en 2025, contre 12 % aujourd’hui, afin de « permettre aux compagnies d’assurances de maintenir leurs engagements et une assurabilité du territoire français face à la pression accrue liée aux risques climatiques », explique Addactis.
Les « mutuelles » vont elles aussi coûter plus cher
Les tarifs des complémentaires santé vont bondir en 2025, de 6 à 8 % selon Facts & Figures et même de 9 à 11 % selon Addactis. Après la forte revalorisation des tarifs des consultations actée entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux. La consultation du généraliste va ainsi passer de 26,50 € à 30 € en décembre, celle du psychiatre de 51,70 à 55 € en décembre puis 57 € en juillet 2025. Même phénomène chez les gynécologues, les dermatologues et les gériatres.
Le vieillissement de la population devrait entraîner une plus grande consommation de soins. Addactis ajoute d’autres facteurs de hausse : dégradation de la santé mentale, pollution atmosphérique, réticences vaccinales ou accélération de la prévalence des maladies chroniques… Et malheureusement on voit mal la tendance s’inverser dans les années à venir.
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