Une façade refaite après négociation

Mme R.reçoit la visite d’un commercial d’une Entreprise de ravalement de façade , nivernaise. Elle désire que sa façade retrouve des pierres apparentes. Le commercial insiste pour affirmer que cette technique est impossible compte-tenu de la spécificité de la façade. Il propose un crépis plastique ,fait signer un devis à la cliente puis revient 3 jours après pour l’informer que sa proposition  n’est pas compatible avec sa maison et lui suggère un crépis projeté. La cliente finit par accepter.

Des ouvriers ne parlant pas français installent un échafaudage dans des conditions de sécurité qui ne sont pas du tout normales les mettant en danger pour eux-mêmes. Ils ont commencé le piquage et malheureusement ont endommagé une porte extérieure. Mme R. est inquiète sur l’avenir des travaux , elle voudrait bien se dégager de cette commande. Alors , elle fait appel à notre Association. Nous entrons en relation avec cette Entreprise avec la volonté ferme que cette commande soit annulée , pour lui signaler qu’elle a sous traitée sans l’accord de sa cliente, qu’elle a endommagé une partie de la façade et que des pratique commerciales trompeuses ont été commises .  Nous proposons qu’un protocole d’accord amiable soit envisagé pour revenir à une façade à pierres apparentes, sans quoi nous procèderons à un signalement à la Répression des fraudes.  

L’Entreprise en convient et finit par proposer à coût initial équivalent , de revenir à des pierres apparentes, et de prendre à sa charge le retour des pièces et produits déjà livrés. Notre Association favorise la signature d’un tel protocole en rajoutant que les nouveaux ouvriers devront parfaitement parler le français  et être qualifiés.