- Le mécanisme du Black Friday
Le « Vendredi noir », est une opération d’offres promotionnelles, Les annonceurs n’attendent pas cette date pour solliciter allègrement les consommateurs. Alléchés, les escrocs s’engouffrent dans cette profusion de propositions… pour vous piéger. Prenez garde. Les campagnes de communication battent leur plein, et nombreux sont les e-commerçants et magasins à ne pas attendre la date officielle pour proposer des offres promotionnelles. Cette opération commerciale vise à marquer le début de la période des fêtes de fin d’année et donc des achats de cadeaux, à grands coups de rabais. D’origine américaine, elle est aujourd’hui fortement développée en France. Connu et attendu des consommateurs, l’événement n’échappe pas non plus aux convoitises des escrocs. Outre les pratiques commerciales déloyales ou trompeuses , on peut aussi rencontrer plusieurs reprises (fausses promotions, avec gonflage du prix de référence appliqué), des annonces frauduleuses circulent sur la Toile. Il s’agit de cyber arnaques classiques, revêtues des belles promesses du Black Friday : messageries, réseaux sociaux, bandeaux publicitaires sur le Web… elles peuvent se nicher partout.
- Les faux sites
Pour l’occasion, de faux sites Internet criblés de promotions imaginaires émergent. Qu’il s’agisse d’imitations d’enseignes existantes ou de pages inventées de toutes pièces, les conséquences sont identiques : vous ne recevrez pas le produit commandé (ou alors, dans le " meilleur " des cas, il sera défectueux) et ne reverrez jamais l’argent dépensé, avec peu de chances de vous faire rembourser par le vendeur ou votre banque.
- Les phishing
Des contenus illicites peuvent aussi viser à vous voler des données personnelles : on parle alors de phishing (ou hameçonnage), menace numéro un sur le Web. Ces attaques prolifiques prennent de multiples formes : sites Internet mais aussi SMS, courriels, annonces sur les réseaux sociaux. Sous (le faux) prétexte d’une bonne affaire, d’un cadeau à recevoir, d’un jeu-concours, d’un colis qui doit vous être livré… dans le cadre du Black Friday, il vous sera demandé de fournir vos informations personnelles (identité, adresse, coordonnées bancaires). Un tel dépouillement peut vous coûter cher : abonnement caché, usurpation d’identité, achats à votre insu…
- Tous les moyens sont bons
Difficile d’énumérer les nombreux dangers. En plus des offres fallacieuses et des tentatives de phishing, vous pouvez être victime d’un faux support technique ou d’un malware installé à votre insu sur votre machine. Le comportement numéro un à adopter : la vigilance. Traquer certains signes et repérer des anomalies pourra vous mettre sur la voie.
- Éviter les pièges
Même en période de bonnes affaires, les miracles n’existent pas, et il faut se méfier de toute proposition trop belle pour être vraie. Certaines vérifications préalables à un achat en ligne permettent de limiter les risques d’arnaque. Si vous atterrissez sur un site dont l’offre vous intéresse, contrôlez l’URL. Des imitations de sites d’enseignes célèbres comportent des adresses URL très proches de l’officielle. Parfois, seule une lettre a été supprimée ou changée de place. Une telle modification ne se repère pas forcément sans une lecture attentive.
Prêtez également attention à l’orthographe ou à l’adresse de la société. Si vous avez affaire à un vendeur non basé en France, une réclamation sera un vrai parcours du combattant, avec de maigres chances d’aboutir.
Si vous vous laissez tenter par une publicité, plutôt que de cliquer sur le lien présent dans cette annonce, allez directement sur le site officiel de la marque pour vérifier la véracité de la promotion annoncée.
Enfin, lisez les commentaires sur un produit ou une enseigne que vous ne connaissez pas pour en évaluer la fiabilité, même si une telle vérification ne suffit pas à s’assurer de la probité d’une offre, car les faux avis existent aussi (il convient de se méfier d’une profusion d’avis dithyrambiques).
- Lisez bien vos newsletters
Le foisonnement d’offres qui accompagne le Black Friday se glisse aussi dans les newsletters que vous recevez. Ces supports peuvent constituer une porte d’entrée pour les escrocs, qui usurpent les contenus, le graphisme et le nom d’enseignes célèbres. Lorsque vous ouvrez une newsletter proposant des offres alléchantes, contrôlez l’adresse e-mail de l’expéditeur. Notamment sur smartphone, certains masquent un e-mail frauduleux sous un nom réputé. Cliquer sur le nom de l’expéditeur pourra révéler une usurpation. Vérifiez ensuite l’URL du site sur lequel vous êtes renvoyé. Traquez les signes de fraude : lettre manquante dans le nom de domaine (« decathon » au lieu de « decathlon », par exemple), extension erronée (.uk au lieu de .fr, par exemple), longue adresse avec aucun nom connu... Ces indices doivent vous mettre la puce à l’oreille.
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