Actualités Consommation

               

 

 ​​

 
Dans Justice

Harcèlement judiciaire que faire ?

Le 13/01/2022

 

Une lettre émanant d’une société de recouvrement ou d’un huissier de justice peut effectivement faire peur. Le ton menaçant de ces lettres est pratique courante. Mais il faut distinguer la voie amiable et la voie judiciaire de recouvrement des créances.

 

Une société de recouvrement, un huissier de justice, recouvrent pour le compte d’un autre professionnel comme, un opérateur de téléphonie, un fournisseur d’énergie ou encore des établissements financiers. Le créancier fait appel à eux dans le cadre d’un recouvrement amiable sans procédure judiciaire.

 

Lorsque vous recevez un courrier de recouvrement, quelques vérifications s’imposent :

 

  • L’identité du créancier,
  • La somme réclamée,
  • Éventuelle la présence de frais qui vous seraient facturés abusivement.

Cette lettre doit obligatoirement mentionner :

 

  • La dénomination de la société de recouvrement,
  • Son adresse,
  • L’indication qu’elle procède à un recouvrement à l’amiable,
  • Le nom de la personne à qui vous devez de l’argent,
  • Le fondement,
  • Le montant de la dette,
  • L’indication que les frais de recouvrement amiable restent à la charge du créancier.

Même si la démarche de recouvrement est de nature amiable, les sociétés de recouvrement et les huissiers de justice utilisent des termes juridiques et menaçants, très souvent mentionnés en gras comme "recouvrement judiciaire" et "ultime recours avant dépôt de requête par notre huissier".

 

Ne vous laissez pas abuser par ces termes, les sociétés de recouvrement et les huissiers sont de simples mandataires du créancier. Ils ne peuvent pas prétendre saisir vos biens à ce stade. Face à une demande de paiement, n’hésitez pas à demander des précisions ou à procéder à des vérifications. Par ailleurs, certaines sociétés peuvent chercher à recouvrer des dettes prescrites donc restez vigilants.

 

Et qu’en est-il si le créancier choisit la voie judiciaire ?

Un créancier peut effectivement faire appel à un juge du tribunal judiciaire ou du tribunal de proximité. Le juge est le seul à pouvoir prononcer un titre exécutoire qui contraint le débiteur à payer les sommes dues au créancier.

 

Quoiqu’il en soit, faites-vous aider. N’hésitez pas à contacter notre association, un juriste expérimenté vous aidera, vous épaulera et vous donnera tous les conseils utiles et pratiques

soslitiges58@gmail.com        06.50.00.77.31

Avoir ou Remboursement

Le 16/12/2021

 

Bonjour ! J’ai acheté un téléviseur en magasin et finalement j’ai changé d’avis. Est-ce que je peux me le faire rembourser ?

Très souvent, lorsque vous souhaitez rendre un produit acheté dans un magasin, il est possible d’obtenir un remboursement. Mais dans certains cas, le vendeur peut s’y opposer ou vous imposer un avoir.

Si vous avez acheté dans un magasin et que vous changez d'avis, le commerçant n’est pas obligé de rembourser et reste libre de fixer les règles pour le retour de l'article. C’est-à-dire qu’il peut accepter de vous rembourser, mais aussi vous imposer un avoir. 

En revanche, vous pouvez refuser un avoir si l'objet est dangereux et retiré de la vente. Le professionnel doit alors vous rembourser intégralement.

Vous pouvez également invoquer la garantie légale des vices cachés ou la garantie légale de conformité si le produit présente un défaut. Les garanties légales sont obligatoires, le vendeur ne peut pas s'y soustraire. Si la vente est annulée, le vendeur ne peut vous imposer un avoir, il doit vous rembourser.

Et si le vendeur ne peut pas exécuter son engagement ? Par exemple si le produit n’est plus en stock ?

Dans ce cas, il ne peut pas vous contraindre à accepter un avoir. Il doit vous rembourser intégralement, voire, si vous avez subi un préjudice dont vous pouvez apporter la preuve, vous verser des dommages et intérêts.

Sachez enfin que si vous avez acheté sur Internet et que vous changez d'avis, vous disposez d'un délai de 14 jours pour vous rétracter.

En effet, le professionnel ne peut pas vous imposer un avoir. Il est tenu de rembourser la totalité des sommes perçues, y compris les frais de livraison.

En résumé :

  • Achat en magasin, le vendeur peut vous imposer un avoir,
  • Droit au remboursement si l’objet dangereux est retiré de la vente,
  • Droit au remboursement en cas de défaut du produit entrainant la nullité de la vente,
  • Droit au remboursement si le vendeur ne peut pas exécuter son engagement,
  • Achat sur Internet : droit de rétractation de 14 jours et remboursement des sommes versées.

 

 

Danger paiement fractionné

Le 30/11/2021

Achats

Les dangers du paiement fractionné

Un peu plus de la moitié des Français aurait déjà eu recours à cette nouvelle forme de facilité : le paiement fractionné de faible montant (inférieur à 200 €). À leurs risques et périls car la pratique n’est aujourd’hui pas encadrée par la loi sur le crédit consommation et peut donner lieu à des dérapages.

 

De plus en plus d’enseignes et de sites de vente en ligne (La Redoute, Auchan, Fnac, Go Sport, Decathlon, Amazon, Rueducommerce, etc.), mais aussi des portefeuilles électroniques, comme PayPal, proposent au consommateur de régler ses emplettes en trois ou quatre fois. La proposition est d’autant plus alléchante que les frais liés à cet étalement sont dans de nombreux cas réduits à zéro. C’est le vendeur qui en supporte la charge. Si ce dernier est prêt à en prendre le risque, c’est qu’il y trouve son intérêt : selon une étude réalisée par un prestataire de paiement, le panier de l’acheteur est en moyenne 20 à 50 % plus élevé que celui au comptant. Mais les alertes se multiplient pour mettre en garde les consommateurs contre les risques de cette nouvelle facilité de paiement. Dernièrement, c’est un rapport du député LREM Philippe Chassaing sur la prévention du surendettement qui pointe le danger du paiement fractionné et réclame un encadrement de la pratique. Ce dernier estime notamment que le paiement fractionné devrait au minimum être soumis à des règles concernant la publicité, l’information du coût du crédit, et d’évaluation de la solvabilité de l’emprunteur.

 Pay pal

Promotion du paiement fractionné sur le site d’un e-commerçant en payant via PayPal.

UN CRÉDIT SANS LOI

Car cette forme de prêt passe sous les radars de la loi sur le crédit à la consommation qui vise les crédits d’un montant supérieur à 200 € ou d’une durée supérieure à 3 mois. Les montants en jeu en cas de paiement fractionné n’atteignent généralement pas ces limites. Les dispositions spécifiques de protection des emprunteurs (information précontractuelle, obligation au prêteur de consulter le fichier des incidents de paiement, droit de rétractation de l’emprunteur, etc.) peuvent alors être contournées. À noter que les offres « universelles » les plus récentes (comme Oney +) qui proposent une carte de paiement permettant de payer ses achats en trois ou quatre fois chez tous les commerçants (y compris garagiste, vétérinaire, artisan, etc.) constituent en revanche bien un crédit. Elles sont ainsi réglementées comme telles. Un examen du dossier de l’emprunteur doit notamment être réalisé par le prestataire de paiement avant l’octroi de la carte. Ce n’est pas le cas en revanche des portefeuilles électroniques, notamment Paypal, qui permettent pourtant le paiement fractionné auprès d’une multitude de commerçants (avec l’accord de ces derniers).

SURENDETTEMENT

Les risques du paiement fractionnés ne sont pourtant pas nuls, loin de là, à commencer par des frais sortis du chapeau. Si l’achat fractionné est souvent gratuit, les frais en cas d’incident de paiement flambent rapidement. Bien au-delà du taux autorisé en cas de crédit à la consommation. Certains opérateurs n’hésitent pas en effet à pratiquer des pénalités de retard atteignant 30 ou 40 % du capital restant dû. Et cela peut arriver vite. Par exemple, si le plafond de dépenses mensuel de sa carte est atteint, une mensualité de remboursement pourra être bloquée, entraînant ainsi des pénalités de retard. Bien sûr, à terme, comme le souligne le député Philippe Chassaing, le véritable risque est le surendettement. Selon une porte-parole d’Oney, le paiement fractionné serait un déclencheur d’achat pour 72 % des consommateurs. À l’étape du règlement, la faible somme à débourser (20 € par exemple pour un blouson à 80 €), minimise très nettement la perception de la dépense chez le consommateur.

 

Arnaques aux faux courtiers

Le 30/11/2021

 

Ces dernières périodes de confinement ont été propices à la multiplication d’arnaques téléphoniques de la part d’individus malveillants.

Les établissements financiers membres de l’ASF (1) et des associations de défense des consommateurs (Adéic, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CNAFC, CSF, CNL et Indecosa CGT) souhaitent tirer la sonnette d’alarme et sensibiliser les consommateurs sur ces pratiques de plus en plus rodées et difficiles à détecter.

La fraude aux faux courtiers est de grande envergure : en trois ans (de 2018 à 2020), les établissements membres de l’ASF ont identifié 2 038 fraudes pour un montant d’environ 43 Millions d’€ (2).

Il s’agit d’une nouvelle forme d’escroquerie qui a vu le jour depuis quelques années. Les consommateurs, titulaires d’un ou plusieurs crédits à la consommation se font démarcher par un soi-disant "courtier spécialisé" qui leur promet d’obtenir une offre de rachat à un taux très attractif.

Ces escrocs se font passer pour des courtiers spécialisés au nom connu du grand public. Ils sont en réalité en quête des données personnelles de l’emprunteur potentiel qu’ils réutiliseront ensuite pour souscrire un crédit auprès d’un autre établissement en son nom. Le consommateur se retrouve alors redevable d’un crédit supplémentaire alors même que ses anciens crédits ne sont pas remboursés, car le "faux courtier" a détourné les fonds à son profit.

Dans ce contexte, les établissements de crédit membres de l’ASF et les huit associations de consommateurs signataires rappellent aux consommateurs un certain nombre de précautions à prendre .Ces précautions minimales pourraient permettre de réduire notablement les cas de fraude dont sont victimes les consommateurs et les établissements prêteurs.

Arnaque aux faux courtiers : soyez vigilants !

  • Soyez vigilants et méfiez-vous toujours d’offres trop alléchantes ! Un taux d’intérêt très bas ou encore un accès au crédit sans conditions doivent vous mettre la puce à l’oreille.
  • Ne transférez jamais les fonds reçus de la part d’un établissement financier à un courtier ou à quiconque. En cas de doute, contactez l’établissement qui vous a versé les fonds (et pas le courtier) en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
     
  • Afin de vérifier la réalité de l’offre, prenez toujours contact avec la société de la personne qui vous a démarché en utilisant les coordonnées publiques que vous trouverez sur son site internet.
     
  • Privilégiez le contact direct avec l’établissement prêteur.
     
  • Vous pouvez également consulter les listes noires tenues et régulièrement mises à jour par les autorités de contrôle comme par exemple : https://www.abe-infoservice.fr/liste-noire/listes-noires-et-alertes-des-autorites

(2) Sur un échantillon de 7 établissements adhérents de l’ASF, représentant environ la moitié du marché des prêts personnels pour les établissements spécialisés.

(1) L’ASF (Association française des Soc>iétés Financi>ères) regroupe l’ensemble des établissements spécialisés : quelque 270 adhérents pour près de 279 milliards d’euros d’encours, soit près de 20% du total des crédits à l’économie du secteur privé français.

Les activités des membres de l’ASF sont multiples : financement des entreprises et des professionnels (financement des investissements d’équipement et des investissements immobiliers : crédit-bail, mobilier et immobilier, financements classiques à court, moyen et long terme), financement des particuliers (crédit à la consommation et au logement), services financiers (affacturage et cautions), services d’investissement (ensemble des métiers relatifs aux titres et titrisation).

Attention aux passes pour boîte aux lettres

Le 21/11/2021

 

Cdiscount mais Amazon aussi, vendent toutes sortes de clés PTT pour les boîtes aux lettres des particuliers. Cela peut favoriser les vols.

 

La réponse de 60 Millions

 

Même si cela peut paraître surprenant, Cdiscount est tout à fait dans son droit. La vente et la possession de ces passes PTT dédiés à l’ouverture des boîtes aux lettres sont autorisées. Ces clés permettent aussi l’accès aux parties communes des immeubles n’étant pas équipés de passes Vigik (ces derniers n’étant délivrés qu’à certains professionnels, sur autorisation). Elles servent donc aux services d’urgence (pompiers, Samu, policiers, agents Enedis et GRDF), mais également aux prospecteurs, syndics, agents immobiliers, concierges…

 

Bien sûr, on ne peut pas ouvrir n’importe quelle serrure avec ces passes, seulement les barillets normalisés par La Poste – il en existe 21 modèles différents. Lockpass, une des sociétés qui vend ces clés, souligne que leur possession « est entièrement légale, mais bien évidemment seulement dans un but légitime, car comme n’importe quel autre outil, il ne doit pas être utilisé à des fins malveillantes (dégradation, vol ou détournement de courrier) ». Elle se dégage de toute responsabilité quant à l’utilisation que ses clients en font, et rappelle que l’article 226-15 du code pénal punit d’un an de prison et 45 000 € d’amende le détournement de correspondance.

Comment vérifier la qualité de son contrat d'assurance multirisque habitation ?

Etes-vous certain que votre habitation est bien couverte?

Le 21/11/2021

 

 

Quel que soit le choix, il ne faut absolument pas se focaliser sur le seul montant de la prime : il existe de grosses disparités selon la taille de son logement mais aussi sa région. Il faut regarder de près les plafonds de garantie, les franchises (la part restant à charge de l’assuré en cas de règlement d’un sinistre), faire le tri entre les garanties et les services utiles et inutiles, mais aussi et surtout, les exclusions de garanties dont sont émaillés les contrats. Ces clauses d’exclusion sont souvent rejetées en bas de page, en caractères minuscules ou en termes subtils voire peu compréhensibles par des non-juristes spécialistes du droit de l’assurance.

QUELQUES CONSEILS DE BASE POUR FAIRE LE BON CHOIX

Évaluer précisément les pièces du logement. Attention, selon les contrats, est considérée comme pièce principale une surface à partir de 7 ou 9 m2. Cuisine et salle de bains ne sont pas comptabilisées dans le nombre de pièces, en revanche, combles transformés en pièces à vivre ou mezzanine en font partie et les pièces de plus de 40 m2 comptent généralement pour deux.

Calculer la valeur de ses biens à garantir. Mieux vaut surestimer et être bien couvert que minimiser pour obtenir une prime moins chère. Ne pas oublier de conserver les justificatifs d’achat et des photos de ses biens en cas de sinistre.

Vérifier les plafonds de garantie de ses objets de valeur comme les bijoux, les œuvres d’art… ce plafond étant différent du plafond général et toujours limité.

Avec la garantie dégâts des eaux, contrôler que les frais de recherche de fuite sont bien inclus car de telles investigations peuvent entraîner de grosses dépenses.

Dans le cadre de la garantie vol, examiner les exigences de protection des ouvertures : volets aux fenêtres, serrures de sécurité 3 points, alarme…

En cas d’absence fréquente de chez soi pendant l’année (des périodes au-delà de 90 jours sur 12 mois, en général), négocier afin que les clauses d’inhabitation soient supprimées pour être toujours couvert en cas de cambriolage notamment mais aussi de dégât des eaux.

Si on habite dans une région où les orages sont fréquents, penser à couvrir ses équipements contre les dommages électriques.

Quand sa maison est équipée d’une véranda, de miroirs, d’inserts de cheminée… une garantie bris de glace est souhaitable et même indispensable.

Penser également à faire couvrir par son contrat les dépendances du logement, caves, appentis, etc., si on tient à ce qu’elles renferment.

Si on a un jardin, regarder comment peuvent être garantis les arbres, le mobilier de plein air, la piscine, mais aussi les panneaux solaires, la pompe à chaleur, l’éolienne, etc., grâce, par exemple, à un « pack jardin » ou un « pack vert » (pour les installations économes en énergie

DE SAGES PRÉCAUTIONS

- Lisez minutieusement les conditions générales de votre contrat et encore plus attentivement les conditions particulières et n'hésitez pas à demander à votre assureur des précisions écrites sur les points ambigus.

-Conservez les factures d'achat de biens, objets d'art ou de valeur, d'embellissements (peintures)... ailleurs que dans le logement concerné.

- Photographiez votre logement et faites expertiser en valeur agréée par l'assureur les meubles et objets auxquels vous tenez particulièrement. Procédez régulièrement à une réactualisation.

- Vérifiez que les serrures, volets, portes, alarme... sont conformes aux exigences ou normes éventuelles du contrat. Louez à l'année un coffre de banque pour y déposer l'argenterie, les bijoux de famille...

- Faites blinder la porte principale, et s'il y lieu, l'entrée de service ; en pavillon, renforcez celle du garage communiquant.

- Ne confiez pas vos clés (avec votre nom sur le trousseau) à quelqu'un d'honnête mais de distrait ; en vacances, faites suivre votre courrier et videz régulièrement votre boîte aux lettres des publicités qui débordent.

- Ne vous contentez pas de tirer vos rideaux en partant en vacances pour faire croire que vous êtes encore là. Cela augmente en réalité le risque de cambriolages. Et vous ne serez alors certainement pas indemnisé par l'assureur...

- Laissez les clés sur tous vos meubles, même vides.

Comment vérifier qu’on est bien couvert avec son contrat actuel ?

Il est sage de ne pas attendre la survenance d’un sinistre pour le vérifier. L’analyse de la qualité de son contrat est un exercice difficile pour des profanes et comment vérifier par ailleurs qu’on ne paye pas trop cher ?

Il faut par ailleurs se méfier des comparateurs sur Internet car les organismes qui les conçoivent sont très souvent en relation d’affaires avec ceux qu’ils analysent (commissions…..).

Seul les comparateurs construits par des associations de défense des consommateurs sont fiables car elles sont indépendantes et non rémunérées et au service des consommateurs et rien d’autre.

Les comparateurs utilisés par SOS LITIGES 58 obéissent à ce principe intangible et sont donc très fiables.

Celui relatif à la multirisque habitation passe en revue non seulement les tarifs mais a disséqué les principaux contrats du marché des assureurs, rubrique par rubrique, ce qui représente un travail titanesque pour un particulier. Voici ces évaluations sur chaque filtre (très bon, bon, moyen, médiocre, mauvais, non applicable) :

  • Tarif annuel
  • Appréciation globale du contrat
  • Dommage aux biens
  • Garanties annexes
  • Responsabilité civile

Chaque contrat a ensuite été disséqué de la manière suivante et renseigné dans tous ces critères avec une évaluation globale :

 Dommage aux biens : 

Incendie :
Dommages électriques aux bâtiments :
Dommages électriques aux appareils :

Evénements climatiques:
Dégâts des eaux :
Bris de glace :
Vol :
Vandalisme :

Dommages tous accidents:

 Indemnisation : 

Bien immobiliers :

Bien mobiliers :
Electroménager :

 Garanties annexes 

Appareils nomades :
Panne électroménager :
Protection juridique :
Frais de relogement :

Déménagement :

 Assistance : 

Assistance en cas de sinistre :

Dépannage serrurerie :

Dépannage plomberie :
Assistance en cas d'accident au domicile :

Assistance en déplacement :

 Responsabilité civile : 

 Responsabilité civile vie privée :

 Divers

Franchise :

Montant des capitaux :

Montant des objets de valeur :

 

En vous proposant ce service, SOS LITIGES 58 vous permet d’être rassuré sur votre contrat et vous conseille sur un éventuel changement d’assureur  et les formalités légales pour le faire.

N’hésitez pas à nous consulter avant tout sinistre ! Votre cotisation de 28 € sera peut-être remboursée par le gain escompté.

soslitiges58@gmail.com  ou tel 03.86.38.22.03

Booster son wifi

Le 17/11/2021

 

8 astuces pour améliorer sa connexion Wi-Fi

Votre connexion Wi-Fi n’a jamais été aussi sollicitée qu’actuellement. Entre votre activité professionnelle en télétravail, vos recherches personnelles, les services de vidéo à la demande et les jeux vidéo des enfants, le réseau est soumis à rude épreuve. Et parfois, des lenteurs peuvent survenir. Afin d’éviter ces désagréments et de profiter d’une connexion de qualité à n’importe quel moment de la journée, ces 8 petits conseils peuvent vous aider.

Astuce numéro 1 : trouver la place idéale pour sa box

La plupart des foyers équipés d’une box Internet cherchent à la cacher dans un meuble ou un placard. Peu esthétique, elle n’est que rarement mise en avant dans un logement. Pour offrir une puissance maximale, elle devrait pourtant trouver sa place au cœur de la maison ou de l’appartement. Le réseau pourrait alors se déployer équitablement dans toutes les directions et donc dans toutes les pièces. Vous pouvez également positionner votre modem à proximité de l’appareil qui l’utilise le plus. Vous profiterez ainsi de toute sa puissance.

Astuce numéro 2 : personnalisez les paramètres de votre box

Comme tout dispositif électronique, votre box peut nécessiter un redémarrage régulier. C’est le premier geste à effectuer si vous observez des dysfonctionnements. Si rien ne change, pensez à contrôler les différents paramètres de votre routeur. Il vous suffit pour cela de vous rendre sur votre ordinateur et d’accéder à la page web de gestion de l’appareil. Cette dernière vous est toujours communiquée par votre fournisseur Internet dans les documents qui accompagnent votre box. Vérifiez alors que chaque case Wi-Fi est bien activée et qu’aucun problème n’est détecté.

Astuce numéro 3 : répartissez la bande passante

Votre box Wi-Fi, pour diffuser son réseau, utilise de la bande passante. Sachez que tous les appareils connectés vont spontanément en récupérer une partie, même s’ils sont en veille. Pour booster la puissance du réseau sur l’appareil qui vous intéresse, il vous est possible de répartir cette puissance sur lui seul. Pour cela, limitez la bande passante des autres appareils grâce à des logiciels spécialisés. Vous pouvez également désactiver la recherche automatique de réseaux sur votre ordinateur et couper le Wi-Fi des appareils que vous n’utilisez pas et qui sont actuellement en veille.

Astuce numéro 4 : sécurisez votre réseau Wi-Fi

Lorsque plusieurs personnes se servent du même réseau, ce dernier perd inévitablement en puissance. C’est peut-être votre cas si vous habitez en ville et que vous n’avez pas sécurisé votre Wi-Fi avec un mot de passe. Accessible à toutes les personnes vivant à proximité, votre réseau peut alors souffrir d’une trop forte fréquentation et perdre en intensité pendant que vous l’utilisez.

Astuce numéro 5 : équipez-vous d’un répéteur

Aussi appelé amplificateur Wi-Fi, cet appareil permet de booster la puissance de votre réseau. Il est donc particulièrement utile lorsque ce dernier est peu puissant ou quand votre logement est très vaste. Comptez entre 15 et 100 euros selon les modèles et la puissance souhaitée. Sorte de boîte avec des antennes, il s’installe dans un endroit stratégique de la maison et donne la possibilité de couvrir toute votre habitation, y compris le jardin si la puissance est suffisante.

Astuce numéro 6 : choisissez le meilleur Wi-Fi

Beaucoup l’ignorent, mais votre box Internet (essentiellement les plus récentes) propose deux types de réseaux Wi-Fi, qu’il vous suffit de sélectionner depuis votre appareil :

  • Un réseau à 5 GHz puissant, avec un débit élevé et qui permet de limiter la présence d’interférences avec d’autres appareils connectés et électroniques. C’est le réseau idéal si la surface à couvrir est grande et que vous êtes plusieurs à utiliser le même Wi-Fi.
  • Et un réseau à 2,4 GHz dont la portée est plus courte. Il est plutôt réservé à une consommation à proximité.

Astuce numéro 7 : utilisez le bon canal

Vous le savez désormais, pour se diffuser, le réseau Wi-Fi utilise une bande passante. Cette dernière se caractérise par une fréquence spécifique à chaque appareil. Si deux d’entre eux empruntent la même, les ennuis commencent et les ralentissements peuvent se faire sentir. C’est par exemple le cas entre votre Wi-Fi et votre micro-onde, etc. En changeant simplement le canal de votre réseau Wi-Fi depuis l’interface web de votre routeur, vous pouvez améliorer les choses.

Astuce numéro 8 : soyez attentif au bon état de votre box Wi-Fi

Comme tous les appareils électroniques, ce petit boîtier reste fragile. Il est sensible aux changements de températures, aux chocs, aux variations de puissance électrique, etc. Pour assurer son bon fonctionnement, il est donc conseillé d’en prendre soin. Protégez-le par exemple des fortes températures lors de vagues de canicule en le débranchant lorsque vous n’utilisez pas le réseau Wi-Fi. Branchez-le directement sur une prise électrique plutôt que sur une multiprise pour booster sa puissance et éviter les courts-circuits. Enfin, protégez-le, comme vos autres appareils, d’un risque de surtension lié à la foudre notamment.

Ces 8 astuces vous permettront sans aucun doute d’améliorer la qualité de votre réseau Wi-Fi. Vous pourrez ainsi profiter pleinement de vos services Internet et travailler sans difficulté depuis votre domicile.

Tout savoir sur Gazpar

Le 17/11/2021

 

Le compteur électrique Linky a un petit cousin baptisé Gazpar, dédié à la distribution de gaz. Onze questions-réponses pour faire connaissance.

Connaissez-vous Gazpar ? C’est le nom du compteur communicant de couleur jaune orangé que GRDF, gestionnaire de 95 % du réseau de distribution de gaz naturel en France, est en train de déployer.

L’opération vise à remplacer un total de 11 millions de compteurs de gaz entre 2017 et 2023. Plus des deux tiers étaient déjà installés en avril dernier. Des compteurs communicants doivent aussi être installés sur les 5 % du territoire gérés par des entreprises locales de distribution.

  1. Pourquoi installe-t-on Gazpar ?

Le compteur communicant Gazpar assure une relève automatique et quotidienne des index de consommation. Plus besoin de faire passer des releveurs tous les six mois et d’organiser leurs tournées. Gazpar permet donc à GRDF de réaliser d’importantes économies. Il lui donne aussi une meilleure connaissance de son réseau.

Les clients, eux, n’ont plus besoin de se rendre disponibles pour donner accès à leur compteur de gaz s’il est à l’intérieur de leur logement. Leur facture peut aussi être établie à partir de consommations réelles. Il n’y a plus de consommations estimées, qui étaient source de nombreux litiges.

  1. Gazpar permet-il de faire des économies ?

L’installation du compteur ne fait pas faire d’économies. C’est le suivi des consommations et leur comparaison avec d’autres profils similaires qui peuvent permettre aux clients de se rendre compte qu’ils auraient peut-être intérêt à mieux réguler la température, mieux isoler leur logement…

Le suivi peut aussi servir à repérer une consommation anormale, par exemple un chauffe-eau ou une chaudière en activité dans une résidence secondaire inoccupée.


 

  1. Comment communique-t-il ?

Chaque compteur Gazpar communique deux fois par jour par ondes radio (fréquence de 169 MHz) avec un concentrateur installé dans un rayon de quelques kilomètres. Les concentrateurs communiquent avec le système d’information GRDF via le réseau téléphonique.

  1. Est-il possible de refuser Gazpar ?

En principe, non. Le compteur de gaz n’appartient pas au client, il fait partie du réseau de distribution.

S’il est à l’intérieur, il est toujours possible d’en refuser l’accès à l’installateur. La principale conséquence devrait être la facturation du relevé de l’index deux fois par an.

  1. Comment les clients sont-ils informés du changement de compteur ?

Un mois avant, GRDF envoie un courrier au client pour lui annoncer l’arrivée de Gazpar en précisant le nom de l’entreprise partenaire chargée de l’installation.

Deux semaines avant, l’entreprise écrit au client pour lui préciser la date d’intervention et la nécessité d’être présent si le compteur n’est pas accessible. Enfin, deux jours avant l’intervention, l’entreprise envoie un mail ou un SMS de rappel.

  1. Comment se déroule l’installation de Gazpar ?

L’installateur coupe l’alimentation en gaz, relève l’index de l’ancien compteur et le prend en photo. Il est vivement conseillé de vérifier cet index avec lui si vous êtes présent, ou de le noter vous-même avant de quitter votre domicile le jour de l’intervention.

Le technicien supervise la remise en route de l’alimentation si le client est présent. Sinon, il laisse l’alimentation coupée avec une fiche indiquant comment procéder ou comment solliciter une intervention le jour même (entreprise prestataire ou service Urgence sécurité gaz). Elle est gratuite et GRDF incite à y recourir plutôt que de payer l’intervention d’un plombier.

  1. Gazpar fait-il flamber les factures ?

Certains clients se plaignent de factures plus élevées après l’installation de Gazpar. Un mauvais fonctionnement du nouveau compteur n’est jamais exclu, mais c’est plutôt l’ancien compteur qui pouvait éventuellement « sous-compter ».

Il faut aussi s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs sur les index, et notamment sur celui relevé au moment du changement. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à solliciter son fournisseur et le service client de GRDF pour obtenir des éclaircissements.

  1. Quelles données sont-elles collectées ?

Le compteur Gazpar transmet la consommation quotidienne à GRDF, gestionnaire du réseau. Ce dernier confie le total mensuel au fournisseur de gaz pour l’établissement de la facture.

Gazpar a aussi la possibilité d’enregistrer des index toutes les heures. Le service est facturé 1 € par mois. GRDF ne souhaite pas encourager son développement, pour ne pas augmenter ses coûts de stockage et de transmission, et parce qu’il estime inutile ce suivi horaire pour le gaz.

  1. Comment accéder à ses données de consommation ?

Les clients peuvent créer un espace personnel sur le site de GRDF. Il permet d’accéder à leur consommation, de la comparer avec la moyenne d’autres profils similaires, ou encore de fixer un seuil qu’ils souhaitent ne pas dépasser.

Résidence principale ou secondaire

Dans la procédure pour créer un espace personnel sur son site, GRDF impose de préciser si le logement est une résidence principale ou secondaire. Nous avons fait part de notre étonnement au distributeur, qui nous a répondu, fin mai, qu’il avait justement prévu de faire évoluer son questionnaire à la rentrée, à la suite de réactions de clients. La question devrait continuer à être posée, mais la réponse ne sera plus exigée.

Certains fournisseurs de gaz ou des sociétés spécialisées dans le « coaching conso » ou les « économies d’énergie » proposent également un suivi de consommation, sur une appli ou un compte en ligne. Ils doivent obtenir l’autorisation du client pour récupérer ses données quotidiennes.

  1. Combien Gazpar coûte-t-il ?

Le déploiement de Gazpar représente un investissement d’un milliard d’euros. Il est en partie compensé par les économies réalisées sur les tournées des releveurs. Le reste est payé par les consommateurs, à raison de 2 à 3 € par an et par client.

 

  1. Que deviennent les anciens compteurs ?

Les 11 millions de compteurs remplacés par Gazpar font l’objet d’un recyclage. Stockés dans des bennes par les entreprises de pose, ils sont récupérés par deux prestataires (Praxy et Sita). Selon GRDF, la filière permettrait de réutiliser environ 80 % des matériaux des anciens compteurs.