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Gare aux « brouteurs » qui sévissent sur la Toile !

Le 28/02/2023

 

Gare aux « brouteurs » qui sévissent sur la Toile !

Ces arnacœurs parviennent à nouer de pseudo-relations amoureuses à distance et soutirent des milliers d’euros à leurs victimes. Nos conseils.

La Saint-Valentin n’est pas toujours synonyme de rencontre heureuse. Elle peut même virer au cauchemar si vous tombez dans les filets d’un « brouteur », terme né en Côte d’Ivoire et qui désigne un escroc spécialiste des arnaques en ligne. « J’ai été contactée directement sur Messenger par un homme qui se faisait passer pour un militaire à l’étranger », raconte Julie*, 63 ans. Rapidement, elle se confie à son interlocuteur. « J’étais seule, j’avais le sentiment qu’il me comprenait », explique-t-elle.
 

125 000 € pour une romance fictive

Veuve depuis quatre ans, Julie espérait refaire sa vie. Commence alors une relation à distance, passionnée de son côté, totalement fausse chez ce soi-disant militaire, qui annonce la rejoindre en France. Mais, surprise : au cours de son prétendu voyage, l’homme affirme devoir s’acquitter d’une amende de 5 000 € à la frontière. Une somme qu’il ne possède pas… Pressée d’être rejointe par son « amoureux », Julie accepte de payer l’amende.

Cet « arnacœur », terme utilisé pour désigner les brouteurs, ne rencontrera finalement jamais Julie. Mais il continuera à lui demander de l’argent. Au total, la jeune retraitée lui verse toutes ses économies, soit 125 000 €. Vingt mois après le premier message échangé avec son manipulateur, elle a perdu 15 kg. Aujourd’hui, Julie essaie de se reconstruire, profondément marquée par cette relation toxique.

 

Julie n’est qu’une victime parmi d’autres. Sur Internet, des groupes Facebook anti-brouteurs, comme « Stop aux arnacœurs sentimentaux » ou « Stop ! Arnaques, faux profils, brouteurs, avis de recherche… », se sont créés.

Ces escrocs, qui sévissent souvent depuis l’Afrique de l’Ouest, peuvent parfois être des adolescents. « Mais il y a aussi des organisations criminelles bien rodées », prévient Bastien Bobe, directeur technique pour l’Europe de Lookout, une société luttant contre les contenus malveillants sur Internet.

Telegram, Skype ou WhatsApp, messageries privilégiées des brouteurs

Souvent, ce n’est pas un mais plusieurs brouteurs qui écrivent à une même victime et se relaient derrière l’écran. Après une phase de mise en confiance, ils réclament des transferts d’argent de compte à compte, ou via des coupons et cartes prépayées de type PCS ou Transcash, voire des cartes cadeaux Amazon ou Neosurf.

« Les brouteurs passent par les services qui coûtent le moins cher », explique Bastien Bobe. Pour éviter d’être signalés et suspendus, ils demandent aussi à leurs victimes de discuter sur Telegram, Skype ou encore WhatsApp, des messageries souvent moins surveillées que les sites de rencontres.


 

Résistez à tout chantage !

Certains brouteurs séduisent leurs victimes et les incitent à envoyer des photos dénudées. Puis exigent de l’argent pour ne pas les diffuser !

  • Dans ce cas, refusez tout chantage et coupez les ponts avec votre agresseur. Si vous acceptez de payer, rien ne garantit que l’escroc cesse ses intimidations.

  • Si des sommes ont déjà été versées, contactez au plus vite votre banque afin d’annuler la transaction.

  • Portez plainte le plus rapidement possible au commissariat. Mais gardez en tête que, généralement, les chances de récupérer l’argent sont infimes.

Source :  60 Millions de consommateurs

Les aides pour payer ses factures et rénover son logement

Le 22/02/2023

Gaz et électricité ont atteint des sommets ces dernières semaines. Et, quel que soit le niveau de revenus des foyers, tous ressentent l’impact de la hausse des tarifs de l’énergie. Pour limiter cette inflation galopante, des aides sont disponibles, que ce soit pour payer ses factures d’énergie ou pour commencer des travaux de rénovation énergétique de son logement.

En août dernier, le prix du mégawattheure (unité de mesure de la quantité d’énergie produite en une heure par un mégawatt) a atteint 1 000 € contre 85 € une année auparavant. Même si les particuliers n’ont pas l’habitude de manipuler ces chiffres, qui correspondent au prix de gros de l’électricité, ils peuvent aisément comprendre, au regard de cette augmentation spectaculaire, que chacun est invité à la sobriété énergétique pour réduire les frais, voire tout simplement pouvoir se chauffer cet hiver.

LE CHÈQUE ÉNERGIE

Les ménages aux revenus les plus bas subissent bien évidemment plus fortement la hausse des prix de l’énergie, la part des dépenses de logement étant plus élevée dans leur panier de consommation. Aussi, le gouvernement a mis en place un nouveau chèque énergie exceptionnel d’un montant de 100 à 200 € versé, d’ici la fin de l’année, à 40 % des foyers les plus modestes. Cette aide s’ajoute au chèque énergie qui existe depuis 2018 et qui sert à payer sa facture d’électricité, de gaz, de fioul, de bois, etc. En 2021, 5,8 millions de foyers ont reçu un chèque énergie nominatif compris entre 48 et 277 €. Un simulateur disponible sur le site du ministère de la Transition énergétique permet de vérifier son éligibilité. Mais en principe, vous le recevez sans démarche de votre part. L’administration fiscale se charge de fixer la liste des bénéficiaires et de la transmettre à l’Agence de services et de paiement en charge de l’envoi à domicile des chèques énergie.

L’ÉTALEMENT DES FACTURES D’ÉNERGIE

Si vous faites face à des difficultés pour payer votre facture d’énergie, votre premier réflexe doit être de contacter votre fournisseur pour lui en faire part. Une solution pourra être trouvée s’il accepte la mise en place d’un échéancier de paiement. À défaut, et en cas d’impayés, il pourra, après plusieurs courriers, suspendre votre fourniture d’énergie (sauf durant la trêve hivernale, du 1er novembre au 31 mars, où le fournisseur est seulement autorisé à réduire la puissance de l’électricité).

LE FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LE LOGEMENT

Si un étalement du paiement n’est pas suffisant, contactez en parallèle les services sociaux. Vous pouvez, seul ou avec l’aide d’une assistante sociale d’un centre communal d’action sociale (CCAS) par exemple, saisir le Fonds de solidarité pour le logement (FSL). Présent dans chaque département, le FSL aide les ménages en difficultés financières à accéder et à se maintenir dans le logement. Les critères d’attribution, la nature et le montant des aides sont établis par département.

LES AIDES AU PAIEMENT DES ORGANISMES SOCIAUX

Autres pistes : vous pouvez prendre attache, si vous êtes allocataire, avec votre caisse d’allocations familiales (Caf), de la Mutualité sociale agricole (MSA) ; si vous êtes retraité ou actif, avec votre caisse de retraite, de retraite complémentaire, pour savoir si dans le cadre de leur action sociale, vous pouvez bénéficier d’aides au paiement de vos factures d’énergie.

Pensez aussi aux différentes associations qui soutiennent les personnes en difficulté via des aides ponctuelles (Secours catholique, Croix rouge…).

LES AIDES À LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Si vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation énergétique pour faire baisser vos factures d’énergie, plusieurs dispositifs incitatifs ont été mis en place.

MaPrimeRénov’

Ainsi, le crédit d’impôt sur le revenu afférent aux dépenses en faveur de la transition énergétique (Cite) a été progressivement remplacé par un système de prime forfaitaire versée dès la réalisation des travaux par l’Anah, dénommé MaPrimeRénov’. Cette aide est ouverte à tous les propriétaires et les copropriétaires, elle doit être demandée en ligne avant d’engager les travaux. Elle est versée après leur réalisation. Son montant est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. 

Les personnes aux revenus modestes peuvent obtenir, grâce à MaPrimeRénov’ Sérénité, une aide financière couvrant jusqu’à 35 % ou 50 % HT du coût de la facture lorsque les travaux de rénovation permettent un gain énergétique d’au moins 35 %. Un bonus supplémentaire de 1 500 € peut être accordé en cas de sortie du logement de la catégorie passoire thermique (étiquette F ou G) ou en cas d’obtention d’une étiquette énergétique après travaux A ou B.

Les certificats d’économie d’énergie

Les aides MaPrimeRénov’ se cumulent avec celles versées par les fournisseurs d’énergie au titre des certificats d’économie d’énergie (CEE). Le dispositif des CEE est un peu particulier. Ces certificats correspondent à la contribution réglementée des fournisseurs d’énergie à l’effort de réduction des gaz à effet de serre. En pratique, l’État leur impose des objectifs d’économie pluriannuels, qu’ils remplissent en achetant des CEE qu’ils convertissent en subventions versées aux particuliers, entreprises ou collectivités. Le montant accordé est fonction des travaux et de l’amélioration de l’efficacité énergétique obtenue.

L’éco-prêt à taux zéro

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet quant à lui de financer le reste à charge avec un prêt sans intérêts. Son montant varie entre 7 000 € et 50 000 € selon les travaux financés.

Difficile de s’y retrouver au milieu de tous ces dispositifs. Aussi, afin de faciliter les projets de rénovation énergétique, un nouveau service public a vu le jour en janvier 2022 : France Rénov’ délivre des conseils neutres, gratuits et personnalisés aux personnes souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Un outil permet d’estimer le montant des aides auxquelles vous avez droit. Des conseillers peuvent également être joints au 0 808 800 700 (appel gratuit).

Le bouclier tarifaire reconduit

Selon une étude de l’Insee publiée le 1er septembre, les mesures de bouclier tarifaire prises par les pouvoirs publics pour contenir la hausse des factures des ménages et des entreprises ont permis de réduire de moitié l’effet de la flambée des prix de l’énergie sur l’inflation. Une protection qui a ainsi permis de limiter la casse dans le budget des ménages. Le 14 septembre dernier, le gouvernement a annoncé reconduire cette protection en 2023.

Source : UFC QUE CHOISIR 09/2022

Primes pour réparer votre électroménager

Le 17/02/2023

Pour inciter les Français à faire réparer leurs appareils, l'État a mis en place depuis le 15 décembre un bonus réparation qui fait baisser le prix de la facture.

Jusqu'à 10 € pour vous aider à faire réparer un grille-pain, 30 € pour un téléviseur et 45 € pour un ordinateur portable… Ce coup de pouce découle de la loi Antigaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC), dont le but est d'éviter l'achat d'appareils neufs afin de préserver les ressources naturelles.

Bas du formulaire

Pour être éligible au bonus, votre appareil ne doit plus être sous garantie ni couvert par une assurance. Il doit disposer d'une plaque signalétique ou d'un numéro d'identification et être conforme à la réglementation (ce qui exclut les appareils achetés à l'étranger et les contrefaçons).

La réparation ne doit pas être d'ordre esthétique (par exemple face arrière d'un téléphone portable fissurée, porte de réfrigérateur cabossée). Le non-fonctionnement dû à une casse ou à un mauvais usage n'est pas pris en charge, ni le remplacement des consommables et des accessoires (chargeur de smartphone, ampoule d'un réfrigérateur…), ni les mises à jour des logiciels des ordinateurs. L'opération doit être effectuée par un réparateur labellisé QualiRépar.

La liste des équipements concernés évoluera

Trente et un types d'équipements sont concernés (aspirateur, lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, téléphone portable, téléviseur,) La liste des produits pouvant en bénéficier s'étendra ensuite chaque année, pour couvrir jusqu'à 68 équipements électriques ménagers d'ici 2025.

Vous trouverez ci-dessous la liste des produits ouvrant droit à la prime, et son montant maximum. 

2023

Type d’appareil

Montant du bonus

 

Appareil de sport (vélo d'appartement, rameur, tapis de course, plateforme vibrante)

15€

 

Appareil photo numérique

20€

 

Aspirateur

15€

 

Audio/vidéo (hors enceinte et vidéoprojecteur)

15€

 

Bouilloire

10€

 

Cave à vin

25€

 

Centrale vapeur

20€

 

Centrifugeuse et extracteur

10€

 

Console de jeux

20€

 

Cuisinière

20€

 

Drone

15€

 

Enceinte

20€

 

Grille-pain

10€

 

Taille haie et tondeuse électriques

15€

 

Four encastrable (hors micro-onde)

20€

 

Hotte

20€

 

Instrument de musique

15€

 

Lave-linge et lave-vaisselle

25€

 

Machine à café filtre

10€

 

Machine à café tout automatique

25€

 

Machine à café portionné

15€

 

Mobilité urbaine

15€

 

Ordinateur portable

45€ (seuil de déclenchement 180€)

 

Perceuse/visseuse

15€

 

Plaque de cuisson

20€

 

Réfrigérateur/congélateur

25€

 

Repassage (hors centrale vapeur)

10€

 

Sèche-linge

25€

 

tablette

25€

 

Téléphone portable

25€

 

Téléviseur

30€

 

Video projecteur

30€

2024

Type d’appareil

Montant du bonus

 

Four posable

15€

 

friteuse

10€

 

Imprimante et scanner

35€ (seuil de déclenchement 150€)

 

Four micro-ondes

20€

 

Moniteur

30€ (seuil de déclenchement 100€)

 

Ordinateur fixe / tout en un

45€ (seuil de déclenchement 180€)

 

Robot culinaire

10€

 

Téléphone fixe

10€

2025

Type d’appareil

Montant du bonus

 

Climatiseur mobile

25€

 

Epilateur, sèche-cheveux, lisseur, rasoir, tondeuse

10€

 

Nettoyeur vapeur

15€

 

Outillage portatif (liste pas encore connue)

15€

 

Ventilateur, purificateur d’air, humidificateur

10€

Source Le Particulier 02/2023

Démarchage Téléphonique

Le 10/02/2023

Interdit à partir de numéros de téléphone mobile

De nouvelles règles relatives au démarchage téléphonique entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Les plateformes commerciales ne pourront plus utiliser de numéros mobiles (commençant par 06 ou 07). Elles devront obligatoirement utiliser un identifiant commençant par des numéros précis.

Bonne nouvelle pour les consommateurs harcelés par les démarcheurs : à partir du 1er janvier, ils devraient être (un peu) plus tranquilles. L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), dans une décision datée du 1er septembre, a interdit certains types de numéros de téléphone aux sociétés commerciales en général et aux plateformes de démarchage en particulier, qui ne pourront plus les utiliser pour appeler en masse ou envoyer des SMS non sollicités.

La décision de l’Arcep interdit aux sociétés d’utiliser des numéros commençant par 06 ou 07. Ces numéros sont associés dans l’esprit des particuliers à des appareils mobiles et obtiennent donc de meilleurs taux de réponse que les numéros fixes, d’où leur détournement par les sociétés de démarchage. L’utilisation de numéros dits « géographiques » (commençant par 01 à 05 en fonction de la région d’où ils proviennent) est également limitée à certains numéros.

Depuis le 1er janvier 2023, les plateformes de démarchage pourront donc utiliser uniquement des numéros commençant par 09 48 et 09 49, 01 62 et 01 63, 02 70 et 02 71, 03 77 et 03 78, 04 24 et 04 25, 05 68 et 05 69.

Les numéros commençant par 09 37, 09 38 et 09 39 pourront, eux, être utilisés par des entreprises dans leurs relations avec les clients : conducteurs de véhicule de tourisme avec chauffeur, livreurs de colis, employés de service après-vente, etc.

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Par cette mesure, l’Arcep vise à réduire l’empreinte environnementale du numérique en réduisant le démarchage téléphonique, mais aussi à protéger les consommateurs. L’Autorité indique en effet avoir reçu « de multiples signalements d’utilisateurs à travers sa plateforme “J’alerte l’Arcep” qui témoignaient de l’utilisation de numéros mobiles à 10 chiffres pour l’envoi en masse de messages SMS dits A2P (1), souvent à des fins publicitaires, voire frauduleuses dans certains cas ».

LE DÉMARCHAGE POUR LE CPF INTERDIT

Autre évolution en ce 1er janvier : l’interdiction du démarchage lié aux comptes personnels de formation (CPF). La loi no 2022-1587 du 19 décembre 2022 visant à lutter contre la fraude au compte personnel de formation et à interdire le démarchage de ses titulaires prohibe « toute prospection commerciale des titulaires d’un compte personnel de formation, par voie téléphonique, par message provenant d’un service de communications interpersonnelles, par courrier électronique ou sur un service de réseaux sociaux en ligne visant à collecter leurs données à caractère personnel, notamment le montant des droits […] et conclure des contrats ». La violation de cette disposition est passible d’une amende pouvant s’élever à 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale. Le démarchage reste autorisé s’il est lié à une action de formation en cours entre le titulaire du compte et l’organisme de formation.

 

Mise à jour du 2 janvier 2023

Une porte-parole de l’Arcep, jointe par le site d'information Next Inpact, a précisé les nouvelles règles de numérotation. Contrairement à ce que nous avons écrit, les numéros commençant par 09 37, 09 38 et 09 39 seront réservés aux plateformes techniques, et les démarcheurs devront utiliser les numéros débutant par 09 48 et 09 49, 01 62 et 01 63, 02 70 et 02 71, 03 77 et 03 78, 04 24 et 04 25, 05 68 et 05 69. L’article ci-dessus a été corrigé.

Source : UFC QUE CHOISIR 1/1/2023

Fin du tarif réglementé du gaz

Le 10/02/2023

Les tarifs réglementés de gaz naturel sont fixés par les pouvoirs publics, contrairement aux autres offres du marché proposées par les fournisseurs. Cette exception va donc disparaître au 1er juillet 2023 et cela concerne tous les consommateurs de gaz naturel bénéficiant de cette offre.

En effet, et c’est pourquoi il est fortement conseillé d’anticiper cette souscription en souscrivant dès que possible une offre de marché. Si vous avez un doute sur votre contrat de gaz, vérifiez sur votre facture si vous êtes soumis aux tarifs réglementés de gaz.

                           

Si tel est le cas, votre fournisseur vous a sans doute envoyé un courrier, pour vous informer de la date d’application de cette mesure, et vous inviter à prendre vos dispositions, c’est-à-dire choisir une nouvelle offre ! 

Il vous est possible de changer d’offre à tout moment. Pour faire le bon choix, vous pouvez vous aider du comparateur d’offre indépendant "Energie-Info", visible sur le site du Médiateur national de l'énergie. Il vous permet de comparer gratuitement les offres disponibles actuellement sur le marché, proposées par les fournisseurs dans votre commune.

Sachez que vous pouvez également utiliser les fiches standardisées de présentation des offres que chaque fournisseur doit vous communiquer, à votre demande. Sachez également que, quel que soit votre choix, ce changement de contrat n’entrainera ni coupure, ni changement de compteur, ni frais, ni préavis.

Vous n’avez pas besoin de résilier votre contrat actuel puisque cela se fera automatiquement, dès la souscription d’un nouveau contrat

Et si je n’ai pas changé d’offre au 1er juillet 2023, que se passera-t-il ?

Votre contrat sera automatiquement basculé vers une offre de marché du fournisseur historique, c’est-à-dire ENGIE ou une entreprise locale de distribution. Mais cela veut dire que vous n’aurez pas pu choisir votre offre en fonction des critères importants pour vous. C’est pourquoi, il est important d’anticiper.

Quoi qu’il en soit, si l’offre mise en place ne vous convient pas, sachez que vous pourrez en changer ultérieurement.

 

vente sans Contrôle technique

Le 24/01/2023

 

Ai-je le droit de revendre ma voiture sans contrôle technique ?

Si votre voiture à plus de 4 ans, le contrôle technique reste obligatoire sauf si vous l’avez effectué dans les 6 mois précédant la vente.

Placements, immobilier, droit, vie quotidienne… La rédaction du Particulier vous apporte son expertise et vous indique toutes les références légales.

Oui, à condition de répondre à certaines exigences. Pour pouvoir se passer de ce sésame, votre véhicule doit avoir moins de 4 ans ou être vendu à un garage ou à un concessionnaire. En effet, un acheteur particulier a absolument besoin de cette preuve pour faire immatriculer son automobile. Si votre voiture à plus de 4 ans, le contrôle technique reste obligatoire sauf si vous l’avez effectué dans les 6 mois précédant la vente.

Bas du formulaire

Pour les véhicules anciens ou de collection

Les modèles de collection bénéficient d’un régime un peu spécial. S’ils ont été mis en circulation après 1960, ils doivent passer le contrôle tous les 5 ans, à condition d’être déclarés comme « véhicule de collection », sinon c’est tous les 2 ans comme pour les autres voitures. Si la première immatriculation est antérieure à 1960, il n’y a pas d’obligation de contrôle technique.

Réduire sa Facture EDF

Le 24/01/2023

 

7 conseils pour réduire sa facture d'électricité, sans travaux ni investissements

La multiplication des appareils dans les foyers contraint à changer ses habitudes pour maîtriser sa consommation d'électricité 

Baisser drastiquement sa facture d'électricité est possible, sans effectuer de lourds travaux d'isolation ou renouveler ses équipements. Changer ses habitudes en adoptant sept bons réflexes, amoindrit significativement la consommation d'énergie, du jour au lendemain.

SOMMAIRE

Si nos logements deviennent, petit à petit, thermiquement plus performants et nos équipements électriques offrent une meilleure efficacité énergétique, notre consommation électrique ne baisse pas pour autant prodigieusement. La raison ? Nous avons, ces dernières années, multiplié les appareils. La tendance est au sur équipement, avec du matériel en triple ou en quadruple, des gadgets et des appareils connectés. Et bien plus qu'on ne l'imagine ! Les Français pensent posséder 34 appareils à domicile, alors que la réalité s'élève à 99, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique). Les foyers disposent dorénavant de plusieurs téléphones portables, ordinateurs et téléviseurs auxquels se sont ajoutés des box TV/ Wifi, des liseuses, des climatiseurs, des alarmes, des caméras de surveillance, des voitures électriques etc.

Bas du formulaire

Sans investir dans de lourds travaux, ni changer ses équipements, il est toutefois possible de réduire sa consommation électrique, du jour au lendemain, et donc de faire face à l'augmentation des prix de l'énergie dont les répercussions sont considérables sur le budget des ménages.

Débrancher et régler ses équipements

Tous les appareils laissés en veille consomment inutilement de l'électricité et les débrancher permet d'économiser 100 € par an, soit 15 % de la facture d'électricité, hors chauffage et eau chaude. Pour les mettre hors tension, en un seul geste, il est possible de les relier une multiprise avec un interrupteur. Par exemple, éteindre sa box la nuit, lorsqu'elle ne sert pas, génère 30 € d'économie par an, selon l'Ademe qui estime que ce boîtier consomme autant qu'un réfrigérateur.

Les consoles de jeux, surtout les dernières générations qui ne s'éteignent plus vraiment, doivent aussi être débranchées car elles procèdent à des mises à jour automatiques et des téléchargements. Sur leur durée de vie, il est estimé que 91 % de l'énergie qu'elles consomment se fait hors-jeux.

Utiliser un ordinateur portable, plutôt qu'un fixe, fait baisser la consommation de 50 à 80 %.En diminuant la luminosité du téléviseur manuellement ou par contrôle automatique, la consommation électricité baisse d'environ 25 %.

Le petit électroménager comme la cafetière, la bouilloire ou les robots doivent être débranchés lorsque l'on ne s'en sert pas.

Faire le ménage au sens propre

Dépoussiérer ses lampes maintient leur performance et augmente leur durée de vie.

Le filtre et les embouts de l'aspirateur doivent être lavés tous les trois mois à l'eau tiède et il est conseillé de changer le sac de récupération alors qu'il est plein qu'aux trois quarts.

Dégivrer son congélateur dès qu'une couche de glace de trois millimètres se pose sur les parois ou au moins une fois tous les six mois, fait économiser environ 10 € d'électricité par an.
Le tambour de la machine à laver doit être détartré tous les 6 mois, lors d'un lavage à haute température. Le petit électroménager, quant à lui, comme la cafetière, la bouilloire ou le fer à repasser doit être détartré tous les 3 mois. Par souci d'économie, l'utilisation du 
vinaigre blanc dilué à l'eau peut être préférée aux produits de détartrage vendus dans le commerce.

Cuisiner autrement

Mettre un couvercle sur les casseroles et les poêles fait baisser de 25 % la consommation d'énergie. Les plaques de cuisson peuvent aussi être coupées un peu avant la fin car elles conservent la chaleur. Côté four, il faut préférer la chaleur tournante qui permet de cuire plusieurs plats en même temps et pour son nettoyage, il est préférable d'enclencher la pyrolyse juste après une cuisson pour gagner de l'énergie par rapport à un enclenchement à froid du système.

Avant de mettre des restes des plats au réfrigérateur, il faut les laisser refroidir pour ne pas sursolliciter la génération de froid.

Le lave-vaisselle ne doit démarrer un cycle que s'il est plein, tout en sachant que son programme « Eco » consomme 45 % de moins que son programme « Intensif ». Attention, le mode « Eco » dure plus longtemps que le mode « rapide », car le temps de détrempage et le lavage sont plus longs, mais l'eau étant peu chauffée, la consommation d'électricité est maîtrisée.

Laver son linge différemment

Plus la température d'un lavage est élevée, plus d'électricité est consommée. Un cycle à 30 °C consomme donc trois fois moins qu'un cycle à 90 °C et deux fois moins qu'un cycle à 60 °C.

Comme pour le lave-vaisselle, il faut bien remplir le tambour car l'utilisation du mode « demi-charge » consomme moins d'eau, mais tout autant d'électricité. Un ménage effectue environ 200 cycles par an et un remplissage maximal du tambour en évite une trentaine, soit environ 15 % d'électricité en moins.

Pour l'essorage, il faut opter pour un cycle d'essorage maximal selon ce que le linge peut supporter, car le séchage avec un sèche-linge consomme 100 fois plus. Et, le séchage à l'air libre génère environ 20 € d'économie dans l'année.

Eclairer utile

Tout le monde sait que les lampes à LED sont moins énergivores que les halogènes et les anciennes ampoules à incandescence qui ont été retirées du marché. Elles consomment toutefois quand même et éteindre la lumière en quittant une pièce, profiter de l'éclairage naturel en disposant son canapé et son bureau près d'une fenêtre permet de générer des économies considérables.
Coté couleur, des murs, des sols et des abat-jour clairs réfléchiront toujours mieux la lumière que les couleurs sombres qui l'absorbent.
Les ampoules 
LED décoratives sont à bannir car elles consomment de l'électricité, sans vraiment éclairer.

Réguler l'eau chaude

Régler la température de l'eau de son chauffe-eau à 55 °C maximum, permet des économies tout en limitant les risques de brûlures, le développement de bactéries pathogènes et l'accumulation de calcaire. En cas d'absence de plus de 2 jours, il est préférable de couper le chauffe-eau car faire remonter l'eau en température consomme moins d'énergie que de la maintenir chaude inutilement.

Si les bains sont à éviter en raison de la grande quantité d'eau nécessaire pour remplir une baignoire, les douches doivent aussi être limitées dans leur durée, à 5 minutes maximum.

Quant aux robinets, ils doivent être fermés sur la droite afin de ne pas solliciter inutilement le chauffe-eau à chaque fois qu'on les ouvre.

Se calfeutrer et baisser le chauffage

C'est connu de tous maintenant, baisser son chauffage de 1°C génère 7 % d'économie sur sa facture d'énergie. Et, un tiers des Français sont chauffés à l'électricité, que ce soit par des radiateurs ou au sol.

Si la température moyenne à domicile doit être au maximum de 19 °C, l'Ademe recommande de moduler selon les pièces avec 21 °C dans le salon s'il est occupé et 17 °C dans le cas contraire, 22 °C dans la salle de bains pendant la toilette puis 17 °C, et 20 °C dans une chambre occupée en journée, pour descendre à 17 °C la nuit, lorsque l'on est sous la couette.

Clore les volets, tirer les rideaux la nuit, fermer les portes des pièces peu chauffées, placer un boudin au bas de la porte d'entrée ou de celle de la cave, participe aussi à réduire sa consommation d'électricité.

Source : Le Particulier 12/2022

Retraites le projet détaillé

Le 21/01/2023

 

Qui va être concerné ?

Le projet de réforme des retraites envisage de faire progressivement passer l’âge légal de 62 ans actuellement à 64 ans à partir du 1er septembre 2023. Une perspective doublée d’une hausse de la durée de cotisation ou du nombre de trimestres exigés pour bénéficier de pensions à taux plein.

 

Le projet de réforme des retraites qui vient d’être présenté par le gouvernement devrait être examiné par le Parlement d’ici quelques semaines, pour une entrée en vigueur prévue dès cet automne. Certaines mesures, de loin les plus impactantes, concernant l’âge légal, la durée d’assurance ou encore certaines possibilités de départ anticipé sont désormais connues : les voici en détail.

64 ANS AU LIEU DE 62 ANS AUJOURD’HUI

L’âge légal de départ en retraite à partir duquel de nombreuses personnes peuvent aujourd’hui faire valoir leurs droits à pensions de retraite devrait bien être relevé. Fini donc les 62 ans que l’on connaît actuellement : sauf cas spécifiques dont le périmètre n’est pas définitif à ce jour (mais qui devrait notamment comprendre les personnes handicapées, celles déclarées inaptes au travail ou certains profils ayant une carrière longue), ce recul du « top départ en retraite » devrait se faire progressivement.

Plus précisément, le rythme envisagé par le gouvernement prévoit un trimestre de travail en plus pour chaque génération, à commencer par celle des personnes nées lors des 4 derniers mois de 1961 (voir tableau). Cette progression de l’âge légal devrait se terminer dans 7 ans, c’est à dire en 2030 : à partir de cette année-là, toutes les personnes nées en 1968 ou après ne pourront donc faire valoir leurs droits à pensions de retraite qu’à compter de leur 64e anniversaire.

UNE HAUSSE SENSIBLE DE LA DURÉE D’ASSURANCE

Dans le même temps, et c’est un des aspects non négligeables de ce projet de loi, la durée de cotisation pour percevoir des pensions à taux plein, sans décote ni minoration viagère, augmente-t-elle aussi, mais à un rythme inégal selon les années de naissance. Ainsi, les générations 1961 (personnes nées les 4 derniers mois seulement) et 1962 devront afficher un trimestre retraite de plus que le nombre respectivement exigé actuellement : 169 trimestres au lieu de 168.

Ensuite les choses s’accélèrent et certaines générations vont devoir engranger 2 ou 3 trimestres de plus par rapport à ce qui avait été prévu pour elles depuis 2014, date de la dernière réforme des retraites (dite réforme Touraine, publiée au Journal officiel en janvier 2014). Avec ce calendrier, les 43 années de cotisation (soit 172 trimestres) qui étaient jusqu’à présent prévues pour s’appliquer en 2035 vont donc être effectives à partir de 2027, soit 7 ans avant.

À noter que cette double mesure du recul de l’âge et de la hausse de la durée d’assurance concerne à la fois les salariés du secteur privé et les fonctionnaires en catégorie sédentaire ou active, même si ces derniers devraient conserver leurs droits à partir plus tôt.

UN ÂGE D’ANNULATION DE LA DÉCOTE MAINTENU À 67 ANS 

Comme aujourd’hui, les personnes qui n’auront pas suffisamment travaillé et qui auront donc en fin de carrière un nombre de trimestres insuffisant (ou une durée de cotisation inférieure à 43 ans) pour obtenir une pension à taux plein conserveront la possibilité de demander leurs pensions à l’âge de 67 ans, dit âge d’annulation de la décote ou âge du taux plein automatique. Aujourd’hui, ce sont essentiellement les femmes dont les carrières sont plus courtes que celles des hommes du fait de périodes d’interruption volontaire de travail (congé parental, congé sans solde…) qui sont concernées par cette mesure.

DIFFÉRENTS ÂGES POTENTIELS DE DÉPART POUR LES CARRIÈRES LONGUES

Environ 1 actif sur 5 fait aujourd’hui valoir ses droits à pensions (à taux plein) au titre d’une longue carrière : pour le seul régime général, ce type de départ anticipé a par exemple concerné en 2021 un peu plus de 125 000 personnes sur un total de 650 000 personnes. Ce dispositif est accessible sous diverses conditions, dès lors que l’on a commencé à travailler et donc à cotiser tôt.

Aujourd’hui, il existe 2 paliers d’âge permettant de partir plus tôt en retraite :

  • 58 ans si l’on a validé des trimestres (4 ou 5 en fonction de sa date de naissance) avant 16 ans ;
  • 60 ans si on les a validés avant ses 20 ans (plus précisément avant la fin de l’année de son 20e anniversaire).

Demain, il pourrait y avoir 3 paliers d’âge :

  • 58 ans si l’on a travaillé avant 16 ans ;
  • 60 ans si l’on a travaillé entre 16 et 18 ans ;
  • mais 62 ans si l’on a travaillé entre 18 et 20 ans.

Pour cette dernière catégorie de personnes, cela signifie en creux qu’il y aura, pour elles aussi, un recul de l’âge de départ en retraite.

D’AUTRES DÉPARTS ANTICIPÉS POSSIBLES

Comme aujourd’hui, les personnes reconnues inaptes au travail ou les bénéficiaires d’une pension d’invalidité devraient pouvoir continuer à partir en retraite dès leurs 62 ans, avec des pensions calculées à taux plein, sans décote, même si la durée d’assurance exigée pour leur génération est insuffisante. Des dispositions spécifiques devraient être prises pour les personnes victimes d’une maladie professionnelle, d’un accident du travail, pour les personnes en situation de handicap et les salariés soumis à des facteurs de pénibilité.

Enfin, le projet de loi actuel prévoit également, entre autres, la possibilité pour les fonctionnaires d’accéder à une retraite progressive, l’extinction des principaux régimes spéciaux de certains salariés ou un minimum de pension garanti pour les personnes ayant effectué une carrière complète.

Calendrier du relèvement progressif de l’âge de départ en retraite et de la durée d’assurance pour bénéficier de pensions à taux plein

Tableau des agesSource : UFC Que Choisir 14/1/2023