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Actualités Consommation
Fin du tarif réglementé du gaz
Le 10/02/2023
Les tarifs réglementés de gaz naturel sont fixés par les pouvoirs publics, contrairement aux autres offres du marché proposées par les fournisseurs. Cette exception va donc disparaître au 1er juillet 2023 et cela concerne tous les consommateurs de gaz naturel bénéficiant de cette offre.
En effet, et c’est pourquoi il est fortement conseillé d’anticiper cette souscription en souscrivant dès que possible une offre de marché. Si vous avez un doute sur votre contrat de gaz, vérifiez sur votre facture si vous êtes soumis aux tarifs réglementés de gaz.
Si tel est le cas, votre fournisseur vous a sans doute envoyé un courrier, pour vous informer de la date d’application de cette mesure, et vous inviter à prendre vos dispositions, c’est-à-dire choisir une nouvelle offre !
Il vous est possible de changer d’offre à tout moment. Pour faire le bon choix, vous pouvez vous aider du comparateur d’offre indépendant "Energie-Info", visible sur le site du Médiateur national de l'énergie. Il vous permet de comparer gratuitement les offres disponibles actuellement sur le marché, proposées par les fournisseurs dans votre commune.
Sachez que vous pouvez également utiliser les fiches standardisées de présentation des offres que chaque fournisseur doit vous communiquer, à votre demande. Sachez également que, quel que soit votre choix, ce changement de contrat n’entrainera ni coupure, ni changement de compteur, ni frais, ni préavis.
Vous n’avez pas besoin de résilier votre contrat actuel puisque cela se fera automatiquement, dès la souscription d’un nouveau contrat
Et si je n’ai pas changé d’offre au 1er juillet 2023, que se passera-t-il ?
Votre contrat sera automatiquement basculé vers une offre de marché du fournisseur historique, c’est-à-dire ENGIE ou une entreprise locale de distribution. Mais cela veut dire que vous n’aurez pas pu choisir votre offre en fonction des critères importants pour vous. C’est pourquoi, il est important d’anticiper.
Quoi qu’il en soit, si l’offre mise en place ne vous convient pas, sachez que vous pourrez en changer ultérieurement.
Le 24/01/2023
7 conseils pour réduire sa facture d'électricité, sans travaux ni investissements
La multiplication des appareils dans les foyers contraint à changer ses habitudes pour maîtriser sa consommation d'électricité
Baisser drastiquement sa facture d'électricité est possible, sans effectuer de lourds travaux d'isolation ou renouveler ses équipements. Changer ses habitudes en adoptant sept bons réflexes, amoindrit significativement la consommation d'énergie, du jour au lendemain.
SOMMAIRE
- Débrancher et régler ses équipements
- Faire le ménage au sens propre
- Cuisiner autrement
- Laver son linge différemment
- Eclairer utile
Si nos logements deviennent, petit à petit, thermiquement plus performants et nos équipements électriques offrent une meilleure efficacité énergétique, notre consommation électrique ne baisse pas pour autant prodigieusement. La raison ? Nous avons, ces dernières années, multiplié les appareils. La tendance est au sur équipement, avec du matériel en triple ou en quadruple, des gadgets et des appareils connectés. Et bien plus qu'on ne l'imagine ! Les Français pensent posséder 34 appareils à domicile, alors que la réalité s'élève à 99, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique). Les foyers disposent dorénavant de plusieurs téléphones portables, ordinateurs et téléviseurs auxquels se sont ajoutés des box TV/ Wifi, des liseuses, des climatiseurs, des alarmes, des caméras de surveillance, des voitures électriques etc.
Bas du formulaire
Sans investir dans de lourds travaux, ni changer ses équipements, il est toutefois possible de réduire sa consommation électrique, du jour au lendemain, et donc de faire face à l'augmentation des prix de l'énergie dont les répercussions sont considérables sur le budget des ménages.
Débrancher et régler ses équipements
Tous les appareils laissés en veille consomment inutilement de l'électricité et les débrancher permet d'économiser 100 € par an, soit 15 % de la facture d'électricité, hors chauffage et eau chaude. Pour les mettre hors tension, en un seul geste, il est possible de les relier une multiprise avec un interrupteur. Par exemple, éteindre sa box la nuit, lorsqu'elle ne sert pas, génère 30 € d'économie par an, selon l'Ademe qui estime que ce boîtier consomme autant qu'un réfrigérateur.
Les consoles de jeux, surtout les dernières générations qui ne s'éteignent plus vraiment, doivent aussi être débranchées car elles procèdent à des mises à jour automatiques et des téléchargements. Sur leur durée de vie, il est estimé que 91 % de l'énergie qu'elles consomment se fait hors-jeux.
Utiliser un ordinateur portable, plutôt qu'un fixe, fait baisser la consommation de 50 à 80 %.En diminuant la luminosité du téléviseur manuellement ou par contrôle automatique, la consommation électricité baisse d'environ 25 %.
Le petit électroménager comme la cafetière, la bouilloire ou les robots doivent être débranchés lorsque l'on ne s'en sert pas.
Faire le ménage au sens propre
Dépoussiérer ses lampes maintient leur performance et augmente leur durée de vie.
Le filtre et les embouts de l'aspirateur doivent être lavés tous les trois mois à l'eau tiède et il est conseillé de changer le sac de récupération alors qu'il est plein qu'aux trois quarts.
Dégivrer son congélateur dès qu'une couche de glace de trois millimètres se pose sur les parois ou au moins une fois tous les six mois, fait économiser environ 10 € d'électricité par an.
Le tambour de la machine à laver doit être détartré tous les 6 mois, lors d'un lavage à haute température. Le petit électroménager, quant à lui, comme la cafetière, la bouilloire ou le fer à repasser doit être détartré tous les 3 mois. Par souci d'économie, l'utilisation du vinaigre blanc dilué à l'eau peut être préférée aux produits de détartrage vendus dans le commerce.
Cuisiner autrement
Mettre un couvercle sur les casseroles et les poêles fait baisser de 25 % la consommation d'énergie. Les plaques de cuisson peuvent aussi être coupées un peu avant la fin car elles conservent la chaleur. Côté four, il faut préférer la chaleur tournante qui permet de cuire plusieurs plats en même temps et pour son nettoyage, il est préférable d'enclencher la pyrolyse juste après une cuisson pour gagner de l'énergie par rapport à un enclenchement à froid du système.
Avant de mettre des restes des plats au réfrigérateur, il faut les laisser refroidir pour ne pas sursolliciter la génération de froid.
Le lave-vaisselle ne doit démarrer un cycle que s'il est plein, tout en sachant que son programme « Eco » consomme 45 % de moins que son programme « Intensif ». Attention, le mode « Eco » dure plus longtemps que le mode « rapide », car le temps de détrempage et le lavage sont plus longs, mais l'eau étant peu chauffée, la consommation d'électricité est maîtrisée.
Laver son linge différemment
Plus la température d'un lavage est élevée, plus d'électricité est consommée. Un cycle à 30 °C consomme donc trois fois moins qu'un cycle à 90 °C et deux fois moins qu'un cycle à 60 °C.
Comme pour le lave-vaisselle, il faut bien remplir le tambour car l'utilisation du mode « demi-charge » consomme moins d'eau, mais tout autant d'électricité. Un ménage effectue environ 200 cycles par an et un remplissage maximal du tambour en évite une trentaine, soit environ 15 % d'électricité en moins.
Pour l'essorage, il faut opter pour un cycle d'essorage maximal selon ce que le linge peut supporter, car le séchage avec un sèche-linge consomme 100 fois plus. Et, le séchage à l'air libre génère environ 20 € d'économie dans l'année.
Eclairer utile
Tout le monde sait que les lampes à LED sont moins énergivores que les halogènes et les anciennes ampoules à incandescence qui ont été retirées du marché. Elles consomment toutefois quand même et éteindre la lumière en quittant une pièce, profiter de l'éclairage naturel en disposant son canapé et son bureau près d'une fenêtre permet de générer des économies considérables.
Coté couleur, des murs, des sols et des abat-jour clairs réfléchiront toujours mieux la lumière que les couleurs sombres qui l'absorbent.
Les ampoules LED décoratives sont à bannir car elles consomment de l'électricité, sans vraiment éclairer.
Réguler l'eau chaude
Régler la température de l'eau de son chauffe-eau à 55 °C maximum, permet des économies tout en limitant les risques de brûlures, le développement de bactéries pathogènes et l'accumulation de calcaire. En cas d'absence de plus de 2 jours, il est préférable de couper le chauffe-eau car faire remonter l'eau en température consomme moins d'énergie que de la maintenir chaude inutilement.
Si les bains sont à éviter en raison de la grande quantité d'eau nécessaire pour remplir une baignoire, les douches doivent aussi être limitées dans leur durée, à 5 minutes maximum.
Quant aux robinets, ils doivent être fermés sur la droite afin de ne pas solliciter inutilement le chauffe-eau à chaque fois qu'on les ouvre.
Se calfeutrer et baisser le chauffage
C'est connu de tous maintenant, baisser son chauffage de 1°C génère 7 % d'économie sur sa facture d'énergie. Et, un tiers des Français sont chauffés à l'électricité, que ce soit par des radiateurs ou au sol.
Si la température moyenne à domicile doit être au maximum de 19 °C, l'Ademe recommande de moduler selon les pièces avec 21 °C dans le salon s'il est occupé et 17 °C dans le cas contraire, 22 °C dans la salle de bains pendant la toilette puis 17 °C, et 20 °C dans une chambre occupée en journée, pour descendre à 17 °C la nuit, lorsque l'on est sous la couette.
Clore les volets, tirer les rideaux la nuit, fermer les portes des pièces peu chauffées, placer un boudin au bas de la porte d'entrée ou de celle de la cave, participe aussi à réduire sa consommation d'électricité.
Source : Le Particulier 12/2022
Le 21/01/2023
Qui va être concerné ?
Le projet de réforme des retraites envisage de faire progressivement passer l’âge légal de 62 ans actuellement à 64 ans à partir du 1er septembre 2023. Une perspective doublée d’une hausse de la durée de cotisation ou du nombre de trimestres exigés pour bénéficier de pensions à taux plein.
Le projet de réforme des retraites qui vient d’être présenté par le gouvernement devrait être examiné par le Parlement d’ici quelques semaines, pour une entrée en vigueur prévue dès cet automne. Certaines mesures, de loin les plus impactantes, concernant l’âge légal, la durée d’assurance ou encore certaines possibilités de départ anticipé sont désormais connues : les voici en détail.
64 ANS AU LIEU DE 62 ANS AUJOURD’HUI
L’âge légal de départ en retraite à partir duquel de nombreuses personnes peuvent aujourd’hui faire valoir leurs droits à pensions de retraite devrait bien être relevé. Fini donc les 62 ans que l’on connaît actuellement : sauf cas spécifiques dont le périmètre n’est pas définitif à ce jour (mais qui devrait notamment comprendre les personnes handicapées, celles déclarées inaptes au travail ou certains profils ayant une carrière longue), ce recul du « top départ en retraite » devrait se faire progressivement.
Plus précisément, le rythme envisagé par le gouvernement prévoit un trimestre de travail en plus pour chaque génération, à commencer par celle des personnes nées lors des 4 derniers mois de 1961 (voir tableau). Cette progression de l’âge légal devrait se terminer dans 7 ans, c’est à dire en 2030 : à partir de cette année-là, toutes les personnes nées en 1968 ou après ne pourront donc faire valoir leurs droits à pensions de retraite qu’à compter de leur 64e anniversaire.
UNE HAUSSE SENSIBLE DE LA DURÉE D’ASSURANCE
Dans le même temps, et c’est un des aspects non négligeables de ce projet de loi, la durée de cotisation pour percevoir des pensions à taux plein, sans décote ni minoration viagère, augmente-t-elle aussi, mais à un rythme inégal selon les années de naissance. Ainsi, les générations 1961 (personnes nées les 4 derniers mois seulement) et 1962 devront afficher un trimestre retraite de plus que le nombre respectivement exigé actuellement : 169 trimestres au lieu de 168.
Ensuite les choses s’accélèrent et certaines générations vont devoir engranger 2 ou 3 trimestres de plus par rapport à ce qui avait été prévu pour elles depuis 2014, date de la dernière réforme des retraites (dite réforme Touraine, publiée au Journal officiel en janvier 2014). Avec ce calendrier, les 43 années de cotisation (soit 172 trimestres) qui étaient jusqu’à présent prévues pour s’appliquer en 2035 vont donc être effectives à partir de 2027, soit 7 ans avant.
À noter que cette double mesure du recul de l’âge et de la hausse de la durée d’assurance concerne à la fois les salariés du secteur privé et les fonctionnaires en catégorie sédentaire ou active, même si ces derniers devraient conserver leurs droits à partir plus tôt.
UN ÂGE D’ANNULATION DE LA DÉCOTE MAINTENU À 67 ANS
Comme aujourd’hui, les personnes qui n’auront pas suffisamment travaillé et qui auront donc en fin de carrière un nombre de trimestres insuffisant (ou une durée de cotisation inférieure à 43 ans) pour obtenir une pension à taux plein conserveront la possibilité de demander leurs pensions à l’âge de 67 ans, dit âge d’annulation de la décote ou âge du taux plein automatique. Aujourd’hui, ce sont essentiellement les femmes dont les carrières sont plus courtes que celles des hommes du fait de périodes d’interruption volontaire de travail (congé parental, congé sans solde…) qui sont concernées par cette mesure.
DIFFÉRENTS ÂGES POTENTIELS DE DÉPART POUR LES CARRIÈRES LONGUES
Environ 1 actif sur 5 fait aujourd’hui valoir ses droits à pensions (à taux plein) au titre d’une longue carrière : pour le seul régime général, ce type de départ anticipé a par exemple concerné en 2021 un peu plus de 125 000 personnes sur un total de 650 000 personnes. Ce dispositif est accessible sous diverses conditions, dès lors que l’on a commencé à travailler et donc à cotiser tôt.
Aujourd’hui, il existe 2 paliers d’âge permettant de partir plus tôt en retraite :
- 58 ans si l’on a validé des trimestres (4 ou 5 en fonction de sa date de naissance) avant 16 ans ;
- 60 ans si on les a validés avant ses 20 ans (plus précisément avant la fin de l’année de son 20e anniversaire).
Demain, il pourrait y avoir 3 paliers d’âge :
- 58 ans si l’on a travaillé avant 16 ans ;
- 60 ans si l’on a travaillé entre 16 et 18 ans ;
- mais 62 ans si l’on a travaillé entre 18 et 20 ans.
Pour cette dernière catégorie de personnes, cela signifie en creux qu’il y aura, pour elles aussi, un recul de l’âge de départ en retraite.
D’AUTRES DÉPARTS ANTICIPÉS POSSIBLES
Comme aujourd’hui, les personnes reconnues inaptes au travail ou les bénéficiaires d’une pension d’invalidité devraient pouvoir continuer à partir en retraite dès leurs 62 ans, avec des pensions calculées à taux plein, sans décote, même si la durée d’assurance exigée pour leur génération est insuffisante. Des dispositions spécifiques devraient être prises pour les personnes victimes d’une maladie professionnelle, d’un accident du travail, pour les personnes en situation de handicap et les salariés soumis à des facteurs de pénibilité.
Enfin, le projet de loi actuel prévoit également, entre autres, la possibilité pour les fonctionnaires d’accéder à une retraite progressive, l’extinction des principaux régimes spéciaux de certains salariés ou un minimum de pension garanti pour les personnes ayant effectué une carrière complète.
Calendrier du relèvement progressif de l’âge de départ en retraite et de la durée d’assurance pour bénéficier de pensions à taux plein
Source : UFC Que Choisir 14/1/2023
Le 13/01/2023
L'administration fiscale n'ignore plus grand-chose de vous
Employeurs, banques, organismes sociaux, plateformes de vente ou de location... Le fisc reçoit quantité de données sur les contribuables et recourt à l'intelligence artificielle pour déterminer qui fera l'objet d'un contrôle fiscal.
Avec toutes les informations qui sont transmises automatiquement par les employeurs, les banques françaises et étrangères, les organismes sociaux mais aussi les plateformes de vente ou de location, l'administration fiscale n'ignore plus grand-chose de vous. Pour traiter cette montagne de données et mieux cibler les vérifications, Bercy mise sur l'intelligence artificielle et rénove de fond en comble le système d'information du contrôle fiscal. Ce projet colossal (76 mois de travail et 103 millions d'euros de budget), baptisé Pilat, devrait être achevé en 2025. Parmi les nouveaux outils, le traitement de données Galaxie réduira par exemple l'opacité des sociétés écrans grâce à la visualisation des liens entre associés, dirigeants et entreprises.
Un accès élargi aux données bancaires
Le ministère des Finances semble vouloir profiter de cette modernisation pour déplacer des lignes, et pas des moindres. La future version du Fichier national des comptes bancaires et assimilés (Ficoba), qui recense actuellement tous les comptes bancaires ouverts en France, pourrait intégrer aussi les soldes et, à terme, les opérations. Sans qu'on sache l'usage qui en serait fait. Plus qu'une évolution, ce serait une vraie révolution puisque le fisc n'a accès à ces données sensibles qu'en usant de son droit de communication auprès des banques. « Généralement, l'administration l'exerce lorsqu'elle dispose d'éléments corroborant un manquement fiscal, la collecte des informations étant soumise au cadre plus contraignant du Livre des procédures fiscales », souligne Philippe Lorentz, avocat associé du cabinet August Debouzy. Révélé par la lettre spécialisée NextImpact, ce projet Ficoba 3 a été dévoilé dans un avis rendu par la direction interministérielle du numérique (Dinum) publié en octobre 2021 sur son site Numerique.gouv. On y apprend que Bercy a essuyé un avis défavorable sur l'intégration de ces données par la Dinum qui l'a invité à consulter la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).
Où en est ce projet ? La Direction générale des finances publiques (DGFIP) nous a répondu, en octobre 2022, qu'il n'était pas finalisé et que « les évolutions seront soumises à l'avis de la Cnil et du Parlement en temps voulu ». Il n'y a pas d'urgence puisque Ficoba 3 est annoncé pour fin 2024.
La Cnil pourrait-elle avaliser une telle extension des données collectées ? L'autorité nous a affirmé qu'elle n'avait pas été saisie et ne pouvait donc pas se prononcer sur ce point. Mais, que de manière générale, une extension de Ficoba nécessiterait de préserver un strict équilibre entre l'objectif de lutte contre la fraude fiscale et le respect des droits et libertés des personnes concernées.
Le précédent des réseaux sociaux
Un principe déjà mis en œuvre pour encadrer l'aspiration et le traitement automatisé des données des réseaux sociaux autorisé, à titre expérimental, pour 3 ans. Évoquée fin 2018 (voir : Ce que le fisc sait de vous), l'expérience n'a été lancée qu'en 2021. Le temps nécessaire pour solliciter l'avis de la Cnil, obtenir un cadre légal des parlementaires (art. 154 de la loi de finances pour 2020), passer le contrôle du Conseil constitutionnel et publier le décret d'application (n° 2021-148 du 11.2.21). À l'arrivée, la surveillance des réseaux sociaux n'est autorisée que pour établir trois graves infractions : la fausse domiciliation dans le cadre d'enquête pour fraude fiscale, une activité professionnelle non déclarée ou des activités occultes. Les filets sont donc lancés et l'intelligence artificielle mobilisée pour confondre des non-résidents qui gardent des liens trop étroits avec la France, et repérer des activités non déclarées, plus ou moins licites, qui prospèrent sur internet (trafic de cigarettes, revente de produits achetés sur des plateformes étrangères, influenceurs...). « Les données aspirables peuvent provenir de réseaux sociaux ou de plateformes comme Twitter, Airbnb, Leboncoin, ou BlaBlaCar qui peut révéler des allers-retours entre la France et l'étranger », détaille Florence Chafiol, avocate associée du cabinet August Debouzy. Mais, rappelle l'experte, «le fisc ne peut collecter que les données publiques ». Il ne peut ni aspirer les contenus accessibles après avoir saisi un mot de passe ou s'être inscrit sur un site (Facebook) ni les commentaires de tiers.
Quant à l'usage de logiciels de reconnaissance faciale sur des images – un temps redouté – il est interdit. Les filets tendus sur le Net remontent, bien sûr, une multitude de données sans lien avec des manquements fiscaux. Bercy a entre 5 et 30 jours pour les supprimer et jusqu'à un an pour effacer les autres si elles ne sont pas utilisées dans le cadre d'une procédure. « Reste à savoir comment on s'en assure et qui contrôle, s'interroge Me Mathilde Carle, avocate au cabinet Kramer Levin. Ces précisions ont dû être fournies par la DGFIP à la Cnil mais elles ne sont pas publiques. »
L'exploitation des données s'intensifie, mais rapporte encore peu
L'opacité des algorithmes
Pour Me Jérôme Labrousse, associé au même cabinet, et Me Carle, le meilleur garde-fou reste l'humain : « C'est un agent des impôts qui décide d'engager un contrôle. Cela permet de corriger les biais d'algorithmes programmés par une poignée d'experts. » Pour lutter contre l'opacité de ces programmes, « les contribuables sont en droit de réclamer des informations sur l'algorithme à l'origine de leur ciblage, en se fondant sur les articles L. 311-3-1 et R. 311-3-1-2 du code des relations entre le public et l'administration », rappelle Me Carle. Une analyse qui nous a été confirmée par la Cnil : « un contribuable peut demander les règles et les principales caractéristiques de mise en œuvre du traitement algorithmique. S'agissant de documents administratifs au sens de l'article L 300-2 de ce code, cela relève de la compétence de la Commission d'accès aux documents administratif, la Cada ». Pour en savoir plus, on attend, au terme des 18 premiers mois d'expérimentation de surveillance des plateformes et des réseaux sociaux, le rapport que Bercy doit produire aux parlementaires. La DGFIP a promis de le rendre sous peu.
Source Le Particulier 18-11-2022
Hausse des forfaits mobiles et box
Le 13/01/2023
Le début de l’année sera marqué par la hausse des tarifs de la plupart des forfaits mobiles et d’Internet fixe. Dans certains foyers, la facture risque d’être salée.
Les forfaits mobiles et Internet n’échappent pas à l’inflation. Alors qu’il y a quelques mois, il était possible de dénicher des formules à moins de 15 € par mois, il faut désormais compter au minimum 16 € chez Red by SFR et Bouygues Télécom et 17,99 € chez Sosh pour bénéficier d’un forfait incluant les appels illimités et une belle enveloppe de data. Mais les opérateurs ne se contentent pas d’augmenter les tarifs destinés à leurs nouveaux clients. La plupart ont décidé de revoir aussi à la hausse les forfaits de leurs clients actuels. Selon eux, cette décision est nécessaire pour faire face à la flambée de leurs coûts d’exploitation (énergie, matériaux, équipements, etc.).
Depuis quelques années, les opérateurs nous ont habitués à ce genre d’augmentations, mais jusque-là, elles ciblaient des forfaits précis. Cette fois, quasiment tous les forfaits, fixes comme mobiles, devraient voir leur prix augmenter de quelques dizaines de centimes à plusieurs euros. Et une fois n’est pas coutume, les clients ne pourront pas s’y opposer. Comme l’article L. 224-33 du Code de la consommation les y autorise, les opérateurs ont en effet la possibilité d’augmenter comme bon leur semble leurs forfaits à condition d’en informer les personnes concernées au moins 1 mois avant et de leur laisser la possibilité de résilier sans frais.
La facture télécoms va donc peser plus lourd sur les budgets des ménages. Pour ceux qui ont plusieurs forfaits, elle risque même d’exploser. Si vous voulez limiter la casse, pensez déjà à vérifier vos mails et vos factures, afin de savoir si vous êtes concernés par ces hausses
BOUYGUES TÉLÉCOM, LE PREMIER À DÉGAINER
L’opérateur a d’ores et déjà fait parvenir à ses clients fixes et mobiles concernés un mail intitulé « Nos tarifs évoluent » leur annonçant que leur forfait allait augmenter à la fin du mois de janvier. Selon les cas, la hausse varie de 1 à 2 € : 1 € sur le forfait B&You 40 Go par exemple, 2 € sur celui de 80 Go. En réalité, les hausses peuvent être plus élevées. Ainsi, une abonnée a vu son forfait box + mobile passer de 65,89 € à 69,89 € (+4 € par mois) en octobre dernier en raison de l’inflation.
Extrait du mail envoyé par Bouygues à ses clients.

CHEZ SFR, DES HAUSSES EN TOUTE DISCRÉTION
Chez SFR, les hausses interviendront sur les factures de février pour des montants s’élevant de 0,69 € à 0,99 € par mois. La quasi-totalité des forfaits SFR et Red by SFR sont concernés. Mais alors qu’il est soumis à un devoir d’information de ses clients, l’opérateur a tout fait pour que l’événement passe le plus inaperçu possible. Il n’a envoyé ni mail ni SMS, comme il le fait d’ordinaire, mais s’est contenté d’un encart tout en bas de la facture de janvier ! De nombreux clients risquent de ne pas comprendre ce qui leur arrive quand ils découvriront que leur facture a augmenté.
SFR se montre très discret pour annoncer la hausse de ses tarifs.
CHEZ ORANGE, 2 MOIS DE RÉPIT
Pour l’heure, les clients Orange semblent épargnés par ces hausses. Mais ça ne durera pas. L’opérateur prévoit d’augmenter la plupart de ses forfaits mobiles et fixes de 1 € à 2 € d’ici les mois de mars ou avril. Seul l’abonnement principal avec réduction sociale ne bougera pas. L’offre Coup de Pouce, qui permet aux personnes ayant un quotient familial inférieur ou égal à 700 € de bénéficier d’un tarif préférentiel pour se connecter à Internet, devrait même baisser.
CHEZ FREE, RIEN NE BOUGE
Free ne déroge pas à la règle qu’il s’est fixée. Il a beau ne pas échapper à la hausse de ses coûts d’exploitation, l’opérateur maintient son choix de ne pas augmenter les tarifs de ses forfaits mobiles historiques à 2 € et 19,99 €/mois pour au moins les 4 prochaines années. Ces offres fixes restent toutefois assez chères.
Source : UFC Que Choisir 01/2023
Facturation en l'absence de Linky
Le 04/01/2023
L’absence de compteur Linky vous coûtera désormais 61 € / an.
Cette facturation interviendra tous les 2 mois (10,18 € en 2023) ainsi qu’en 2024.
Seuls, sont qui ne sont pas raccordés pour des raisons techniques, en seront exonérés.
Cela va concerner 1,4 million d’abonnés (sur 35,6 millions qui sont déjà raccordés à Linky).
A partir de 2025, les clients qui ne seront toujours pas raccordés seront surtaxés, qu’ils transmettent ou non leurs relevés de consommation.
Facturation en l'absence de Linky
Le 04/01/2023
L’absence de compteur Linky vous coûtera désormais 61 € / an.
Cette facturation interviendra tous les 2 mois (10,18 € en 2023) ainsi qu’en 2024.
Seuls, sont qui ne sont pas raccordés pour des raisons techniques, en seront exonérés.
Cela va concerner 1,4 million d’abonnés (sur 35,6 millions qui sont déjà raccordés à Linky).
A partir de 2025, les clients qui ne seront toujours pas raccordés seront surtaxés, qu’ils transmettent ou non leurs relevés de consommation.
Harcèlement téléphonique : des changements !
Le 04/01/2023
Le démarchage téléphonique sera légalement plus encadré à partir du 1/3/2023.
Les consommateurs ne pourront plus être appelés en dehors d’une page fixe : de 10h à 13h et de 14h à 20h, sauf le week-end et les jours fériés.
Un même professionnel ne pourra plus vous importuner plus de 4 fois par mois.
Si vous insistez auprès de ce professionnel pour ne plus être importuné et que celui-ci enfreint cette interdiction dans les 60 jours, il encourt une amende de 75000 € s’il est un particulier et 375.000 € si c’est une personne morale (article L.242-16 du Code de la Consommation) . À vous de conserver la preuve de cette mise en garde !