- Accueil
- Actualités Consommation
Actualités Consommation
Harcèlement téléphonique, les nouvelles mesures
Le 16/08/2019
C’est une expérience désagréable que connaissent de nombreux Français : le démarchage téléphonique. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a pris le 11 juillet une décision pour mieux encadrer le démarchage pratiqué depuis l’étranger.
Afin d’inciter les personnes contactées à répondre, les centres d’appels sont susceptibles d’utiliser des techniques permettant l’affichage d’un numéro français sur l’écran des téléphones.
« Un numéro usurpé »
Lorsqu’ils vous appellent ou vous envoient un message, les centres ne peuvent plus utiliser « comme identifiant d’appelant un numéro usurpé commençant par » 01, 02, 03, 04, 05 ou 09, en l’absence d’un mécanisme d’authentification, selon la décision de l’Arcep. Mais cette règle n’entrera en vigueur que le1/1/2021,délai accordé aux opérateurs.
Autre mesure qui bénéficie aux consommateurs depuis cette date : les systèmes automatisés laissant des messages vocaux préenregistrés ne peuvent pas utiliser des numéros mobiles, débutant par 06 ou 07.
« Ces mesures sont des avancées en termes de transparence mais c'est clairement insuffisant », a réagi Cédric Musso, directeur de l'action politique de l'association de consommateurs UFC-Que choisir. « Si on avait voulu avancer vers une transparence totale, il aurait fallu créer un indicateur téléphonique spécifique aux démarcheurs », poursuit-il.
Peut-on dépasser la date de produits périmés ?
Le 15/08/2019
Peut-on consommer des produits périmés ?
Respecter la date limite de consommation des produits alimentaires, est-ce toujours indispensable ? Dans quels cas peut-on la dépasser ?
Une huile d’olive périmée peut être consommée sans risques ; un pot de tarama, surtout pas ! Où se situe la ligne de démarcation ? Pour les consommateurs, elle commence sur l’emballage, avec les mentions : « À consommer avant le … » ou « À consommer de préférence avant le… ».
Sauf cas particuliers, comme le lait cru ou les rillettes, il incombe aux producteurs de décider de la date mentionnée, en la validant par des tests de vieillissement sur chaque produit. Cela explique pourquoi il existe des variations d’une marque à l’autre.
D’ailleurs, dans le cadre de la chasse au gaspillage, les fabricants commencent à revoir les dates de consommation sur leurs produits, à l’image de Carrefour qui indique avoir allongé la durée de vie de 300 de ses références sans en altérer le goût ou la qualité, et sans aucune modification de composition (ultra-frais, charcuterie, crémerie, traiteur libre-service…).
DLC, prudence !
Quand un produit affiche la mention « Avant le... », la prudence est de mise. Il s’agit d’une date limite de consommation (DLC) impérative. Elle concerne les produits frais périssables, potentiellement dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent, à cause du développement de bactéries indésirables.
En revanche, quand le produit affiche « De préférence avant le... » ou « De préférence avant fin... », le consommateur ne risque pas de s’empoisonner s’il le consomme au-delà de la date.
La DDM s’applique aux produits stables – secs, fumés, stérilisés, lyophilisés, congelés, surgelés… –, qui ne présentent pas de risques en cas de dépassement, si ce n’est une saveur altérée. Les distributeurs gardent le droit de les vendre après péremption – certains soldeurs s’en sont même fait une spécialité –, alors qu’ils seraient passibles de sanctions pénales pour les produits à DLC.
Date interdite sur certains produits
La réglementation impose aux fabricants de tout aliment préemballé d’indiquer une date de consommation. Mais pour certains aliments, la France a interdit, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, l’apposition d’une DDM (encore parfois appelée DLUO).
Cette disposition concerne les aliments suivants : fruits et légumes frais ; vins ; boissons alcoolisées à partir de 10 ° ; produits de boulangerie et pâtisserie ; vinaigres ; sel de cuisine ; sucres ; bonbons ; gommes à mâcher.
Œufs : gare aux coquilles !
Petite subtilité, la réglementation ne prévoit pour les œufs ni date de durabilité minimale (DDM) ni date limite de consommation (DLC), mais une « date de consommation recommandée » (DCR) de 28 jours pour tous les producteurs.
En pratique, les boîtes affichent souvent une date s’apparentant à une DDM (ou encore, parfois, une DLUO). Jusqu’au 28e jour suivant la ponte, les œufs “frais” sont censés conserver leurs caractéristiques quand ils sont entreposés dans les conditions appropriées (à 4 °C, et surtout sans les laver). En principe, les consommateurs ne peuvent trouver en magasin que des œufs pondus dans les 21 jours précédents. Au-delà, les professionnels doivent les retirer de leurs rayons.
Vérifiez que l’œuf ne flotte pas
Même si leur DCR est dépassée, les œufs qui sont dans votre réfrigérateur ne sont pas pour autant bons à jeter. Leurs qualités nutritionnelles et gustatives décroissent, mais ils demeurent sains pendant plusieurs semaines. À condition de vérifier que leur coquille n’est ni cassée ni fendue et qu’ils n’ont pas été lavés (la coquille devenant alors poreuse). Car le danger vient de la coquille. Si elle est endommagée (que l’œuf ait plus ou moins de 28 jours), les germes pathogènes peuvent pénétrer dans l’œuf et se développer dans un milieu de culture idéal pour eux.
Petite astuce pour vérifier que l’œuf est toujours bon : plongez-le dans un grand récipient d’eau froide. S’il reste au fond, il est frais. S’il remonte légèrement, il est encore bon, consommé cuit. S’il flotte en surface, évitez de le consommer.
Les risques
Une intoxication alimentaire par certaines salmonelles, qui s’apparente à une gastro-entérite, reste la première cause d’infection alimentaire d’origine bactérienne en France. Les mayonnaises, pâtisseries, flans et autres produits à base d’œufs peuvent également être contaminés.
Produits de la mer : respectez la DLC !
La date limite de consommation (DLC) du saumon fumé est fixée entre 21 et 28 jours. En Allemagne, où les techniques de traitement sont moins bien maîtrisées, elle est de 14 jours.
Cette date dépend pour chaque fabricant du taux de sel, de la technique de salage et de la fraîcheur du poisson. Par exemple, un “fumeur” traditionnel qui se positionne en haut de la gamme avec un faible taux de sel (entre 2 et 3 %) va choisir une DLC raccourcie à 21 jours.
D’autres industriels, qui injectent de la saumure (ce qui augmente le poids et amène le sel à cœur), pourront opter pour une DLC plus longue. La DLC du tarama, elle, a pu être allongée grâce à la mise au point d’une pulpe de cabillaud pasteurisée.
Le poisson cru, c’est 24 h au congélo
Gare à la pratique du déstockage des poissons les moins frais sous forme de filets au rayon poissonnerie ! Gare aussi aux poissons crus, à congeler impérativement pendant au moins 24 heures avant consommation afin de tuer les bactéries et le redoutable ver anisakis, présent dans de nombreux spécimens. Ce parasite est susceptible de provoquer une péritonite ou une perforation de l’estomac.
Les risques
Pour le poisson cru, le risque majeur reste la listériose : une maladie grave chez les femmes enceintes, les nouveau-nés, les personnes âgées ou immunodéprimées. Le nombre de cas est faible, mais elle provoque une cinquantaine de décès chaque année en France, selon les données de l’Institut national de veille sanitaire (InVS).
Produits laitiers : ça dépend…
La crème fraîche : prudence
La crème est dite « fraîche » lorsqu’elle a été conditionnée dans les 24 heures suivant sa pasteurisation. Elle peut être douce (bouteille, liquide, brique) ou fermentée (pot), mais c’est son traitement thermique qui va déterminer une DLC ou une DDM. La crème pasteurisée du rayon frais affiche une DLC de l’ordre de 30 jours ; la crème stérilisée (ou UHT), une DDM d’environ 120 jours. La crème fraîche doit être consommée dans les 3 jours suivant l’ouverture du pot, et toujours après avoir été goûtée.
Yaourts : ne les jetez pas trop vite !
La date limite de consommation (DLC) du yaourt est au maximum de 30 jours à partir de la date de fabrication. Pour mériter sa dénomination, le yaourt doit comporter deux bacilles lactiques vivants, Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus, à raison d’au moins 10 millions par gramme, conformément au décret du 30 décembre 1988.
Le yaourt est un produit acide, qui peut être consommé sans risque d’intoxication ou d’infection assez longtemps après la date limite de consommation, dès lors qu’il a été conservé à la bonne température (entre 0 et + 6 °C).
Encore bons trois semaines après la DLC !
Résultat après des tests? Quels qu’ils soient, les yaourts demeurent de bonne qualité trois semaines après la DLC. Bien que l’on observe une très légère acidification des produits, elle serait imperceptible par les consommateurs. Surtout, la qualité microbiologique reste très bonne.
Les fromages : pas de panique
Selon les ferments, l’humidité, le taux de sel, le fromage s’affine et évolue un certain temps sans risque microbiologique. Normalement, les fromages sont sous le régime de la date de durabilité minimale (DDM), y compris les versions au lait cru. Un fromage à pâte cuite contient moins d’humidité et présente moins de risques bactériologiques. Un comté peut ainsi être affiné et vendu après 36 mois et se conserver encore un certain temps.
Mais il arrive parfois que l’on trouve au rayon réfrigéré, dans une même catégorie – par exemple les fromages frais au lait de chèvre pasteurisé – une marque avec une DDM et une autre avec une DLC. Certains professionnels considèrent en effet que l’affichage d’une DLC est mieux compris par le consommateur. Ils optent donc pour la plus grande prudence, ce que la loi les autorise à faire.
Vérités et mensonges de l’industrie agroalimentaire
Les risques
Une intoxication par les staphylocoques dorés est possible pour les divers produits laitiers qui ont donné lieu à des manipulations.
Des bactéries Listeria peuvent se trouver dans la crème fraîche ou dans de nombreux fromages au lait cru – et aussi, semble-t-il, pasteurisés. À titre préventif, ces produits sont donc déconseillés durant la grossesse, tout comme les charcuteries à base de produits crus.
Charcuterie et viande : attention !
La charcuterie ? On ne badine pas avec le jambon
La date limite de consommation (DLC) des jambons cuits peut aller jusqu’à 20 ou 25 jours. Celle des rillettes est fixée à moins de 30 jours pour tous les producteurs. Une fois ouvert, le pot doit être consommé dans les 2 jours.
Attention, il n’existe pas de DLC pour les produits vendus à la coupe, avec lesquels il faut rester vigilant. Une tranche de jambon cuit coupée chez un artisan peut se conserver 3 jours à 4 °C. Les produits tripiers doivent, quant à eux, être consommés dans les 24 heures après l’achat au plus tard.
Les saucissons secs ont une date de durabilité minimale (DDM) de moins de 60 jours. Mais ils restent tout à fait consommables au-delà. Seule leur qualité gustative s’amoindrit, car le produit perd son humidité en rayon.
La viande se compte parfois en heures
La viande est un produit particulièrement sensible. Lorsqu’elle est achetée chez le boucher ou au rayon traditionnel des grandes surfaces, elle se conserve entre 1 et 4 jours, selon les morceaux. Il faut la laisser dans son emballage d’origine, un papier plastifié spécialement conçu pour sa préservation.
Concernant la viande hachée, les professionnels se réfèrent au code des usages, qui détermine les DLC selon le type d’emballage. Elle est de 7 jours en moyenne quand la viande se présente sous atmosphère modifiée (gaz neutre), et de 11 jours quand elle est sous vide.
Si vous achetez votre steak haché frais chez un boucher traditionnel, qui n'a pas le droit de le mettre sous vide, vous devez le consommer dans les 12 heures qui suivent l’achat. Veillez à le faire cuire “à cœur” pour éviter un risque de contamination. Ce produit, très fragile sur le plan microbiologique, fait partie des plus périssables. La Fédération française des banques alimentaires refuse d’ailleurs de le collecter dans les magasins qui procèdent à des retraits anticipés pour garantir une fraîcheur optimale, alors qu’elle récupère et redistribue les autres produits frais entre 3 et 15 jours avant leur date de péremption.
Les risques
Les viandes et charcuteries sont susceptibles de contenir de nombreux germes pathogènes, comme les staphylocoques dorés ou les salmonelles. Ceux-ci peuvent entraîner une intoxication alimentaire. D’où l’importance de bien respecter les dates de consommation, de se laver les mains avant de cuisiner et de bien nettoyer le plan de travail de la cuisine, car il y a un risque de disséminer ces bactéries en manipulant la viande.
C'est le moment de renégocier vos crédits
Le 10/08/2019
Cet article traite de l’opportunité de renégocier ou son crédit immobilier ou de regrouper ses crédits personnels en un nouveau crédit à meilleur taux.
Les taux des crédits immobiliers ne remonteront pas avant 2020
Bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent devenir propriétaire ou racheter leur prêt immobilier : la Banque centrale européenne n’envisage pas d’augmenter les taux des crédits immobiliers avant juin 2020. Elle annonce même de nouvelles baisses !
En juillet 2019, les taux de crédit immobilier moyens sont de 1,20 % sur 15 ans, de 1,40 % sur 20 ans et de 1,60 % sur 25 ans, avec des records négociés pour les meilleurs profils à 0,6 % sur 15 ans, 0,80% sur 20 ans et 1 % sur 25 ans, selon le réseau de courtiers.
Compte tenu des prévisions de croissance dans la zone euro et du niveau de l’inflation, la Banque centrale européenne a réaffirmé sa volonté de maintenir les taux des crédits immobiliers à des niveaux actuels ou «plus bas au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2020» et «aussi longtemps que nécessaire».
Une bonne nouvelle pour les emprunteurs
Pour les candidats à l’achat immobilier ou ceux souhaitant renégocier leur prêt, le maintien des taux à un niveau bas est une aubaine, car « tant qu’il n’y aura pas de marchés offrant une meilleure rentabilité ou un meilleur couple rendement/risque que le crédit immobilier, la bataille du crédit se poursuivra, avec des baisses de taux à la clé, pour les meilleurs profils notamment», souligne Jérôme Robin,directeur général de Vousfinancer.
Selon lui, les taux pourraient même encore baisser de l’ordre de 0,10 % en septembre…
Alors si vous avez été emprunteur d’un crédit à 15 ans et que votre taux (hors assurance ) était supérieur à 2,20 %
À 20 ans supérieur à 2,40 %
À 25 ans supérieur à 2,60 %
Cela vaut la peine de confier vos intérêts à un courtier pour une étude d’opportunité .
Renégociez votre taux de crédit immobilier
- Votre taux conventionnel initial (hors assurance) est supérieur à 2,10 % : il s’agit du taux de base (et non le TAEG, taux annuel effectif global).
- Vous êtes à jour dans vos remboursements, vous n’êtes pas interdit bancaire ni fiché, vous ne faites pas l’objet de poursuites judiciaires.
- Vous souhaitez une offre de taux par un professionnel du courtage, sans engagement de votre part.
- Vous ne paierez ces frais de courtage qu’après réception d’une offre, acceptation de votre part après un délai de rétractation de 14 jours.
- Ces frais de courtage seront inclus dans votre nouvelle offre de crédit par votre nouvel organisme de financement.
Même opportunité pour les regroupements de crédits.
Le rachat de crédit, aussi appelé restructuration, consolidation ou regroupement de crédits, est une solution financière qui tente de répondre à
une situation d’endettement élevé suite à des événements divers :
augmentation des charges quotidiennes, accident de la vie, dépenses importantes passagères….
Son objectif est de diminuer le montant global des remboursements mensuels.
Il permet ainsi de réduire les mensualités, en ajustant la durée de remboursement si nécessaire.
Le regroupement de crédit peut être judicieux dans plusieurs cas :
le rachat de crédits qui regroupe plusieurs prêts à la consommation
le rachat immobilier qui regroupe plusieurs crédits immobiliers avec ou sans crédits à la consommation
le rachat de crédits professionnels
le rachat de crédits par achat/vente à réméré
Les taux de ce type de prêts sont également en forte baisse. Bien qu’un peu plus
élevé que les taux des prêts « classiques », ils demeurent tout de même largement
intéressants.
Etude gratuite et sans engagement par un courtier :
Dans cette conjoncture propice aux économies, il parait judicieux de faire appel à
un professionnel du métier afin d’étudier la cohérence et la faisabilité de la
renégociation de vos prêts ou du rachat de vos crédits.
Demander conseil à un courtier semble être la meilleure démarche à effectuer
dans le cadre d’une étude gratuite et sans engagement.
N.B : les taux indiqués dans cet article sont ceux indicatifs au 07/08/2019.
L’Association SOS LITIGES 58 n’aura pour seule mission que celle de vous mettre en relation avec un courtier professionnel et compétent et ne percevra aucune rémunération, n’étant pas un intermédiaire qualifié et aussi en raison de son esprit indépendant et militant.
Votre cotisation annuelle à notre Association finance simplement ses frais de fonctionnement.
Alors, profitez de ce moment historique de taux très bas pour améliorer votre pouvoir d’achat !
Canicule, sécheresse, dommages, procédure à prévoir.
Le 04/08/2019
En cas de dégâts causés par la sécheresse, les dommages sont couverts par la garantie catastrophes naturelles de l’assurance multirisque habitation. Pour cela, il faut absolument que la commune du sinistré ait fait l’objet d’un arrêté ministériel attestant de l’état de catastrophe naturelle.
Avec la hausse des températures, la France doit faire face un épisode de sécheresse. Et le nombre de départements touchés par ce fléau climatique ne cesse de grimper, passant de 55 à 64 en quelques jours. En plus des mesures de restriction d’eau imposées aux habitants, des fissures sur les murs des habitations peuvent apparaître. Généralement, elles surviennent dans les deux mois suivant le sinistre et se caractérisent par leur forme en escaliers. Dans les zones où la terre argileuse, il arrive que les sols s’affaissent également.
La sécheresse doit être déclarée
Dès l’apparition de fissures sur les murs sur sa maison, le propriétaire doit contacter son assurance multirisques habitation afin qu’elle prenne en charge les frais de réparation. Cependant, elle n’est prise en compte que si la commune a fait l’objet d’un décret ministériel déclarant l’état de catastrophe naturelle.
Une fois la reconnaissance obtenue, le sinistré n’a que dix jours ouvrés pour déclarer le sinistre auprès de l’assureur par lettre recommandée et lui transmettre dès que possible un état estimatif des pertes. Après la publication de l’arrêté, un expert viendra constater et évaluer sur place les dégâts. Avant de verser l’indemnité au sinistré, l’assureur retranche une franchise légale qui reste à la charge de l’assuré. Elle s’élève au minimum à 1 520 € et s’applique pour les biens à usage d’habitation et non professionnel.
L’indemnisation doit être versée au maximum 3 mois après la remise de l’estimation des dommages ou après la publication de l’arrêté ministériel.
Tous les dommages ne sont pas couverts
La garantie catastrophes naturelles couvre les dommages occasionnés par les mouvements de terrain différentiels dus à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Cette définition exclut la prise en charge des dommages consécutifs à la chaleur.
Il est aussi possible d’être indemnisé au titre de la garantie décennale du constructeur qui est applicable durant les 10 ans suivant la réception des travaux.
Isolation à 1 € : nos conseils
Le 03/08/2019
- C’est un dispositif gouvernemental qui permet de bénéficier de l’isolation de combles pour 1€ sous condition de revenu.
- Les agences de l’état sont à votre entière disposition pour vous apporter gratuitement, toutes les explications utiles et vérifier votre éligibilité
- L’ANAH, une autre agence de l’état présente à Nevers précise sur son site Internet;
Foyers éligibles
Les pièges :
La non-qualité : Des produits d’isolation inadaptés, de mauvaises qualités, en quantité insuffisante et dont la pose ne respecte pas les règles de l’art.
Certes le consommateur n’a dépensé qu’ 1€ mais les conséquences peuvent être graves:
- Peu ou pas d’économie sur la facture de chauffage,
- Mais également et beaucoup plus grave, le développement de moisissures, des risques d’incendie, …
Les suppléments : Des entreprises sans scrupule, profitent de la demande d’isolation pour 1€, pour piéger le consommateur avec quantité de travaux dont il n’avait pas besoin et auxquels il n’avait même jamais pensé.
L’addition peut être salée.
Les solutions :
Préparez votre projet : Avec les conseillers des agences de l’état, les associations de défense de consommateurs. Ils vous apporteront leurs conseils gratuitement, en tout neutralité vis-à-vis des entreprises et sans aucun objectif mercantile.
Fuyez le démarchage : Téléphonique ou à domicile, des entreprises qui vous promettent le bonheur. Et en plus gratuitement!!!!!
Privilégiez des entreprises locales/régionales : La proximité est notamment, un facteur d’économie, de facilité d’organisation des chantiers et de recours à l’entreprise en cas de problème.
Faites jouer la concurrence : Consultez plusieurs entreprises, obtenez au moins 3 devis. Les devis doivent comporter les références détaillées, les marques des produits d’isolation, l’épaisseur de pose et la description de toutes les prestations connexes telles que la dépose d’anciens isolants, le repérage des câbles électriques, la protection des trappes d’accès, etc.
Les entreprises doivent joindre leurs certificats RGE (Reconnu garant de l'environnement), leurs certificats d’assurances à leurs devis.
Faites vérifier les devis : N’hésitez pas de nouveau à solliciter l’avis des conseillers d’INFO ENERGIE notamment. Ne dites jamais « Moi, je n’y connais rien » aux représentants d’une entreprise. Poser des questions en montrant qu’elles vous ont été suggérées par des spécialistes. Par exemple: « Info Energie m’a demandé de vérifier avec vous que votre devis …….»
En cas de Commande : L’Entreprise est responsable de toutes les démarches administratives. Ne baissez pas la garde. Vous devez être présents impérativement lors des travaux. Montrer votre intérêt pour la réalisation et votre souci de la qualité.
Une dernière remarque : Il existe de nombreux dispositifs d’aides financières qui ne sont pas cumulables. Chacun présente ses avantages. C’est une raison de plus pour contacter et se faire conseiller par Info Energie 03 86 38 22 20 par exemple.
En cas de litige, et si vous pensez avoir été victime d’une tromperie ou d’une arnaque, n’hésitez pas à prendre contact avec notre Association : soslitiges58@gmail.com
Résoudre vos litiges c'est notre mission
Le 30/07/2019
La déjudiciarisation des litiges
3 questions à Jérôme Franck, avocat, spécialisé en droit de la consommation.
«60» : Aujourd’hui, les juges ont-ils bien intégré le droit de la consommation dans leurs décisions ?
|
Jérôme Franck : La prise en compte de la protection des consommateurs devant les tribunaux a indéniablement progressé, mais c’est un perpétuel mouvement de balancier, avec de nombreuses améliorations, mais aussi des reculs. L’arsenal de textes est satisfaisant, et les magistrats disposent des outils pour faire respecter la défense des droits
des consommateurs. Au titre des dernières avancées, citons la possibilité pour le juge de relever d’office des manquements au droit de la consommation sans qu’ils aient été soulevés par les parties au procès.
Quels points négatifs constatez-vous ces derniers temps ? On assiste peu à peu au recul du juge en matière de petits litiges de consommation. Ainsi, avec le développement des procédures de médiation et de conciliation, la déjudiciarisation de ce type de contentieux est en marche. Concrètement, ce processus aboutit à l’absence de publicité des décisions prises. Par ailleurs, les solutions préconisées par les médiateurs et les conciliateurs sont souvent rendues en fonction de règles d’équité et non de droit. Il est donc difficile de se référer à ce type de sen- tences. Ce recul a déjà été amorcé avec la mise en place des juges de proximité, dont les compétences sont très inégales.
Quelles avancées permettraient d’améliorer rapidement la défense des consommateurs devant les tribunaux ?
Aujourd’hui, le coût d’accès aux tribunaux est trop élevé pour permettre au contentieux de la consommation d’y avoir sa place. Il faudrait élargir les conditions d’octroi de l’aide juridictionnelle et trouver des solutions de remplacement viables, comme l’assurance protection juridique. Davantage de justiciables auraient ainsi accès aux tribunaux, et donc au règlement judiciaire de leurs conflits avec des entreprises, des institutions… Autre amélioration très attendue, l’introduction de l’action de groupe. Les pouvoirs publics ont promis de remettre à l’ordre du jour cette réforme… mais quand la crise sera derrière nous !
Cet article décrit bien que les consommateurs utilisent les recours les plus rapides, les moins coûteux pour résoudre amiablement leurs litiges. C'est la mission de SOS LITIGES 58 d'aider, d'accompagner, de conseiller ses adhérents pour résoudre leurs litiges (dans 80 % des cas en optimisant des recours amiables ).
En cas de litige , n'hèsitez pas à nous rejoindre en tant qu'adhérent.Contre versement d'une cotisation très modeste, nous prenons en charge votre litige .
Il vous suffit de nous adresser un mail explicatif en joignant tous les écrits nécessaires.Si votre dossier est complet , nous garantissons une réponse et un diagnostic très rapide. Votre dossier sera confié à un juriste expérimenté et une cotisation de 28 € devra être versée, c'est tout ! Contactez-nous soslitiges58@gmail.com
Comment mieux consommer son eau et moins dépenser ?
Le 27/07/2019
- l’eau du robinet
-sauf cas particuliers elle est potable et de bonne qualité
-en boire, c’est apporter sa contribution environnementale (cf. plastiques)
-les captages pollués par les nitrates et pesticides appartiennent au passé
-la contamination des nappes est rarissime et le dépassement de normes sur les pesticides aussi
-le consommateur peut le vérifier pour sa commune (v. carte interactive )
-la teneur en plomb est réglementée par l’OMS
-le seul geste à retenir : ne pas consommer le 1er jet le matin, se munir d’une bouteille en verre réutilisable.
- Les eaux minérales
Normes spécifiques avec des teneurs qui ne sont pas tolérées pour l’eau potable
Exemple : le fluor = 1,5mg/l pour l’eau potable et 5 mg pour les eaux minérales
Elles ne supportent aucun traitement de désinfection
Les minéralisations (calcium, magnésium, sodium..) sont différentes suivant les marques
Certaines eaux ne conviennent pas à un usage quotidien
- Les eaux de source
Même réglementation que l’eau potable
Absence de traitement de désinfection
La teneur en minéraux varie selon la marque
- Les carafes filtrantes
Des tests en laboratoire ont été réalisés par une association agréée
Une carafe neuve tient en partie ses promesses, mais à l’usage c’est catastrophique, aucune des analyses n’était rassurante
Alors que sur 31 analyses au domicile des consommateurs, l’eau du robinet était de bonne qualité
- L’eau , mais à quel prix ?
- Coûts respectifs :
eau du robinet 0,003 € le litre (2 €/an) eau minérale 0,40 € le litre
eau de source 0,20 € le litre carafe 0,060 € le litre
Exemple de l’eau de source pour une personne consommant 1 pack par semaine
52 x 1,80 = 93,60 € par personne /an
- Les bons gestes du quotidien
- laisser un peu couler l’eau avant de la boire
- si l’eau a une odeur marquée, placez-la dans une carafe pour une simple aération
- en présence de nitrates entre 50 et 100 mg/l les femmes enceintes et les nourrissons doivent s’abstenir
- en présence d’une eau alcaline (pH supérieur à 9 : ne pas l’utiliser pour la toilette (irritante)
- Astuces importantes
- robinet qui goutte: changer le joint (sur un an =40m3)
- chasse d’eau qui fuit : en cas de doute mettez un colorant alimentaire : si coloration = fuite (220 m3 )
- suspicion sur fuites : relever le compteur le soir puis le lendemain matin
- chasse d’eau à double commande (60% d’économies)
- robinet avec mousseur à 10 € (changement d’embout) , on passe de 12l/mn à 6l/mn .Idem pour des pommeaux de douche standard remplacés par des économiques 7l au lieu de 16l (coût 15 à 40 € très vite rentabilisés.
- pour le jardin : récupération de l’eau de pluie et pailletage
- couper l’eau d’une douche pendant le savonnage
Notre consommation de l'eau sera un défi demain pour la préservation de notre planète .Mais dès aujourd'hui, on peut changer sa propre consommation en renonçant au plastique, en optimisant l'usage d'une bouteille en verre chez soi et sur soi en portant une gourde. Ce sont des gestes et des habitudes simples, économiques et nous contribuons à une meilleure préservation de notre eau.
Abritel, site de réservation, attention aux arnaques!
Le 25/07/2019
Location entre particuliers
Attention aux arnaques sur Abritel
UFC Que Choisir vous alerte
Des offres frauduleuses circulent sur le site de location entre particuliers Abritel. Les victimes, pensant réserver une superbe villa pour leurs vacances, versent de l’argent à des escrocs, qui disparaissent avec la somme payée. Et les vacanciers se retrouvent sans recours.
Les escrocs surfent sur les émotions des gens : peur, gains rapides, opportunité miraculeuse à saisir… Tous les arguments sont bons pour tendre des pièges aux internautes. Cette fois, des villas de rêve à louer font office d’appât, et la plateforme de location entre particuliers Abritel sert d’interface. Les victimes sont nombreuses, en attestent les multiples témoignages depuis le début de l’année.
Le procédé est identique à chaque fois. Un internaute recherche une villa où passer ses vacances. Il trouve une annonce alléchante, qui correspond à ses attentes : une superbe maison bien située, avec toutes commodités, parfaite pour un séjour en famille ou entre amis, à un prix correct. Dans cette annonce, le propriétaire indique vouloir être contacté en direct, mail personnel à l’appui. Le locataire entame alors une conversation par mail avec H.L., ou encore L.G. Convaincu par ces échanges, il valide auprès du prétendu propriétaire la réservation et reçoit un mail de confirmation, cette fois de la part de HomeAway (société anglaise détentrice de la plateforme Abritel et filiale de la société américaine Expedia Group). En confiance, le locataire fait un virement correspondant au coût de la location sur le compte étranger (Angleterre, Autriche), dont les coordonnées ont été transmises via ce même mail HomeAway. Deux jours plus tard, la supercherie éclate. Aucune trace de la réservation n’apparaît sur le site d’Abritel. Le compte sur lequel l’argent a été envoyé est fermé, l’argent s’est envolé. Depuis le début, tout est faux : texte de l’annonce, identité du vendeur, adresse e-mail HomeAway et numéro de compte bancaire d’Abritel. L’objectif des escrocs consiste à faire sortir les internautes de la plateforme tout en leur faisant croire que la transaction est contrôlée par le site de mise en relation.
Sur cette annonce publiée sur Abritel, le soi-disant propriétaire insiste pour être contacté uniquement sur son mail, sans passer par la messagerie d’Abritel. Méfiance
USURPATION D’IDENTITÉ
Et si les consommateurs à la recherche d’une location se font piéger c’est parce que les images, adresses et identités utilisées appartiennent à des personnes existantes, victimes collatérales. Il est d’ailleurs possible de vérifier la véracité des informations en faisant une recherche en ligne des informations données dans l’annonce : nom, profession et ville de résidence du propriétaire, localisation de la maison (lire encadré « Location de villas en ligne : comment éviter de se faire piéger »).
VICTIMES SANS RECOURS
Depuis mai dernier, 28 victimes se sont regroupées, en vue de se soutenir dans leurs démarches. Chacune d’entre elles a perdu entre 2 800 € et 8 400 €, le montant global de pertes s’élevant à 114 000 €. Le nombre total de personnes abusées est plus élevé, et certains consommateurs ont perdu plus de 10 000 €. Aucune n’a aujourd’hui pu se faire rembourser. La page Facebook « Stop aux arnaques Abritel, HomeAway », ouverte en 2015, compte elle aussi nombre de témoignages de consommateurs abusés par cette arnaque. Le service clientèle d’Abritel se dégage de toute responsabilité, indiquant que la transaction ne s’est pas faite via leur service de paiement. Les courriers recommandés envoyés à Abritel par les victimes restent aujourd’hui lettre morte. Certains ont déposé plainte au commissariat, mais cela ne vise qu’à inquiéter les escrocs. Les banques quant à elles ne remboursent pas ces virements. Parallèlement, des personnes dont l’identité a été usurpée ont porté plainte : leur demande a été classée sans suite.
Dans ses conditions générales d’utilisation (CGU), Abritel indique ne faire figure que d’interface : « HomeAway ne sera aucunement partie au contrat de location […]. Nous n’approuvons, ne soutenons ni ne garantissons d’aucune manière l’authenticité, l’exactitude ou la fiabilité des informations contenues dans les annonces du site […]. »
DES ANNONCES FRAUDULEUSES TOUJOURS EN LIGNE
Mais ces mêmes CGU précisent aussi que « HomeAway retirera un contenu ou en rendra l’accès impossible s’il vient à avoir connaissance de son caractère illicite, notamment si ce caractère illicite lui est notifié », en accord avec la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN). Or les victimes indiquent, photos à l’appui, que les annonces frauduleuses dont ils ont fait les frais apparaissaient toujours, plusieurs jours, voire plusieurs mois, après signalement auprès d’Abritel. « Le directeur de la clientèle m’a dit que l’annonce dont j’ai été victime avait été supprimée le 24 février. Or je l’ai vue en mars et en avril. Il y a une faille dans leur système. J’estime qu’ils doivent nous rembourser ! », s’insurge l’une des 28 victimes du groupe. Et de pointer également le peu de vérifications de la part de la plateforme lorsqu’un propriétaire met son bien en location.
VOUS ÊTES VICTIMES D’UNE ANNONCE FRAUDULEUSE SUR ABRITEL
Si vous avez perdu de l’argent en pensant réserver une location de villa pour les vacances sur Abritel, regroupez le plus de preuves possibles : échanges de mails, annonce, photos… Si vous avez la preuve que l’annonce était toujours publiée sur la plateforme après signalement, envoyez un courrier recommandé à Abritel pour démontrer sa carence fautive et qu’ils reconnaissent leur responsabilité. Vous pourrez ainsi éventuellement vous faire rembourser. Faites appel à une association de défense des consommateurs en cas de non-réponse.. Si ces dernières n’aboutissent pas, la prochaine étape vise à porter l’affaire en justice.
Parallèlement, vous pouvez porter plainte. Le procureur pourra regrouper les plaintes. Plus elles sont nombreuses, plus l’ouverture d’une enquête est possible. Elle visera à arrêter les escrocs et non pas à se retourner contre Abritel.
LOCATION DE VILLAS EN LIGNE : COMMENT ÉVITER DE SE FAIRE PIÉGER
Dans les annonces frauduleuses, tout est faux mais tiré d’informations réelles : les noms, l’adresse, les photos, parfois même le texte de présentation, sont usurpés. Pas facile de savoir que l’on a affaire à des personnes malveillantes tant la présentation est crédible.
Enfin, méfiez-vous de toute bonne affaire : un prix bas pour une villa de rêve idéalement située n’existe pas, ni sur ce type de plateforme ni ailleurs.
Moralité : le site Abritel se retranche dans cette escroquerie sur le fait qu’elle est hébergeur et qu’elle n’est pas un intermédiaire de mise en relation .Si vous passez par ce site, passez par son service de paiement mais n’envoyez pas d’argent sur un compte étranger. Et au préalable, vérifiez sur un moteur de recherche si l’annonce n’a pas été présentée dans d’autres sites.