Actualités Consommation

               

 

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Quel système d'avertisseur de radar est légal ?

Avertisseur et détecteur de radar, quelle différence ?

Le 08/09/2019

Est-ce légal d’avoir un détecteur de radars ?

Attention à ne pas confondre détecteur de radars, appareil illégal sur notre territoire, et avertisseur de radars, engin totalement légal.

Le détecteur de radars est doté d’une antenne qui capte les ondes électromagnétiques émises par les radars fixes et mobiles et d’un système lumineux ou sonore pour prévenir le conducteur de la présence proche d’un radar. Il est interdit par la loi tout comme son cousin l’antiradar qui brouille les ondes émises par les radars. La vente de ces appareils est interdite en France.

Celui qui souhaite se prémunir contre les contraventions,  peut en toute légalité s’équiper d’un avertisseur de radars. Cet appareil utilise une technologie légale, celle du GPS, afin de connaître la position du véhicule en temps réel et des informations publiques, à savoir les positions des radars fixes ainsi que les positions estimées ou récurrentes des radars mobiles. Lorsque le véhicule s’approche d’une position radar connue, l’appareil en avertit le conducteur. Fiable et légal !

Distinguer le détecteur de l’avertisseur de radars

L’article R413-15 du Code de la route prévoit 1 500  d’amendes (contravention routière de 5ème classe), une suspension du permis pouvant aller jusqu’à 3 ans, le retrait de 2 points sur le permis, la saisie du matériel, voire du véhicule, en cas de détention ou de transport d’un détecteur de radars.

Il résulte de cet article que l’utilisation, la simple détention ou le transport d’un détecteur de radars, même hors service, est sévèrement réprimée. Sont également interdits les dispositifs capables de brouiller le fonctionnement des radars.

Un avertisseur de radars utilise le GPS qui signale les positions des radars fixes ou celles des zones où se trouvent le plus fréquemment les radars mobiles. Il utilise une base de données qui nécessite d’être régulièrement mise à jour. Certains permettent en outre aux utilisateurs de signaler aux autres automobilistes la présence de radars mobiles ou d’un nouveau radar. L’utilisation des avertisseurs de radars est aujourd’hui autorisée en France.

A la suite de la polémique qui a suivi l'interdiction des avertisseurs de radar, certains boîtiers ont pu être mis à jour en assistant d'aide à la conduite avec ou sans abonnement. C'est le cas de Coyote ou Inforad. ... Les assistants d'aide à la conduite ou avertisseurs de radars, il peut s’agir d’un boîtier comme un GPS, un boîtier communiquant ou d’une application mobile comme Waze qui bénéficie d’une communauté active notamment sur Android.

Acheter une voiture d'occasion en toute sécurité

Le 07/09/2019

La conduite à tenir pour acheter une voiture d’occasion


Pas facile de trouver la perle rare sur le marché des véhicules d’occasion. Pourtant, les bonnes affaires sont nombreuses et, avec un peu de méthode et de vigilance, à votre portée.

Si vous ne deviez retenir que trois conseils, les voici :

  • méfiez-vous des petites annonces trop alléchantes ;
  • ne vous fiez pas au vendeur uniquement parce qu’il vous est sympathique ;
  • soyez très attentif lors de l’examen du véhicule.

Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut également bien connaître la réglementation.
Ce guide vous permettra de choisir en toute connaissance de cause, et de déjouer les pièges qui vous guettent, de la petite annonce jusqu’à l’immatriculation.     

 

Trouver voiture à son pied

La loi impose au vendeur d’un véhicule d’occasion de vous délivrer une information aussi complète que possible, mais… c’est à vous aussi de faire preuve d’un minimum de prudence ! Faites-vous aider par une personne compétente si vous ne vous y connaissez pas trop.

Une information claire doit être délivrée sur les lieux de vente

Les véhicules d’occasion mis en vente ou exposés doivent être munis d’un étiquetage indiquant clairement la marque, le type et le modèle du véhicule, sa date de première mise en circulation, le nombre de kilomètres parcourus depuis cette date, et le prix toutes taxes comprises.

Cet étiquetage concerne surtout les véhicules vendus par les professionnels dans des garages ou des concessions. Mais les affiches collées sur les véhicules vendus par les particuliers doivent reprendre les mêmes informations.

Ces informations doivent se retrouver obligatoirement dans le document écrit remis à l’acheteur par le vendeur (qu’il soit un particulier ou un professionnel) au moment de la vente.

Petites annonces, attention !

Beaucoup de véhicules d’occasion sont vendus par le biais des petites annonces dans des journaux ou sur des sites web.

Ces annonces engagent leurs auteurs, qu’ils soient vendeurs professionnels ou particuliers. Si vous découvrez que le véhicule ne correspond pas à la description donnée dans l’annonce, vous pouvez demander l’annulation de la vente… ou négocier avec le vendeur une diminution du prix payé.

C’est le cas par exemple si le kilométrage est inexact, ou encore si l’annonce décrivait un véhicule de première main (véhicule dont le vendeur est le premier propriétaire) alors que ce n’est pas le cas.

Rappelez au vendeur que de tels faits sont susceptibles de sanctions pénales pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et 37 500 € d’amende (au titre de la tromperie sur la marchandise ou, si le vendeur est un professionnel, des pratiques commerciales trompeuses).

Pensez bien à conserver les petites annonces et tous les documents publicitaires se rapportant à la vente du véhicule. Si l’annonce est sur Internet, faites une impression ou une capture d’écran. En cas de problème, vous pourrez apporter la preuve des informations mises en avant pour la vente du véhicule.

Écartez les annonces qui ne vous permettent pas d’essayer le véhicule, et ne vous laissez pas attirer par des prix exceptionnellement bas. Attention aussi aux annonces avec un vendeur domicilié à l’étranger et qui demande un paiement par mandat cash ou par Western Union. Ces situations cachent très souvent des escroqueries.

Comment déterminer le prix ?

De nombreux journaux automobiles proposent des cotes. La cote publiée par L’Argus de l’automobile est calculée à partir du prix moyen des ventes de véhicules par les garagistes. Celle de La Centrale reflète, quant à elle, le prix moyen des transactions réalisées entre particuliers.

Mais ces cotes ne constituent qu’une base de référence, qu’il faut moduler selon l’état du véhicule, son kilométrage, ses options et la région dans laquelle il est vendu. Et dans tous les cas, le vendeur fixe librement le prix de son véhicule.

Attention aux annonces indiquant un prix extrêmement bas par rapport à la cote habituelle !

Savoir essayer avant d’acheter

L’examen visuel du véhicule

  • Prenez votre temps pour examiner attentivement le véhicule. Si vous n’avez pas de connaissances particulières en mécanique, faites-vous accompagner au rendez-vous par une personne plus avertie.
  • Faites le tour du véhicule pour examiner minutieusement l’état de la carrosserie et des pneus. Les bosses, les défauts d’alignement des portes ou du capot avec le reste de la carrosserie peuvent révéler des chocs ou un mauvais entretien. Une couche de peinture fraîche peut cacher un accident. Testez les suspensions en appuyant fermement sur les côtés de la voiture.
  • Asseyez-vous à l’intérieur du véhicule et observez son état général : la propreté, l’état des sièges, l’usure des tapis, des pédales, le fonctionnement des ceintures de sécurité. Testez les différentes commandes : chauffage, climatisation, ventilation, clignotants, essuie-glace, lève-vitres…
  • Ouvrez le capot et vérifiez l’état de propreté du moteur. Assurez-vous qu’il n’y a pas de traces de fuites d’huile. Contrôlez les différents niveaux (huile, liquide de refroidissement, liquide de freinage…).
  • Vérifiez que le numéro de châssis gravé sur la carrosserie corresponde bien à celui qui est indiqué sur le certificat d’immatriculation, et qu’il n’a pas été limé.
  • Demandez à voir le carnet d’entretien ainsi que toutes les factures si des pièces importantes ont été changées.
  • Vérifiez bien que le vendeur possède les deux jeux de clés de contact avec les codes, ainsi que les notices d’utilisation. Si les roues sont équipées de boulons antivol, assurez-vous que vous pourrez les démonter en cas de besoin.

L’essai du véhicule sur la route

  • Conduire le véhicule pendant quelques minutes vous permettra de vous faire une idée de l’état des freins, de la tenue de route, et de détecter si le moteur ne fait pas de bruits anormaux. Si le vendeur refuse de vous laisser conduire, c’est qu’il a quelque chose à dissimuler. Soyez vigilant !
  • N’hésitez pas à demander au vendeur si le véhicule a été accidenté. Et si vous décidez de l’acheter, demandez à ce que la mention « véhicule accidenté » ou « véhicule non accidenté » soit portée sur l’acte de cession du véhicule.
  • N’achetez jamais un véhicule sans le voir et sans l’essayer. Ne l’achetez jamais sur la base de simples photos. Même si le véhicule est mis en vente sur Internet, exigez de l’essayer avant de l’acheter. Ne vous laissez pas piéger par une prétendue bonne affaire à saisir le plus rapidement possible.
     

         

Les documents indispensables à la transaction

Si vous décidez d’acheter le véhicule, le vendeur doit vous remettre un certain nombre de documents, dont nous dressons la liste ci-dessous. N’achetez pas le véhicule – et surtout ne versez pas d’argent – si le vendeur n’est pas en mesure de vous présenter tous ces documents immédiatement, notamment le certificat d’immatriculation !

De même, soyez très méfiant si le vendeur vous promet de vous faire parvenir ces documents plus tard. En effet, vous pourriez être victime d’un trafic de véhicules volés et remis en circulation frauduleusement.

Si vous découvrez, malgré tout, que tous les documents ne vous ont pas été remis, vous pouvez demander l’annulation de la vente, avec éventuellement des dommages et intérêts si cette situation vous a causé un préjudice chiffrable. Rappelez au vendeur qu’il doit vous remettre non seulement le véhicule, mais aussi tous les documents administratifs nécessaires à son immatriculation.

Voici les documents que doit obligatoirement vous fournir le vendeur.

La déclaration de cession

L’administration a établi un document type à utiliser pour toute cession de véhicule d’occasion, que ce soit une vente ou un don : la déclaration de cession.

Ce document doit être rempli par le vendeur. Il est disponible gratuitement dans toutes les préfectures, mairies, gendarmeries ou commissariats de police.

Le vendeur doit préciser non seulement le jour de la cession, mais aussi l’heure – pour se dégager de toute responsabilité en cas d’infraction commise le jour de la vente par le nouvel acquéreur.

L’encadré « certificat de vente » figurant dans le document doit être signé par l’ancien propriétaire et par le nouveau, même s’il s’agit d’une cession à titre gratuit. Ce document dûment rempli atteste de la cession du véhicule.

Un certificat de situation administrative du véhicule

Autrefois appelé « certificat de non-gage », ce document permet de savoir si le véhicule est gagé ou s’il existe une opposition au transfert d’immatriculation, comme par exemple des contraventions non payées.

Un véhicule est gagé lorsqu’il sert de garantie à une personne à qui le propriétaire du véhicule doit de l’argent (par exemple, la banque qui lui a délivré un crédit automobile). Lorsque le véhicule est gagé, son propriétaire n’a pas le droit de le vendre, et l’acheteur ne peut alors pas faire établir le certificat d’immatriculation à son nom.

Vous pouvez obtenir directement un certificat de situation administrative en remplissant le formulaire sur le site du ministère de l’intérieur.

Le certificat d’immatriculation

Souvent appelé « carte grise », le certificat d’immatriculation ne doit être remis au nouvel acquéreur que lorsqu’il est entièrement rempli.

S’il s’agit de l’ancien modèle (sans coupon détachable), le document doit être barré, revêtu lisiblement de la mention « vendu le » ou « cédé le », et signé par le vendeur.

S’il s’agit du nouveau modèle (avec coupon détachable), la partie haute (remise par le vendeur) doit être revêtue de la mention « vendu le » ou « cédé le », de la date de la cession et de la signature du vendeur. Le coupon détachable, complété par les coordonnées du nouveau propriétaire et la signature du vendeur, permet au nouvel acquéreur de circuler pendant un mois jusqu’à réception du nouveau certificat d’immatriculation.

Dans les quinze jours qui suivent la vente, l’ancien propriétaire doit adresser un des exemplaires de la déclaration de cession à la préfecture du département de son choix.

Le procès-verbal du contrôle technique

Dès lors que le véhicule a plus de quatre ans, le vendeur doit vous fournir le procès-verbal d’un contrôle technique datant de moins de six mois au moment de la demande d’immatriculation du véhicule (et non de la vente).

Si le contrôle technique est défavorable, le véhicule peut être vendu ou cédé, mais ce sera à l’acheteur de faire réaliser à ses frais la contre-visite. Attention : la contre-visite doit avoir lieu dans un délai maximal de deux mois après la visite initiale. Passé ce délai, un nouveau contrôle technique sera exigé. La vente doit donc intervenir dans les deux mois qui suivent la prescription de la contre-visite, pour éviter à l’acquéreur d’avoir à payer un contrôle et non une simple contre-visite.

Un certificat de contrôle technique favorable est-il un gage de qualité ?

Le certificat de contrôle technique permet de se faire une première opinion sur l’état du véhicule et la nature des réparations obligatoires. Il indique, en particulier, les défauts de sécurité qui exigent une réparation immédiate.

Cependant, si aucune anomalie n’est révélée, vous ne pouvez pas être totalement sûr que la voiture est en parfait état de marche. En effet, le contrôle technique ne porte que sur un certain nombre de points de contrôle bien définis (et le plus souvent vérifiés sans démontage) : identification du véhicule, freinage, direction, visibilité, éclairage, signalisation, liaison au sol, structure et carrosserie, équipement, organes mécaniques, pollution et niveau sonore.

Un défaut ou un vice caché peuvent donc se révéler malgré un contrôle technique satisfaisant.

         

Après l’achat, le certificat d’immatriculation

Dans quels délais faire la demande ?

L’acheteur dispose d’un délai d’un mois à compter de la date de la vente pour faire établir un certificat d’immatriculation à son nom. Ce nouveau certificat est alors obligatoire pour pouvoir circuler.

L’acquéreur qui ne fait pas établir un nouveau certificat d’immatriculation dans le mois qui suit la date inscrite sur le certificat de cession encourt une amende de 135 €.

Si le véhicule possède une ancienne plaque d’immatriculation

Si la voiture que vous venez d’acheter possède une ancienne plaque (du type 1111 AA 11), vous avez l’obligation de demander un nouveau numéro d’immatriculation. Le véhicule conservera ensuite, à vie, ce nouveau numéro.

Vous recevrez un certificat provisoire d’immatriculation qui vous permettra de faire poser vos nouvelles plaques et de circuler (uniquement sur le territoire national) en attendant de recevoir le certificat d’immatriculation définitif.

Si le véhicule possède une nouvelle plaque d’immatriculation

Si la voiture que vous venez d’acheter possède une nouvelle plaque (du type AA-111-AA), il ne sera pas nécessaire de la changer, même en cas de changement de département. En effet, le numéro est attribué à vie au véhicule. Vous devez tout de même demander un nouveau certificat d’immatriculation.

Si l’identifiant territorial (numéro de département et logo de la région correspondante) choisi par le précédent propriétaire du véhicule ne vous convient pas, vous pourrez le changer à tout moment sans formalités administratives. Il suffit d’acheter de nouvelles plaques chez n’importe quel professionnel. Notez que la plaque avant et la plaque arrière doivent comporter le même identifiant territorial.

Les documents à fournir pour obtenir le certificat

Pour obtenir son nouveau certificat d’immatriculation, l’acheteur doit fournir certains documents que le vendeur lui aura transmis :

  • l’ancien certificat d’immatriculation (« carte grise ») ;
  • le formulaire de demande de certificat d’immatriculation;
  • l’exemplaire n° 1 de la déclaration de cession indiquant notamment que le véhicule n’a pas subi de transformation susceptible de modifier les indications du précédent certificat d’immatriculation ;
  • le procès-verbal de contrôle technique datant de moins de six mois pour les véhicules mis en circulation depuis plus de quatre ans ;
  • un justificatif d’identité en cours de validité pour chacune des personnes demandant à figurer sur le certificat d’immatriculation ;
  • un justificatif de domicile. S’il y a plusieurs acquéreurs, il faut présenter le justificatif de domicile du propriétaire dont l’adresse va figurer sur le certificat d’immatriculation.

À noter : le certificat de situation administrative (ancien « certificat de non-gage ») ne fait plus partie des documents à produire pour l’immatriculation. Il est uniquement destiné à renseigner l’acquéreur avant qu’il prenne la décision d’acheter ou non le véhicule.

Où effectuer la demande de certificat ?

Vous pouvez demander le certificat d’immatriculation par correspondance en adressant un courrier à la préfecture du département de votre choix ou, à Paris, au service des cartes grises de la préfecture de police. Le nouveau certificat d’immatriculation est envoyé sous pli sécurisé (remise contre signature) au domicile du titulaire, en principe en moins d’une semaine.

Vous pouvez aussi faire votre demande par l’intermédiaire d’un garage habilité ayant signé une convention avec la préfecture (voir la liste officielle sur le site du ministère de l’intérieur). Dans ce cas, vous devez donner mandat au garage pour effectuer les opérations d’immatriculation en votre nom. Attention, ce service est généralement payant.

Combien coûte l’établissement d’un nouveau certificat d’immatriculation ?

Le coût d’établissement d’un certificat d’immatriculation est variable. Il dépend de différentes composantes : la taxe régionale (c’est le domicile du demandeur qui est pris en compte), la taxe de gestion, la redevance pour l’acheminement du certificat, et éventuellement le malus écologique.

Attention : de nombreux sites web proposent de se charger des formalités d’immatriculation. Ils ont souvent l’apparence de sites officiels de l’administration, mais ce sont des sites commerciaux payants.

Enfin, si vous vous adressez à un garage pour effectuer les démarches, sachez qu’en plus du coût du certificat d’immatriculation, le garagiste peut vous demander une somme supplémentaire à titre de rémunération. Mais, à titre commercial, il peut tout aussi bien décider de vous offrir ce service. N’hésitez pas à négocier 


 

Location avec option d'achat ou achat à crédit ?

Le 30/08/2019

 

 

Contrairement aux discours de certains concessionnaires auto, la LOA (location avec option d'achat) n’est pas en soi une formule économique. Son principal intérêt est ailleurs : permettre au client d’éviter la fastidieuse étape de reprise/revente du véhicule au moment d’en changer.

La location avec option d'achat (LOA) consiste en effet à louer sur une longue durée (en moyenne deux à cinq ans) sa voiture, moyennant des loyers mensuels. À la fin du contrat, on est libre d’acquérir le véhicule à un prix de reprise, ou de le restituer au concessionnaire. Le prix de reprise est fixé dès le départ dans le contrat. Souscrire une location longue durée (LDD) est une autre option. Les conditions financières seront les mêmes qu’en cas de LOA, seul change le dénouement du contrat ; il ne sera pas possible d’acquérir le véhicule à sa valeur résiduelle.

PAS VRAIMENT MOINS CHER QU’UN CRÉDIT

« La location avec option d’achat vous permet de financer votre véhicule neuf en ne payant que son utilisation réelle » : cette présentation de la LOA par un constructeur n’est pas vraiment inexacte ! Mais peut porter à confusion, en laissant supposer que la LOA serait une formule plus économique que l’achat. Certes, les loyers mensuels sont bien inférieurs à celui d’un crédit auto (les mensualités correspondent à la décote du véhicule sur la durée de la location et non à la totalité de sa valeur). Mais, sur la durée, le coût global pour disposer d’un véhicule auto est rarement beaucoup plus faible que si l’on souscrit un crédit auto. Pourquoi ? D’abord, parce que le loyer de base n’est jamais faible car une voiture décote vite (compter entre 10 % et 15 % par an pour une voiture milieu de gamme en début de vie). Ainsi, au bout de trois ans, il est courant d’avoir déjà payé 40 % du prix global de la voiture. De plus, ce service de location n’est pas gratuit ! L’opération est en effet financée par une banque, qui avance au concessionnaire la somme correspondant à la location longue durée. Le client va rembourser mois par mois cette somme au banquier, intérêts inclus.

Or, le montant de ces intérêts est loin d’être anodin. Le taux d’intérêt pour une LOA dans le secteur automobile tourne actuellement autour de 8 % en moyenne (alors que le taux d’un crédit auto varie aujourd’hui entre 2 % et 4 %). Mais, et c’est l’un des problèmes de la LOA, ce taux n’est jamais communiqué au client. C’est toujours la mensualité, et elle seule, qui est affichée, favorisant l’idée que la LOA est moins chère.

LE RÉEL INTÉRÊT DE LA FORMULE

  • En réalité, l’intérêt potentiel de la formule est ailleurs : faciliter le changement par un engagement du concessionnaire à reprendre le véhicule au bout d’une durée délimitée à un prix fixé d’avance. 
  • « Le profil du conducteur qui n’a pas d’attachement à son véhicule, aime en changer souvent, notamment pour profiter des dernières innovations technologiques et possède une connaissance assez pointue du nombre de kilomètres parcourus chaque année, est adapté à la LOA », souligne Cécile Roquelaure, responsable des études chez le courtier en ligne empruntis.com.

Les adeptes de la LOA mentionnent un autre intérêt : la tranquillité d’utilisation. Les formules de location longue durée intègrent en effet généralement des packages entretien/révision/assurance renforcée. Attention à ce point, il faudra pour commencer vérifier que ces assurances ne font pas double emploi avec celles que vous possédez déjà. Mais, surtout, il faut savoir que ces packages ne sont jamais ni obligatoires, ni exclusivement proposés à la location longue durée. Il s’agirait en effet dans ce cas de vente liée, ce qui est interdit par la loi. Ainsi rien n’oblige le client en LOA ou LDD à souscrire des assurances et services complémentaires. Mais rien n’empêche non plus les acheteurs traditionnels de prendre les mêmes contrats d’entretien/révision ou d’assurance… Le concessionnaire doit les proposer au même prix (pour un véhicule équivalent) ! Ainsi, la supériorité présumée de la location longue durée n’est pas exacte sur ce point. Cette « tranquillité d’usage » peut tout aussi bien être souscrite dans le cadre d’une acquisition classique.

Bon à savoir. Rien ne vous oblige à souscrire la location auprès de l’établissement financier partenaire du concessionnaire. Vous pouvez parfaitement louer son véhicule via un contrat LOA ou LDD signé avec un prestataire extérieur. Ces derniers pourraient se révéler plus avantageux.

PREMIÈRE SIMULATION

Pour une Clio TCE 90 au prix de 16 300 €

1ere simulation

Conclusion. Pour l'achat à crédit de la Clio sur 36 mois, on a payé 17 048,14 €. Mais, pour comparer, il faut aussi tenir compte de la valeur de revente du véhicule. Sur les annonces que nous avons consultées sur le site LaCentrale.fr le prix de revente après trois ans d’une Clio TCE 90 de 10 000 km en bon état se situe entre 8 000 et 11 000 €. On peut alors estimer que le coût sur les 36 premiers mois de la Clio achetée à crédit se situe entre 9 048 € et 6 048 €. C’est en moyenne un peu plus faible que le prix de la LOA (8 875 €).

DEUXIÈME SIMULATION

Pour un Tiguan Volkswagen 2.0 TDI 150 Confortline au prix de 36 860 €

2e simulation

 

Conclusion. Le coût total de la LOA au bout de 48 mois est de 32 726,40 €. Sur les annonces que nous avons consultées sur le site LaCentrale.fr le prix de revente après quatre ans d’un Tiguan de 100 000 km en bon état se situe entre 14 000 et 16 000 €. On peut donc estimer que le coût d’utilisation de la Tiguan 2.0 TDI 150 Confortline sur les 48 mois se situe entre 18 130 € et 23 130 €. C’est beaucoup moins cher qu’avec la LOA.

AVEZ-VOUS LE PROFIL LOA ?

Attention, les contrats de LOA ou LDD prévoient que le véhicule doit être rendu en bon état. Seule l’usure correspondant à une utilisation de « bon père de famille » est prise en compte dans le contrat. À défaut, des pénalités pourront être facturées. En outre, le prix est basé sur un nombre de km parcourus défini dès le départ. Ainsi, la location longue durée s’adapte mieux aux conducteurs sérieux qui possèdent une idée à peu près précise de leurs besoins.

Dans Animaux
Bien acheter ou adopter un animal domestique

Bien acheter ou adopter un animal domestique

Le 27/08/2019

 

 

 

Bien acheter ou adopter un animal domestique

 

Acheter un chat ou un chien ne doit pas se faire à la légère. Un animal de compagnie représente non seulement un coût mais aussi un engagement, l’abandon d’un animal sur la voie publique constituant un délit réprimé par la loi (2 ans d’emprisonnement et 30.000€ d’amendes). 

OÙ S’ADRESSER

Les refuges de la SPA (Société protectrice des animaux) recueillent les bêtes abandonnées, rarement des chiots ou des chatons. Une participation financière est demandée pour l’adoption. Les animaux sont identifiés et vaccinés.

Les animaleries les plus sérieuses proposent des bêtes venant d’élevages traditionnels, avec pedigree et garanties. D’autres importent frauduleusement des animaux des pays de l’Est, achetés à bas prix.

La méfiance s’impose avec les petites annonces, notamment celles de particuliers ou d’éleveurs peu scrupuleux publiées sur Internet ou dans les journaux gratuits. Préférez les annonces des éleveurs adhérents à la Société centrale canine (SCC) ou contactez un vétérinaire, qui connaît les bonnes adresses. Qu’elle émane d’un particulier ou d’un professionnel, l’annonce doit répondre à certaines règles : mention de l’âge (seuls les chiens et les chats âgés de huit semaines peuvent faire l’objet d’une cession à titre onéreux) et du nombre d’animaux de la portée, numéro d’identification de chaque animal ou de la femelle ayant donné naissance et précision sur l’existence ou l’absence d’inscription à un livre généalogique reconnu par le ministre chargé de l’Agriculture. Sauf s’il s’agit d’un animal de race (voir plus bas), la mention « n’appartient pas à une race » doit être clairement indiquée. Depuis le 1er janvier 2016, toute personne procédant à la vente d’un animal issu d’une femelle lui appartenant doit s’immatriculer à la chambre d’agriculture pour obtenir un numéro Siren. Seuls les éleveurs commercialisant uniquement des animaux inscrits à un livre généalogique, qui ne produisent pas plus d’une portée par an et par foyer fiscal, n’ont pas à procéder à une telle immatriculation. Et au lieu d’indiquer un numéro Siren dans l’annonce, ils doivent indiquer le numéro de portée attribué par les livres généalogiques.

LES ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES

Chiens et chats doivent être identifiés à l’aide d’un tatouage ou d’une puce électronique. Vérifiez que le tatouage, dans l’oreille ou à l’intérieur de la cuisse, correspond à celui de la carte de tatouage. Un vétérinaire peut vérifier la présence de la puce et sa concordance avec la carte d’identification électronique. Le vendeur doit aussi fournir le carnet de santé de l’animal ainsi qu’une attestation de cession avec son âge, son nom, celui du futur propriétaire, le numéro de tatouage ou du transpondeur (puce électronique). À cela s’ajoutent un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal, un certificat vétérinaire pour les chiens et un certificat de bonne santé de moins de cinq jours pour les chats vendus par les particuliers. La vaccination n’est pas obligatoire, sauf celle contre la rage pour les chiens des catégories 1 et 2, mais aussi pour l’ensemble des chiens et des chats avant tout voyage hors de France. 

LE PEDIGREE

Il signe un chien de race « pure ». Si c’est le cas, le vendeur doit remettre un certificat de naissance délivré par la Société centrale canine attestant que les ascendants de l’animal sont inscrits au Livre des origines françaises (Lof). S’il s’agit d’un chiot en instance de confirmation, il faut exiger que soient mentionnés sur l’attestation de vente le numéro du dossier en cours à la SCC et l’engagement de fournir le certificat de naissance dès réception. Même procédure pour les chats, pour lesquels il convient de consulter le Livre officiel des origines félines (Loof). 

LES RECOURS EN CAS DE LITIGE

L’acheteur peut obtenir l’annulation de la vente dans un délai légal de 30 jours à compter de l’achat en cas de maladie définie comme un vice rédhibitoire. La liste de ces pathologies (maladies infectieuses, affections génétiques ou congénitales) est précisée à l’article R. 213-2 du code rural.

L’annulation de la vente peut aussi être envisagée en cas de maladie contagieuse (article L. 223-7 du code rural), dont la liste est fixée par décret. L’acquéreur doit agir dans les 45 jours après l’achat et/ou la livraison. En cas d’abattage, le délai est réduit à dix jours à compter du décès de l’animal.

D’autres recours sont possibles, mais plus ou moins facilement applicables. Ainsi, l’acquéreur pourra également faire jouer la garantie des vices cachés, dans un délai de deux ans à compter de la découverte du vice si le contrat exclut le code rural au profit du code civil, ou encore introduire une action en nullité pour vices de consentement prévus à l’article 1109 du code civil. Dans les deux cas, il conviendra d’apporter la preuve du vice antérieur à la cession.

Enfin, les animaux de compagnie sont considérés, depuis la loi du 16 février 2015, comme des « êtres vivants doués de sensibilité », et non plus comme des biens meubles. Ils sont cependant rattachés au régime juridique des biens (article 515-14 du code civil). À ce titre, le consommateur pourra se prévaloir de la garantie légale de conformité prévue à l’article L. 217-4 du code de la consommation. Le délai pour intenter une action est de deux ans à compter de l’achat. Pour autant, l’application de ce texte connaît quelques aménagements. Tout d’abord, il n’y a pas de présomption d’antériorité du défaut à la délivrance. C’est au propriétaire de démontrer que la non-conformité existait le jour où il a récupéré l’animal.

Par ailleurs, la Cour de cassation a tenu compte dans un arrêt du fait que « le chien en cause était un être vivant, unique et irremplaçable, et un animal de compagnie destiné à recevoir l’affection de son maître, sans aucune vocation économique ». La vendeuse acceptait uniquement un échange, en invoquant la loi qui écarte une solution qui serait économiquement disproportionnée (à savoir ici le remboursement demandé par l’acheteur). La cour a rejeté cette demande et, en se basant sur cette reconnaissance de la particularité de l’animal, a permis à la propriétaire d’obtenir une réparation pécuniaire du préjudice subi.

En cas de litige, notre Association peut vous aider à résoudre un conflit et vous accompagner dans une procédure :

Contactez-nous :   soslitiges58@gmail.com   ou par tel   03.86.38.22.03

Comment allonger la vie des équipements ménagers ?

Le 21/08/2019

Électroménager : prolongez la vie de vos appareils

Le lave-linge

Conseils d’installation

Il est impératif d’installer votre machine à laver le linge de la manière la plus stable possible, en veillant à ce que les pieds soient au même niveau. Si ce n’est pas le cas, les vibrations engendrées lors du fonctionnement entraîneront à terme une usure prématurée. Respectez également les préconisations quant à la hauteur d’installation du tuyau de vidange. Placé trop haut, il solliciterait exagérément la pompe de vidange.

Conseils d’usage

Videz bien les poches des vêtements. Les résidus de mouchoir en papier peuvent s’accumuler dans le filtre de vidange. Plein, ce dernier ne joue plus son rôle et les impuretés iront encrasser des éléments sensibles (électroniques ou mécaniques). Oubliées, des pièces de monnaie peuvent endommager la cuve en se coinçant entre celle-ci et le tambour.
Pensez aussi à remonter les fermetures à glissière, qui pourraient détériorer d’autres habits comme l’intérieur du tambour. Les baleines des soutien-gorge à armature, en se glissant entre le tambour et la cuve, abîmeraient les mécanismes : vérifiez bien qu’elles sont toujours en place après le lavage. Enfin, ne bourrez pas le linge dans le tambour. Il doit « flotter » un peu pour être bien lavé et rincé. Après chaque cycle, laissez la machine et le bac à produits ouverts, pour éliminer l’humidité et limiter le développement de moisissures.

Conseils d’entretien

Ôtez les résidus de lessive sur le bandeau de commandes avec un chiffon doux et humide. Une fois par mois, nettoyez le bac à lessive à l’eau chaude (sous le jet de douche ou en laissant tremper). Videz et nettoyez également le filtre de vidange, accessible depuis le tambour ou la face avant. S’il y a trop de déchets, vous pouvez utiliser un furet.

Le lave-vaisselle

Conseils d’usage

Le lave-vaisselle n’est pas une poubelle : jetez les résidus de nourriture avant le lavage. Sinon, ils obstruent les buses des bras d’aspersion et, à force, le filtre intérieur. Ce dernier est le plus difficile à changer. Veillez à ce que rien n’empêche les bras de tourner, par exemple un manche de poêle.
Ne surdosez pas les produits de lavage et de rinçage, ou les sels. Non seulement ces derniers polluent, mais ils peuvent encrasser le circuit de vidange. Attention : lorsque vous versez des sels, évitez que des cristaux ne tombent hors du réservoir. Ils sont susceptibles de corroder la cuve lorsqu’ils stagnent dans l’appareil.

Conseils d’entretien

Nettoyez le filtre amovible, situé sous le bras d’aspersion inférieur, après chaque lavage. Une fois par semaine, nettoyez également à l’eau et au savon la grille du filtre, afin d’éliminer la graisse, qui, à terme, peut encrasser le circuit de vidange. Chaque mois, nettoyez le joint d’étanchéité de la porte et les bacs à produits avec un chiffon humide.
Démontez 1 ou 2 fois par an les bras d’aspersion et désobstruez les orifices. Pour éviter les problèmes de vidange, dégraissez le circuit avec un mélange d’eau chaude et de cristaux de soude en faisant fonctionner la machine quelques minutes sans le filtre ni sa grille. Réitérez l’opération au besoin, puis lancez un cycle de rinçage. Enfin, 2 ou 3 fois par an, faites tourner à vide en choisissant un programme intensif et en utilisant un produit pour lave-vaisselle désodorisant, détartrant et dégraissant.

 

Le sèche-linge

Conseils d’installation

Comme le lave-linge, le sèche-linge doit être installé de manière stable. Surtout s’il repose sur la machine à laver. Dans ce cas, ôtez les roues du sèche-linge et, si nécessaire, utilisez un kit de superposition.

Conseils d’usage

Utilisez la vitesse d’essorage maximale de votre machine à laver selon le type du linge : moins il y aura d’eau résiduelle, moins vous aurez besoin de solliciter votre sèche-linge. Pour améliorer le temps de séchage, et donc éviter l’usure prématurée des mécanismes, ne tassez pas le linge dans le tambour et respectez la capacité maximale de la machine. Bannissez aussi l’usage d’adoucissant pendant le lavage : ses résidus peuvent encrasser le sèche-linge.

Conseils d’entretien

Dans le cas d’une machine à condensation, videz à chaque cycle le réservoir d’eau et ôtez les peluches du filtre. En s’accumulant, ces dernières peuvent encrasser l’électronique et la mécanique de l’appareil. Après une dizaine de cycles, retirez le condenseur, nettoyez-le à l’eau pour le débarrasser des poussières et peluches, et aspirez son logement.

Avec les modèles à extraction vers l’extérieur, nettoyez le tube d’évacuation chaque année pour éviter qu’il ne s’encombre et ne sollicite trop le système d’évacuation. Nettoyez 1 fois par an l’intérieur du tambour avec un détergent doux et un chiffon humide pour ôter le calcaire.

L’aspirateur

Conseils d’usage

Changez le sac ou videz le réservoir dès qu’il est plein. Dans le cas contraire, cela sollicite avec excès le moteur et entraîne une usure prématurée.

Conseils d’entretien

Lorsque les filtres à air, situés sous le capot ou derrière le bac, sont saturés, le moteur est trop sollicité. Il faut donc régulièrement (en fonction de votre utilisation) changer ces filtres ou, s’ils sont lavables, les laver en les séchant parfaitement avant de les replacer dans l’appareil.

Le réfrigérateur

Conseils d’installation

Éloignez le réfrigérateur des sources de chaleur : four, soleil, lave-vaisselle, radiateur… Avec une température ambiante élevée, l’appareil fonctionne à haut régime. Non seulement cela peut tripler la consommation électrique mais, surtout, cette configuration sollicite excessivement le compresseur (le « moteur »), entraînant une usure prématurée.

Conseils d’usage

Pour préserver la température intérieure du frigo, limitez le temps d’ouverture de la porte. Retirez les suremballages des aliments, pour un gain de temps lors de l’ouverture. Nous avons mesuré que 15 ouvertures par jour augmentent la consommation de 17 %. Laissez les aliments chauds refroidir avant de les ranger dans le réfrigérateur (jusqu’à 15 % de consommation en moins). De façon générale, ne collez pas les aliments sur la paroi du fond : du givre apparaît et réduit les performances.

Conseils d’entretien

Éliminez tout givre dans le réfrigérateur. Une fois par an, dépoussiérez les ailettes du condensateur à l’arrière. Cela facilite la dissipation de la chaleur extraite de l’intérieur. Nettoyez le joint de la porte au liquide vaisselle et assurez-vous qu’il joue bien son rôle. Dans le cas contraire, le compresseur fonctionnera de façon plus soutenue.

Le congélateur

Conseils d’usage

Le meilleur rapport conservation/consommation électrique est obtenu à la température de – 18 °C. Réduisez les temps d’ouverture de la porte. Pour cela, rangez les aliments par catégories pour ne pas avoir à chercher. N’entassez pas trop de denrées.

Conseils d’entretien

Dégivrez votre congélateur 1 fois par an. Utilisez éventuellement un nettoyeur vapeur (congélateur éteint), pour accélérer la manœuvre et remettre plus rapidement les aliments maintenus au froid dans des sacs isothermes. Dépoussiérez 1 ou 2 fois par an les ailettes du condenseur à l’arrière, pour faciliter l’évacuation de la chaleur extraite du congélateur et éviter que le compresseur (moteur) ne soit trop sollicité.

Le grille-pain

Conseils d’usage

N’utilisez ni fourchette, ni spatule de façon trop violente pour extraire des tartines coincées. Outre le risque de choc électrique, vous pouvez couper les filaments de la résistance qui cuit le pain.

Conseils d’entretien

Videz régulièrement le bac à miettes ainsi que le corps principal en le retournant. Des morceaux de pain cuit peuvent bloquer l’éjection et vous amener à tripoter l’intérieur avec n’importe quel ustensile de cuisine (voir le conseil précédent).

Le four

Conseils d’usage

N’utilisez pas de feuille d’aluminium sur la lèchefrite. La chaleur s’y accumule et nuit à l’émail.

Conseils d’entretien

Nettoyez régulièrement la vitre de la porte avec un chiffon doux et humide, et avec du liquide vaisselle. La pyrolyse est un procédé de nettoyage nécessitant une montée en température jus­qu’à 500 °C. Ôtez les pièces sensibles (grille, gradins fils, tournebroche…) avant de lancer le programme, de 2 à 6 fois par an, selon l’usage de votre four.

Pour éviter de recourir à la pyrolyse trop souvent, lavez régulièrement les parois du four avec une éponge douce et un produit dégraissant. Et, si vous devez utiliser la pyrolyse ou la catalyse (+ 250 °C) après une cuisson, faites-le quand le four est encore chaud, pour économiser de l’énergie. Nettoyez après usage plaque, grille et lèchefrite à l’aide d’une éponge humide saupoudrée de bicarbonate.

Le fer à repasser ou la centrale vapeur

Conseils d’usage

Le tartre est l’ennemi de ces appareils, il encrasse la semelle et l’ensemble de l’électronique. Si l’eau de votre commune est calcaire et si votre appareil ne comporte pas de dispositif antitartre, mélangez-la à 50 % avec de l’eau déminéralisée, dépourvue de calcium (achetée ou obtenue en utilisant une carafe filtrante). Cela permettra de limiter la formation de tartre.

Soyez vigilant, au moment de l’utilisation ou du rembobinage du cordon, à ne pas le vriller. Vous éviterez qu’il ne se coupe prématurément.

Conseils d’entretien

Videz régulièrement le collecteur de calcaire ou changez la cartouche anticalcaire tous les 3 mois. Si votre appareil n’en comporte pas, remplissez le réservoir avec un produit détartrant (dosé selon la notice du fabricant) ou du vinaigre blanc (à 8 °) dilué à 50 % dans de l’eau. Placez le fer au-dessus de l’évier et allumez-le à pleine puissance pour éliminer le tartre intérieur. Pour la semelle du fer, placez-le simplement dans un plat où vous aurez versé du vinaigre blanc.

La bouilloire électrique

Conseils d’usage

Ne remplissez la bouilloire que de la quantité d’eau désirée, et jamais au-delà de la limite indiquée. Non seulement une trop grande quantité d’eau nécessiterait davantage d’énergie pour être chauffée, mais encore, en bouillant, elle déborderait et risquerait d’endommager le circuit électrique.

Conseils d’entretien

La bouilloire n’apprécie pas non plus le tartre. Cela réduit ses performances. Détartrez-la régulièrement (1 fois par mois si l’eau est très calcaire), à l’aide de vinaigre blanc à 8 ° dilué.

La machine à expresso

Conseils d’usage

Utilisez une eau peu calcaire. Si l’eau du robinet l’est vraiment trop, filtrez-la en recourant à une carafe filtrante. Vérifiez avant chaque utilisation que le réservoir de votre cafetière est suffisamment rempli. En effet, la pompe se détériore quand elle fonctionne à vide. Dans les machines à capsules, évitez d’insérer des capsules déformées : l’eau peut alors s’écouler autour de celles-ci et endommager l’appareil.

Conseils d’entretien

De temps à autre, faites couler l’équivalent d’une tasse d’eau sans mettre de café dans l’appareil pour expulser les résidus de marc qui pourraient colmater les circuits de liquide.

Le tartre doit être éliminé régulièrement. Remplissez le réservoir 1 ou 2 fois par an d’un mélange composé d’eau et de produit recommandé par le fabricant – ou bien de vinaigre blanc à 8 °. Faites fonctionner la machine (sans café) 2 ou 3 fois. Rincez à plusieurs reprises la machine en utilisant de l’eau claire.

La plaque de cuisson

Conseils d’installation

Assurez-vous de bien poser le joint d’étanchéité entre la plaque et le plan de travail. Toute infiltration de liquide pourrait abîmer les composants électriques de l’appareil ou créer un court-circuit.

Conseils d’usage

Nettoyez quotidiennement ou après usage vos feux de plaque électrique, vitrocéramique ou à induction. Dans le cas contraire, les résidus de graisse ou de sucre peuvent s’incruster et devenir difficiles, voire impossibles, à éliminer. Ce nettoyage est important, notamment si les liquides de cuisson ont débordé.

Conseils d’entretien

N’utilisez que des produits de nettoyage adaptés au matériau de surface (inox, verre, vitrocéramique…) afin de ne pas le rayer. Nettoyez le joint d’étanchéité avec une éponge souple et du liquide vaisselle.

Le four à micro-ondes

Conseils d’usage

Pas de métal (inox, aluminium…) dans les micro-ondes ! Des arcs électriques se produiraient et risqueraient d’endommager l’appareil. Évitez les récipients à goulot étroit ou fermé, qui peuvent exploser sous la pression des aliments chauffés. N’utilisez pas de plat trop grand. Il coincerait le plateau et le moteur tournant fatiguerait plus vite. N’obstruez pas les grilles de ventilation du four.

Conseils d’entretien

Nettoyez régulièrement les parois intérieures du four, voire dès qu’il y a eu des projections de nourriture. Ces salissures deviennent plus difficiles à enlever avec le temps et vous risqueriez d’endommager le four en utilisant un produit agressif. Ne laissez pas de liquide pénétrer dans la grille de ventilation lors du nettoyage de l’extérieur, cela pourrait endommager les circuits électriques à l’intérieur.

L’ordinateur

Conseils d’usage

Branchez votre ordinateur sur une prise (ou multiprise) équipée d’un dispositif parafoudre. Si vous utilisez un ordinateur portable branché sur secteur, ôtez la batterie quand la température grimpe. Pour maintenir un système en bonne santé, pensez à fermer correctement toutes les applications en fin de session.

Conseils d’entretien

Pour nettoyer l’écran, bannissez les produits liquides. Dépoussiérez régulièrement la grille de ventilation pour une bonne circulation de l’air, qui prolongera la vie des composants. Mettez systématiquement à jour le système d’exploitation, l’antivirus et le navigateur. Cela limitera le risque d’intrusions pouvant mettre à mal votre ordinateur.

 

Le téléviseur

Conseils d’usage

Branchez votre téléviseur sur une prise parafoudre. Protégez la télécommande contre les projections de liquides (du film alimentaire peut faire l’affaire) et contre les chocs.

Conseils d’entretien

Utilisez un chiffon microfibre pour ôter la poussière de l’écran et, en cas de tache, un produit spécifique. Pour éviter une surchauffe, dépoussiérez régulièrement les grilles d’aération.


 

Nous vous aidons à améliorer votre pouvoir d'achat

Le 21/08/2019

Notre association vous accompagne dans la difficulté de faire face à un litige, c’est le cœur de sa mission.

Mais sans avoir un litige, nous sommes en capacité, et en toute indépendance des fournisseurs, des producteurs, de vos partenaires économiques, pour vous réaliser un diagnostic personnalisé en vue d’améliorer votre pouvoir d’achat.

Le défi que nous nous sommes fixés est celui de s’engager à vous faire une proposition dans l’année sur votre demande, pour vous permettre d’obtenir une économie financière de loin supérieure au montant de votre cotisation. Votre satisfaction sera ainsi le gage de nous renouveler votre fidélité l’année suivante.

Comment nous allons nous y prendre ?

Nous vous remettons un questionnaire dans lequel figurent 10 thématiques sensibles dans votre budget  et sur lesquels nous pouvons vous aider à faire un bilan intermédiaire vous permettant de choisir un changement signifiant.

C’est vous qui choisissez un thème sur lequel vous aimeriez pouvoir dépenser mieux et moins cher. Grâce à des comparateurs fiables et construits en toute indépendance, nous vous apportons une réponse financière en ne négligeant pas la qualité qui l’accompagne. (les comparateurs sur le net sont réalisés par des intermédiaires qui ont des relations d’affaires avec ceux qu’ils diagnostiquent, ce qui n’est pas notre cas).

Concrètement, cela concerne  quels postes budgétaires ?

Choix n°1     Renégociation d’un crédit immobilier ou regroupement de crédits personnels en un nouveau crédit moins cher : l’opportunité de taux bas est historique et prévisible jusqu’à 2020. Notre association vous met en relation avec un courtier professionnel, sans engagement, et les frais de courtage seront noyés dans le nouveau crédit. Les gains escomptés sont très importants dès lors oû vous n’êtes pas en fin de remboursement du prêt et nous expliquerons dans un article publié sur notre site les taux éligibles concernés.

Choix n°2  Mutuelle de santé : depuis votre souscription d’origine, votre profil a changé et il est sain de réaliser un bilan intermédiaire, votre Mutuelle vous a infligé des hausses de tarifs tous les ans, et vos garanties sont peut-être inadaptées. Nous réalisons un diagnostic, il en ressort toujours des conclusions intéressantes. Condition importante : être en bonne santé et ne pas avoir de pathologie lourde ou être en situation de risque aggravé. Votre nouvelle Mutuelle s’occupe de toutes les formalités de résiliation.

Choix n°3 Assurance Habitation : vous  pensez  être bien couvert. Faut voir ! À garanties identiques et tarifs inférieurs, vous pouvez être surpris. Et la qualité d’un assureur s’apprécie quand on a un sinistre et pas dans le seul critère du prix. Notre savoir-faire nous a appris à rencontrer des assureurs qui ne respectent pas la parole donnée. Dans ce diagnostic nous apportons conseils et documentation.

Choix n°4  Fournisseur d’énergie (électricité-gaz) : nous vous expliquerons l’intérêt de participer à un groupement d’achat national avant le 9/9/2019 qui vous permettra d’obtenir un prix fixe pendant 2 ans (et probablement renouvelable ensuite). Le gain escompté peut aller jusqu’à 200 € par an (soit 400 € sur 2 ans) et vous éviterez les hausses prochaines qui sont certaines. Il faut savoir que les hausses 2019 de l’électricité ont coûté en moyenne 100 € par foyer .En outre, l’organisateur de cette campagne vous garantit un contrat beaucoup plus sécurisé et une assistance juridique en cas de souci.

Choix n°5  Automobile : diagnostic comparatif de votre prime d’assurance et des conseils pour économiser votre budget-auto. En cas d’incidents (infractions diverses), nous apportons notre aide en matière de droit routier, dont nous nous sommes faits une spécialité

Choix n°6  Aide à un achat : il vous faut anticiper le pépin imprévisible que nous vivons tous chaque année. Un équipement électroménager, un appareillage high tech ou votre téléviseur qui vous lâche (ce ne sont que des exemples car la liste peut-être exhaustive), nous vous réalisons un diagnostic comparatif rapport qualité/prix pour ne pas regretter votre achat et dépenser le juste prix. Vous verrez, les surprises ne manquent pas.

Choix n°7  Projet : vous avez un projet d’achat et vous souhaiteriez que notre Association soit votre guide d’achat. Exemple : vous voulez protéger votre maison mais vous ne parvenez pas à choisir entre l’achat d’une alarme, d’un équipement de télésurveillance…….vaut-il mieux acheter un véhicule auto ou le louer ? Etc………….

Choix n°8  Mobilité bancaire : vous voudriez quitter votre Banque mais vous êtes démuni pour choisir. Nous vous éclairerons sur votre choix en matière de tarifs comparatifs, y compris les tarifs des banques en ligne. Nous vous conseillerons sur le mode opératoire pour changer afin de vous faciliter les démarches.

Choix n°9 Forfait mobile et Internet :    vous souhaiteriez une analyse comparative

Choix n°10 : Assurance crédit-emprunteur : vous payez trop cher une assurance sur un crédit immobilier. Dès lors oû vous êtes en bonne santé, que vous n’avez pas une pathologie lourde ou que vous n’êtes pas dans une situation de risque aggravé, en nous consultant nous vous mettrons en relation avec un courtier professionnel pour une étude gratuite avant votre choix définitif.

Alors, ne remettez pas à demain cette opportunité d’améliorer votre pouvoir d’achat !

Rejoignez-nous en tant qu’adhérent (cotisation annuelle de 28 €) et précisez-nous le n° de choix que vous avez retenu. Nous reprendrons contact avec vous.

soslitiges58@gmail.com ou tel  03.86.38.22.03

Répar'acteurs

Le 21/08/2019

Annuaire de la réparation

4 Mar, 2019

Lancement de l’annuaire de la réparation : je répare… et ça repart !

L’ADEME et les Chambres de métiers et de l’artisanat ont lancé cette action dans la Nièvre.

Repar acteurs 1

le premier annuaire de la réparation en ligne : www.annuaire-reparation.fr 

Cet annuaire met à disposition les coordonnées des artisans réparateurs. Certains sont labellisés Répar’Acteurs. C’est-à-dire qu’ils mettent à l’honneur la réparation plutôt que l’achat d’objets neufs. Compétents, ils peuvent être consultés pour des conseils d’utilisation et d’entretien. Ils sont ainsi acteurs de la réduction des déchets.

Les artisans sont reconnaissables au logo Répar’Acteurs. Vous pourrez aussi les retrouver lors d’évènements de promotion de la réduction des déchets ou de la réparation.

L'annuaire se trouve  sur le site de l’Ademe

https://www.annuaire-reparation.fr/search?category=12&address=France&lat=46.227638&lng=2.213749&p=1&region=null

À condition de préciser Nièvre dans la géo localisation, on trouve :

-Téléphone, smartphone, tablette  Non

-Ordinateur fixe et portable  Oui

-Electroménager   Oui

-Télé, Hifi, photo  Non

-Retouche, vêtement, couture   Oui

-Jardin, bricolage   Non

-Instruments de musique Non

-Mobilier, article de maison   Oui

-Divers  Non

Ils sont encore trop peu nombreux mais l’annuaire vient d’être lancé seulement en mars 2019.

Pourquoi réparer ?

  • Réparer, c’est l’astuce pour préserver son porte-monnaie et la planète !
  • Réparer un bien, c’est lui donner un second souffle et ainsi retarder l’investissement dans un nouveau matériel.
  • Réparer, c’est réduire la consommation des ressources (matières premières, eau et énergie) liée à la fabrication et la production de déchets.
  • Réparer chez un artisan réparateur qualifié, c’est participer à l’économie de proximité créatrice d’emploi et de lien social.

SOS LITIGES 58 a testé pour vous un Répar’Acteurs spécialisé dans la réparation des ordinateurs. Nous lui avons confié un ordinateur portable HP acheté voilà 5 ans pour la somme de 700 €. Nous étions partagés entre le changer et le réparer.

Il nous a proposé de changer le disque dur (plus puissant) , de remettre des rams (la mémoire d’ordinateur, ou mémoire vive, ou encore RAM, est le support de stockage à court terme de vos données. Elle stocke les informations que votre ordinateur est en train d’utiliser afin qu’elles puissent être consultées rapidement. Plus votre ordinateur exécute de programmes simultanément, plus vous aurez besoin de mémoire. ).

Il a procédé à un changement de système d’exploitation (Windows 10 au lieu de Windows 7), a installé un anti-virus plus performant, et a procédé à un complet nettoyage d’applicatifs inutiles.

Nous avons décaissé 160 € déductibles fiscalement (service à domicile).

Répar’Acteurs : c’est une autre façon de consommer et l’expérience est à suivre.

 

Nouvelle réglementation pour limiter le harcèlement téléphonique

Harcèlement téléphonique, les nouvelles mesures

Le 16/08/2019

C’est une expérience désagréable que connaissent de nombreux Français : le démarchage téléphonique. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a pris le 11 juillet une décision pour mieux encadrer le démarchage pratiqué depuis l’étranger.

Afin d’inciter les personnes contactées à répondre, les centres d’appels sont susceptibles d’utiliser des techniques permettant l’affichage d’un numéro français sur l’écran des téléphones.

« Un numéro usurpé »

Lorsqu’ils vous appellent ou vous envoient un message, les centres ne peuvent plus utiliser « comme identifiant d’appelant un numéro usurpé commençant par » 01, 02, 03, 04, 05 ou 09, en l’absence d’un mécanisme d’authentification, selon la décision de l’Arcep. Mais cette règle n’entrera en vigueur que le1/1/2021,délai accordé aux opérateurs.

Autre mesure qui bénéficie aux consommateurs depuis cette date : les systèmes automatisés laissant des messages vocaux préenregistrés ne peuvent pas utiliser des numéros mobiles, débutant par 06 ou 07.

« Ces mesures sont des avancées en termes de transparence mais c'est clairement insuffisant », a réagi Cédric Musso, directeur de l'action politique de l'association de consommateurs UFC-Que choisir. « Si on avait voulu avancer vers une transparence totale, il aurait fallu créer un indicateur téléphonique spécifique aux démarcheurs », poursuit-il.