Actualités Consommation

               

 

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Piratage de compte

Le 27/03/2021

 

Le piratage de compte, c’est lorsqu’un individu malveillant prend le contrôle d’un compte qui ne lui appartient pas. Il peut s’agir de comptes de messagerie, d’un réseau social, de sites administratifs, de plateformes de commerce en ligne. Lorsque vous vous faites pirater un compte, le fraudeur peut usurper votre identité, revendre vos données ou encore faire des transactions frauduleuses.




Si vous êtes victime de cybercriminels, il ne faut pas prendre le piratage de compte à la légère :

 

  • prévenez rapidement tous vos contacts de ce piratage au cas où les cybercriminels les contacteraient en usurpant votre identité,

  • prévenez également votre banque si vos coordonnées bancaires étaient disponibles sur le compte piraté,

  • déposez plainte au commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche.
  •  

Comment les fraudeurs peuvent-ils avoir accès à votre compte ? Principalement par votre mot de passe. Soit parce qu’il est trop simple, soit parce que vous l’avez communiqué à la suite d’un hameçonnage, soit parce que vous utilisez le même mot de passe sur plusieurs sites et que l’un d’entre eux a été piraté.

 

 C’est pourquoi, lorsque vous prenez connaissance du piratage, changez sans tarder le mot de passe piraté sur tous les autres sites ou comptes sur lesquels vous pouviez l’utiliser.

 

Sans attendre d’être piraté, utilisez des mots de passe différents et complexes pour chaque site et application que vous utilisez.

 

Activez la double authentification lorsque le site ou le service le permet.

 

Enfin, évitez de vous connecter à un ordinateur ou un réseau Wi-Fi public et pensez également à vous déconnecter systématiquement de votre compte après utilisation.

 

Rendez-vous sur la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr pour obtenir plus de conseils, vous protéger et réagir face à ce type d'attaque.

Extension de garantie, cela vaut-il le coup ?

Le 20/03/2021

 

Vous êtes en train d'acquérir un super ordinateur ou une télévision dernier cri. Au moment de régler la note, le vendeur vous propose une extension de garantie. Que faire ?

 

A quoi sert-elle vraiment ?

 

Les magasins vous proposent d’étendre la garantie de 2, 3 ou 5 ans. Mais sachez que votre bien a déjà à la base une "garantie constructeur" valable de six mois à un an à partir de la date d’achat. La garantie prend généralement en compte les pièces défectueuses, la main-d’œuvre et le transport. Mais elle peut varier en fonction du vendeur. Son prix : entre 60 et 300 euros. Vous avez acheté un produit mais il s’est révélé abîmé ou défectueux ? Obtenez un remboursement !

 

Déjouer les pièges pour faire le bon choix

 

Acheter un four ou un lave-vaisselle est toujours un choix réfléchi : tout a été étudié minutieusement pour choisir le meilleur modèle au meilleur prix et, évidemment, il faut qu’il dure ! Mais gare aux petits pièges qui peuvent coûter plus cher que prévu.

  • Lisez bien les Conditions Générales de Vente (CGV) pour savoir ce qui est pris en charge.
  • Faites le ratio prix/garantie : un ordinateur acheté 600 euros vaut-t-il le coup de prendre une extension de garantie de 2 ans valant 250 euros ? En général, la garantie n’est pas valable si elle dépasse 10% du prix d’achat.
  • La garantie peut être valable sur l’électroménager ou le high-tech, qui sont chers et supposés durer, comme une machine à laver, un lave-vaisselle ou encore une télévision. Mais est-ce vraiment nécessaire de la prendre pour un fer à lisser, un mixer ou encore une cafetière ?
  • Le fonctionnement de votre appareil est-il mécanique ou plutôt bourré d’électronique ?
  • L’objet en question fait-il partie du quotidien ou est-il utilisé occasionnellement ? Attention car l’usure n’est généralement pas prise en compte dans les extensions de garantie.
  • Demandez la panne la plus fréquente. Si elle n’est pas prise en charge dans l’extension de garantie, le choix est vite fait !
  • Rendez-vous sur le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour voir les garanties légales (incluses légalement lors de l’achat un bien) et celles contractuelles.
  • Vous payez avec une carte bancaire ? Certaines offrent une assurance supplémentaire. Relisez votre contrat ou demandez à votre banquier !
  • Vous n’êtes pas obligé de souscrire une extension de garantie dans le magasin ou le site web où vous avez acheté votre bien. Vous pouvez le faire aussi bien auprès d’un organisme tiers qu’auprès du fabricant. À la clé, des variations de prix qui peuvent aller du simple au double. Un seul mot : comparez !

Extension de garantie et assurance :quelles différences ?

 

Une garantie et une assurance ne sont pas la même chose, et il est tout à fait fréquent qu’on vous propose de souscrire aux deux. Une assurance couvre le vol et la casse.

 La garantie, quant à elle, couvre les pannes, avec changement des pièces défectueuses et main d’œuvre.

 Même si elles sont complémentaires, regardez dans vos contrats ce qui est déjà couvert, ce serait bête d’avoir deux contrats pour le même service ! Vous avez acheté un produit mais il s’est révélé abîmé ou défectueux ? Obtenez un remboursement ! 

Vous l’aurez compris, notre Association reste très circonspecte sur l’intérêt d’une extension de garantie.

 

 

10 réflexes pour protéger ses données personnelles

Le 20/03/2021

 

Les 10 réflexes pour protéger ses données personnelles quand on navigue sur internet

Choisir un bon mot de passe

On ne le répète jamais assez, le mot de passe est la clé de votre univers numérique. Le choix d'un mot de passe complexe est ainsi primordial pour assurer sa sécurité sur internet.

Pour que le mot de passe choisi soit le plus sécurisé possible, il est essentiel qu'il soit constitué d'une combinaison de lettres en majuscule et minuscule mais aussi de chiffres et caractères spéciaux (comme un point d'exclamation ou un symbole euro par exemple). Idéalement, il faut choisir un mot de passe différent en fonction des sites.

Bien vérifier les liens et pièces jointes de vos emails avant de cliquer

L'une des tactiques les plus répandues chez les cybercriminels est appelée hameçonnage (ou phishing en anglais). Elle consiste à se faire passer pour une institution de confiance (banque, gouvernement) afin d'obtenir vos informations personnelles et usurper votre identité.

Pensez avant de cliquer ! Vérifiez qui est à l'origine de cet email et à qui il a été envoyé (ces arnaques par email sont souvent envoyées à plusieurs personnes) et si l'origine de l'email semble suspicieuse, signalez-le comme courrier indésirable. Ces emails sont aussi souvent automatiquement générés et contiennent de nombreuses fautes orthographiques ou sémantiques qui les rendent facilement identifiables.

En cas de doute sur un email qui semble officiel, contactez directement l'organisme en question pour vous assurer que l'email provient bien de cette entité. Attention aussi parfois les emails de connaissances peuvent avoir été piratés aussi, si un email d'un proche semble douteux, contactez cette personne pour qu'elle puisse changer son mot de passe et sécuriser de nouveau leur boîte mail.

Réaliser ses paiements sur des sites sécurisés en https

C'est un réflexe que vous devez avoir déjà adopté surtout au moment d'entre les données de sa carte bancaire sur un site web. Les sites sécurisés sont en https (Hypertext Transfer Protocol Secure) qui correspond en français à un protocole de transfert de données sécurisé.

Les sites en https vous garantissent que les données transmises le sont bien au site en question et vous permettent de réaliser des paiements sans vous inquiéter d'un vol des données de votre carte bancaire. Il est en général assez facile de distinguer un site https : sur Google Chrome, un cadenas devant l'url vous confirme que la connexion est sécurisée.

Penser à bien maintenir son système informatique à jour

Les mises à jour ne sont pas seulement des améliorations ou de nouvelles options pour les programmes et logiciels que vous utilisez. Ces mises à jour incluent généralement des correctifs destinés à combler des failles de sécurité. Il est ainsi bien important pour les utilisateurs de PC ou de Mac de réaliser les mises à jour système régulièrement.

Cela vaut aussi pour tous les programmes que vous utilisez et à fortiori pour tous les programmes sécurisant votre ordinateur que ce soit l'antivirus ou une suite complète de sécurité. Idéalement, tous les logiciels que vous utilisez doivent être mis à jour.

Les systèmes Windows, MacOs et Chrome sont généralement paramétrés pour effectuer les mises à jour automatiquement (pensez à vérifier que ce soit bien le cas dans les réglages). Si vous faites partie des gens qui ne ferment jamais leur navigateur, pensez de temps en temps à le relancer pour qu'il se mette à jour.

Ne pas laisser son ordinateur sans antivirus

Même si les virus ne semblent plus aussi communs qu'auparavant, ils existent toujours. Les virus informatiques prennent de nombreuses formes de l'ennuyante fenêtre pop-up jusqu'au programme malveillant appelé malware.

La protection Windows Defender automatiquement intégrée sous Windows 10 est fiable. Ceux qui opèrent sous des versions Windows plus anciennes (vous êtes sûr de ne pas pouvoir le mettre à jour ?) ont intérêt à rajouter un logiciel antivirus tiers.

Pour les utilisateurs de Mac, les systèmes de protection de l'environnement MacOs sont suffisants pourvu que vous passiez toujours par l'Apple Store pour télécharger vos programmes. Pour ceux qui souhaiteraient ajouter un antivirus malgré tout, de nombreux antivirus comme Norton Security ou Malwarebytes Premium existent pour les deux systèmes d'exploitation.

Attention à ce que vous postez sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont une nouvelle mine d'or pour les hackers qui souhaitent dérober vos données personnelles. Sur tous les réseaux sociaux que vous utilisez : Facebook, Instagram ou TikTok pour n'en citer que ceux-là, il est possible de régler les paramètres de confidentialité.

Il est toujours préférable de choisir le niveau de sécurité le plus élevé pour éviter que des personnes malintentionnées utilisent vos informations personnelles. Pensez à bien vérifier que votre profil et vos publications ne soient pas publiques pour sécuriser votre compte.

De la même manière que pour les emails, attention aux messages même d'amis qui peuvent aussi avoir subi un piratage, surtout si le message implique un transfert d'argent.

Se méfier des Wi-Fi publics

Les Wi-Fi publics sont une aubaine pour tous les cybercriminels qui profitent de leur faible sécurité pour intercepter les données des utilisateurs connectés. Certains hackers vont même jusqu'à créer leur propre réseau Wi-Fi gratuit et prendre le nom d'un café situé aux alentours pour mettre en confiance leurs victimes.

Les hackers ensuite rivalisent d'ingéniosité pour que vous ne vous rendiez compte de rien : certains vous redirigent vers une fausse page alors que vous pensez être sur la page de votre banque ou vous faire télécharger un programme malveillant alors que vous pensez mettre à jour un programme de confiance par exemple.

Idéalement les Wi-Fi publics sont à éviter, surtout pour réaliser des opérations de paiement ou remplir un quelconque formulaire en ligne. Un VPN est la seule solution pour utiliser des Wi-Fi publics sans avoir à vous soucier de votre sécurité.

Fermer les boîtes mail et réseaux sociaux non utilisés

Il est fort probable que vous n'utilisiez plus votre compte Yahoo ou Hotmail mais avez-vous pris le temps de le clôturer ? Comme pour votre adresse email principale actuelle, ces comptes peuvent encore être piratés et vos données personnelles dérobées, que ce soit des fichiers ou des photos.

Il est ainsi important de prendre le temps de fermer ses anciennes boîtes mail mais aussi des réseaux sociaux. Il est fort probable que vous n'utilisiez plus Google+ ou bien Myspace depuis un moment !

Activer l'authentification à deux facteurs

L'authentification à deux facteurs est disponible avec Gmail et Facebook entre autres et permet de rajouter un niveau de sécurité lors de votre connexion. En plus de votre nom d'utilisateur et de votre mot de passe, le système d'authentification à deux facteurs exige un autre support de vérification.

Ce second niveau d'identification prend souvent la forme d'un code à usage unique envoyé sur votre smartphone. De cette manière, un cybercriminel qui aurait accès à vos données personnelles ne pourra pas se connecter sur vos comptes sans ce code.

Il existe d'autres formes de vérification encore plus sécurisées comme les clés de sécurité qui se branchent sur les ports USB. Plus contraignant, il sera alors nécessaire de brancher la clé à chaque connexion.

Sauvegarder ses données les plus importantes

C'est finalement le dernier conseil qu'on puisse vous donner car même en prenant toutes les précautions nécessaires, il est toujours possible de subir une cyberattaque.

Si cela arrive, la sauvegarde de vos données vous permettra au moins de récupérer rapidement les documents, fichiers ou informations qui vous sont nécessaires. Les systèmes de sauvegarde sur Cloud sont désormais chose courante et il est toujours aussi possible de sauvegarder ses documents importants sur une clé USB ou un disque dur externe.    

Source : Sélectra 03/2021

Tout pour réussir le rachat de votre crédit immobilier

Le 14/03/2021

 

Le contexte est toujours très favorable pour ou renégocier son crédit immobilier avec sa Banque ou le faire racheter par une Banque concurrente.

  • Suis-je concerné par cette formidable opportunité de réaliser des gains de plusieurs milliers d’euros ?
  • Qui peut m’aider à voir et calculer si je suis concerné ?
  • Quelle est la méthode la plus efficace pour être certain de ne pas rater cette opportunité ?
  • Qui consulter sans frais supplémentaires à avancer pour réussir cette opération ?
  • Comment s’y retrouver avec les indemnités de remboursement anticipé, les frais d’hypothèque, et autres frais annexes ?
  • Comment s’y prendre et être épaulé quand on n’y connaît rien ?
  • Faut-il être expert pour ne pas se faire avoir ?
  • Faut-il attendre encore avant d’entreprendre des démarches ?
  • Puis-je le faire sans avoir à affronter et sans avoir à négocier avec  mon banquier ?  

SOS LITIGES 58 vous apporte les clés de la réussite pour opérer le rachat de votre crédit immobilier.

Il vous suffit d’être adhérent et de vous acquitter de votre cotisation (28 €) et nous ferons le reste (étude, conseils pratiques, simulations, diagnostic et conclusions et mise en relation ).

soslitiges58@gmail.com       06.50.00.77.31

Pour traquer les compteurs kilométriques falsifiés

Le 14/03/2021

 

 

Histovec permet de détecter les compteurs falsifiés

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L’historique d’un véhicule peut être consulté sur le site officiel Histovec.

Ce service gratuit permet à l’acquéreur d’un véhicule d’occasion de se renseigner sur une plateforme officielle avant de l’acheter (date de mise en circulation, changements de propriétaire, situation administrative - gage, vol -, critère de pollution…).

 Depuis le 12 janvier 2021, Histovec s’est enrichi des données contenues dans les contrôles techniques et, notamment, de l’historique du kilométrage. Une aubaine pour dénicher les compteurs trafiqués.

 Ceux qui ont acheté une voiture d’occasion avant que cette information ne figure sur Histovec, peuvent, dès à présent, y avoir accès sur histovec.interieur.gouv.fr (rubrique « Propriétaire »).

 La preuve de la fraude est simple à apporter et difficilement contestable.  Si le kilométrage a été falsifié, vous pouvez revenir sur les ventes des 5 dernières années et négocier une indemnisation, voire une résolution de la vente, pour manquement à l’obligation de délivrance conforme du vendeur

 

Textes de lois et jurisprudence

 

Arrêté du 27/01/2021 modifiant l'arrêté du 18/06/1991 relatif à la mise en place et à l'organisation du contrôle technique des véhicules dont le poids n'excède pas 3,5 tonnes, JO du 31 (automobile - contrôle technique - kilométrage)

Les 5 galères de l'achat en ligne

Le 09/03/2021

 

Vous avez commandé sur un site qui se révèle peu sérieux : commande pas reçue ou non conforme, SAV injoignable… Nos conseils pour régler le problème.

Avec la fermeture de la plupart des magasins physiques, la période du confinement a été propice aux achats en ligne. Mais quelques semaines plus tard, c’est la déconvenue pour de nombreux consommateurs : produits toujours pas livrés, articles reçus de piètre qualité ou qui ne correspondent pas du tout à la commande, société qui ne répond ni aux mails ni au téléphone…

Au vu du nombre de plaintes que nous recevons, on devine que la crise sanitaire a déstabilisé beaucoup d’entreprises. Ce qui peut expliquer les retards de livraisons ou la mauvaise gestion des services clients.

Mais le coronavirus a aussi donné des ailes à un certain nombre d’escrocs, sévissant notamment via les réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram.

Voici les conseils à suivre si vous avez un litige avec un site de vente en ligne.
 

  1. Le produit commandé n’est toujours pas arrivé

Si le produit ne vous a pas été livré dans les temps, vous devez tout d’abord mettre le professionnel en demeure de vous livrer dans un délai que vous lui fixerez. Puis, si vous n’avez toujours pas reçu votre commande, vous pourrez demander la résolution (c’est-à-dire l’annulation) du contrat et un remboursement.
 

  1. Le produit reçu ne vous convient pas

Si le produit ne vous satisfait pas (vous vous êtes trompé de taille, il ne vous plaît pas, il ne répond plus à vos besoins…), faites valoir votre droit de rétractation dans les 14 jours suivant la réception du colis (article L. 221-18 du code de la consommation). Vous n’avez pas à justifier d’un motif, ni à payer de pénalités.

Le commerçant devra alors vous rembourser « de la totalité des sommes versées, y compris les frais de livraison » (
article L. 221-24 du code de la consommation). Mais les éventuels frais de retour sont à vos frais, sauf si le commerçant accepte de les prendre à sa charge.


 

  1. Le produit reçu ne fonctionne pas ou est abîmé

Vous pouvez faire jouer la garantie commerciale proposée par le site sur lequel vous avez passé commande. S’il n’en propose pas ou s’il refuse, faites valoir la garantie légale de conformité en invoquant les articles L. 217-4 et suivants du code de la consommation.

Cette garantie légale vous donne le droit, dans les deux ans suivant la livraison, de demander le remplacement d’un produit défectueux ou non conforme à la description (mauvaise taille, qualité différente, etc.), ou la réparation d’un appareil tombé en panne. Les frais de retour sont à la charge du commerçant.
 

  1. Le vendeur rejette vos réclamations

  • Faites appel à notre Association, nous saisirons le médiateur compétent

Toute société est censée disposer d’un médiateur. Ses coordonnées doivent figurer dans le contrat ou dans les conditions générales de vente (CGV) que vous avez acceptés lors de l’achat.

Nous vérifierons également  
si le vendeur adhère à la Fevad, la fédération du e-commerce, ce qui vous permet alors de saisir le médiateur de celle-ci.

 En cas d’échec avec le Médiateur, nous vous aiderons à saisir le Tribunal

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Achat sur un site étranger ?

Si le site est basé dans un autre pays de l’Union européenne, vous pouvez vous faire aider par le Centre européen des consommateurs (CEC France), ou déposer une demande sur la plateforme officielle de règlement en ligne des litiges de consommation afin d’être orienté vers le bon organisme.

 

  1. La société semble avoir disparu

Malgré vos mails ou courriers, vous n’avez aucun retour. Le numéro de téléphone ne répond pas. Pire, le site en question n’existe plus.

Vos chances de récupérer votre argent sont minces, surtout si la société est basée à l’autre bout du monde. Si tous les éléments vous laissent penser que vous avez été victime d’une escroquerie, nous vous aiderons à déposer plainte
Il vous reste la possibilité de déclencher une procédure de chargeback – rétro facturation en français – pour espérer récupérer votre argent. Il s’agit d’une faculté offerte par les réseaux de cartes bancaires. L’idéal est de lancer la démarche dans les 30 jours suivant l’achat.

Cette démarche s’applique pour des achats effectués auprès de vendeurs français ou étrangers. Le chargeback ne garantit pas un succès à chaque fois, et peut être plutôt fastidieux à mettre en place. Notre Association vous y aidera.

 

Complémentaires santé: des hausses injustifiées

Le 23/02/2021

 

Complémentaires santé

 

Plus de 4 % d’inflation en 2021

Alors que ce début d’année est marqué par le déploiement du 100 % santé aux audioprothèses, l’UFC-Que Choisir dénonce aujourd’hui une nouvelle forte hausse des tarifs des complémentaires santé en 2021, difficile à justifier alors que la crise sanitaire leur a paradoxalement été favorable. Dès lors, et pour permettre aux consommateurs de tirer pleinement profit de la résiliation à tout moment, l’association demande au Gouvernement d’agir enfin pour améliorer la comparabilité des offres, toujours défaillante.

 

COTISATIONS 2021 : UNE INFLATION MÉDIANE DE 4,3 % À SUPPORTER POUR LES MÉNAGES

 

A l’issue d’un appel à témoignage visant à recueillir des avis d’échéance de complémentaires santé pour 2020 et 2021, l’UFC-Que Choisir a pu étudier 623 contrats individuels, provenant de 123 organismes complémentaires différents.

Leur analyse permet de mettre en évidence une inflation médiane des assurances santé de 4,3 % en 2021, soit trois fois plus que l’augmentation du pouvoir d’achat des Français espérée cette année, et qui poursuit tristement les hausses massives de cotisations de ces dernières années (respectivement 4 % et 5 % en 2019 et 2020).

 Cette augmentation pèse lourd, en période de crise, sur le budget des ménages, puisqu’elle correspond à un surcoût annuel médian de 79 euros, qui dépasse même les 200 euros pour près d’un assuré sur cinq.

 

DES AUGMENTATIONS DE TARIFS DIFFICILEMENT JUSTIFIABLES

 

L’analyse des contrats met en évidence la grande disparité des pratiques entre organismes complémentaires. Ainsi, parmi les 17 organismes pour lesquels nous avons reçu le plus de contrats3, l’inflation médiane va de 0 % à… 8,5 %. Dans le détail, si Muta Santé, Pro BTP, la Mutuelle Générale et la MNH ont augmenté leurs tarifs de moins de 3 %, Adrea Mutuelle, Klesia, Swiss Life et Malakoff Humanis approchent ou dépassent, sur notre échantillon, les 7 % d’inflation médiane.

Les hausses les plus marquées ne sauraient donc être justifiées par l’environnement s’imposant aux complémentaires (déploiement final du 100 % santé depuis le 1er janvier, mise en place d’une « taxe covid » d’un milliard d’euros en 2021, pour compenser les 2,2 milliards d’euros économisés sur leurs remboursements en raison de l’épidémie de Covid-19), puisqu’il s’applique également aux complémentaires les plus vertueuses. Tout laisse donc à penser que certains organismes ont délibérément choisi de répercuter sur les assurés la « taxe covid », alors même que son montant est inférieur aux économies réalisées !

 

LISIBILITÉ DES GARANTIES : ENCORE LOIN DU COMPTE

 

Dans ce contexte, la résiliation à tout moment, possible depuis le 1er décembre 2020, démontre tout son intérêt. Cependant, plusieurs obstacles freinent aujourd’hui la réussite de la réforme, et notamment la difficulté à comparer les offres.

 Ainsi, parmi les quinze grandes complémentaires dont nous avons étudié les devis, les deux tiers continuent à utiliser des pourcentages supérieurs à 100 % pour les garanties en dentaire ou en audiologie, source de confusion pour les assurés, au lieu de les exprimer en euros.

 De même, onze organismes s’obstinent à ne pas distinguer leurs remboursements de ceux de la Sécurité sociale. Enfin, la diffusion de tableaux d’exemples de remboursements en euros, obtenue par l’UFC-Que Choisir dans la loi, reste très imparfaite : trop rarement adossés au tableau de garanties (seulement dans deux cas), ils sont même introuvables pour près du tiers des complémentaires étudiées !

Comment dans ces conditions considérer que les consommateurs sont en mesure de pleinement faire jouer la concurrence, et d’être ainsi les régulateurs du marché ?

 

Déterminée à ce que les consommateurs puissent bénéficier pleinement de la réforme de la résiliation à tout moment, l’UFC-Que Choisir demande au gouvernement :

  • D’encadrer par la réglementation la comparabilité et la lisibilité des offres d’assurance complémentaire ;
  • D’assurer une meilleure transparence sur les frais de gestion, avec une information sur le « taux de redistribution »7 disponible sur le site internet des complémentaires, en plus des documents déjà concernés par la publication des ratios ;
  • De permettre l’accès aux contrats et tarifs des complémentaires sans avoir à renseigner des informations personnelles (numéro de téléphone, courriel, etc.).

 Si vous désirez établir une photographie comparative de votre complémentaire santé, n’hésitez pas à faire appel à SOS LITIGES 58 .Ainsi vous aurez une parfaite lisibilité de vos garanties actuelles au regard d’autres offres peut-être plus intéressantes. En tout cas, le bilan vaut l’intérêt d’une telle démarche .

soslitiges58@gmail.com ou tel 06.50.00.77.31

Comment doper son épargne en 2021 ?

Le 07/02/2021

 

Que la somme de vos économies soit petite ou plus élevée, il existe des solutions pour dégager le meilleur rendement possible. Voici les bonnes pratiques à adopter.

 

Sommaire

 

Diversifier son patrimoine en fonction de son profil

 

Il est recommandé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En matière d’épargne, cette expression populaire se traduit par la diversification, c’est-à-dire la répartition de ses avoirs sur différents produits. « Se limiter aux placements sécurisés est une erreur car on s’appauvrit dans la durée. Le rendement ne couvre pas toujours l’inflation »,

Il s’agit de mixer les produits allant du plus sécurisé, comme le livret A, au plus risqué, comme la Bourse en passant par le fonds en euros de l’assurance-vie, l’immobilier et les obligations. Il convient bien entendu de tenir compte de votre appétence au risque et de votre horizon d’investissement pour les choisir. Ainsi, un jeune souhaitant se constituer un apport pour acheter sa résidence principale dans deux ans aura tout intérêt à privilégier les placements sans risque, comme les livrets réglementés et le fonds en euros de l’assurance-vie, pour sécuriser son projet.

Mais si ce même épargnant cherche plutôt à se constituer un capital à long terme, par exemple pour sa retraite, et qu’il est à l’aise avec la prise de risque financier, il pourra consacrer une fraction de son capital à la Bourse. En effet, les actions, par le biais des fonds ou en direct, présentent un potentiel de performance plus élevé sur le long terme que le livret A, en contrepartie d’un risque de baisse à court terme. À noter, vous pouvez diversifier votre patrimoine quel que soit son montant. Il suffit par exemple d’une centaine d’euros pour ouvrir un contrat d’assurance-vie.

 

Investir régulièrement

 

Mettre de l’argent de côté reste un vœu pieux pour de nombreux épargnants pris en étau entre les besoins financiers du quotidien, les coups durs et les projets à financer. Pourtant, les banques proposent des solutions simples pour vous aider à épargner régulièrement.

Les abonnements d’épargne permettent ainsi de réaliser un virement automatique, chaque mois ou chaque trimestre, du compte courant vers un placement comme un livret bancaire, un plan d’épargne en actions (PEA) ou un contrat d’assurance-vie. Vous fixez vous-même le montant prélevé, généralement à partir de 15 euros jusqu’à 50 euros par mois selon les produits et les établissements. Bien entendu, vous pouvez interrompre vos versements à tout moment. Mais les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les abonnements d’épargne portent leurs fruits dans la durée. Autre avantage, la mise en place de ce dispositif témoignera en votre faveur le jour où vous serez à la recherche d’un crédit immobilier.

Les banques apprécient en effet les clients ayant démontré leur capacité à économiser. Même raisonnement si vous disposez d’une somme importante à placer, comme un bonus ou une donation. Mieux vaut l’investir régulièrement plutôt qu’en une seule fois si vous optez pour un placement risqué comme la Bourse. Une solution consiste à répartir votre investissement en trois fois à six mois d’intervalle, par exemple. Cette stratégie permet ainsi de lisser le point d’entrée et d’éviter d’investir au plus haut du marché.

 

Optimiser la fiscalité

 

La grande majorité des gains issus de vos placements est soumise au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, composé de 12,8 % d’impôt sur le revenu et de 17,2 % de cotisations sociales. De nombreuses exceptions existent cependant pour limiter les impôts et donc pour augmenter votre performance nette. Rappelons tout d’abord qu’il reste possible d’opter pour une imposition selon le barème de l’impôt sur le revenu. Pensez-y si vous êtes peu ou pas imposable. Vous ne réglerez alors que les cotisations sociales et, le cas échéant, votre taux marginal d’imposition.

Par ailleurs, il faut privilégier, à placement comparable, le produit le moins taxé. Optez pour un livret A ou un livret de développement durable et solidaire (LDDS) exonérés d’impôt plutôt que pour un livret bancaire soumis au PFU qui, par ailleurs, rapporte moins. En effet, le taux moyen des livrets bancaires se limite à 0,12 % avant impôts en juillet 2020, d’après la Banque de France, contre 0,50 % net pour le livret A et le LDDS. Même raisonnement pour les actions détenues en direct ou avec des Sicav et des fonds.

Privilégiez le plan d’épargne en actions (PEA), l’assurance-vie ou encore votre épargne entreprise ou retraite plutôt que le compte-titres ordinaire. Vous bénéficierez ainsi, à terme, d’une fiscalité allégée sur vos gains, et, en prime, des avantages successoraux pour l’assurance-vie.

 

Confier la gestion à un professionnel

 

De nombreux épargnants délaissent leurs placements une fois qu’ils les ont souscrits. Pourtant, il est nécessaire de faire le point plusieurs fois par an, afin de valider sa stratégie. Il s’agit en effet de tenir compte de l’évolution de ses objectifs, mais aussi du contexte économique et financier. Prenons l’exemple de l’or. Le cours du métal jaune s’est envolé de 21 % en 2019 et de 25 % en 2020. Ce beau parcours se traduit mécaniquement par l’augmentation du poids de l’or dans le patrimoine d’un épargnant, toutes choses égales par ailleurs, ce qui peut conduire à une prise de risque inutile s’il n’arbitre pas. 

Il est donc indispensable de vérifier régulièrement la place occupée par chaque type d’actifs au sein de son patrimoine, afin de s’assurer qu’elle reste cohérente. Dans le cas contraire, il suffira d’arbitrer entre les différents placements pour retrouver une allocation en accord avec vos objectifs et votre profil d’épargnant. Par ailleurs, vos investissements sur les marchés financiers nécessitent un suivi spécifique car ils sont particulièrement volatils.

Si vous n’en avez pas le temps ou l’envie, vous pouvez confier cette mission à un professionnel dans le cadre de l’assurance-vie ou d’un PEA. « La gestion sous mandat s’est démocratisée. Elle est souvent accessible à partir de quelques centaines à quelques milliers d’euros pour des frais de gestion de l’ordre de 0,20 % », indique Maxime Chipoy. À noter, les produits retraite (PER, Perco, etc.) et les plans d’épargne entreprise proposent une gestion pilotée : vos avoirs sont répartis en fonction de votre horizon d’investissement et de votre profil de risque (prudent, équilibré, ou dynamique). Ainsi, plus l’âge de la retraite approche, plus la part des investissements en actions se réduit au profit de supports sécurisés.

 

Faire la chasse aux frais

 

Frais sur versements, frais d’entrée ou de gestion, de courtage et droits de garde... la liste est longue. Faire la chasse aux frais permet donc de doper automatiquement la performance de votre épargne. La question ne se pose pas pour l’épargne réglementée et les livrets bancaires ne faisant l’objet d’aucuns frais. En revanche, la vigilance s’impose pour un PEA et un contrat d’assurance-vie.

Sur un PEA, il faut régler des frais de courtage à l’achat et à la vente si vous investissez en direct sur des actions ou des frais d’entrée pour des Sicav et des fonds. De plus, les banques de réseau prélèvent aussi des frais de tenue de compte et des droits de garde calculés sur le nombre de lignes du portefeuille. « Les banques en ligne et les courtiers spécialisés en ligne ne facturent pas la tenue de compte et les droits de garde. Cela représente une économie d’une centaine d’euros en moyenne par an », explique Laure Prenat, la directrice générale du comparateur de banques Panorabanques.

Même raisonnement en assurance-vie : les contrats distribués en ligne par des sites spécialisés ou des banques à distance ne prévoient pas de frais sur versement. À l’inverse, « il faut compter en moyenne entre 1 % et 3 % de frais d’entrée ou de frais sur chaque versement libre dans les banques de réseau, auxquels s’ajoutent des frais de gestion généralement compris entre 0,60 % et 1 % », indique Laure Prenat.

Les banques en ligne sont pour la plupart des filiales de grands groupes bancaires. Elles proposent les mêmes produits et services que les banques traditionnelles, mais à distance. Si vous y ouvrez un PEA ou une assurance-vie, vous n’aurez donc pas la possibilité de rencontrer un conseiller en agence.

 

Bien calibrer son épargne de précaution

 

Le livret A rapporte 0,50 % depuis le 1er février 2020. Ce taux historiquement faible devrait inciter les épargnants à délaisser l’épargne réglementée au profit de placements plus rémunérateurs. Mais le contexte économique et la crainte du licenciement ou du chômage partiel incitent à la prudence : il paraît nécessaire de conserver une épargne sécurisée disponible à tout moment dans laquelle puiser en cas de coup dur.

Reste à trouver le juste milieu entre « trop » et « trop peu ». « La prudence dicte de placer au minimum l’équivalent de trois mois de revenus sur un livret A ou un LDDS », rappelle Maxime Chipoy, chez MoneyVox. Auxquels vous pouvez ajouter trois à quatre mois supplémentaires sur le fonds en euros de l’assurance-vie. « Contrairement à une idée reçue, ces sommes ne sont pas bloquées. Vous pourrez réaliser un retrait en cas de besoin, tout en bénéficiant d’un rendement supérieur à celui du livret A », remarque Maxime Chipoy.

Pour mémoire, le fonds en euros de l’assurance- vie a rapporté en moyenne 1,40 % en 2019.

Source : dossier familial janvier 2021