Actualités Consommation

               

 

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Connexion Internet défaillante quels sont vos recours ?

Le 02/03/2020

 

 

Coupures intempestives, débit réduit, flux télévisé aléatoire… Nos conseils pratiques pour faire enfin réagir votre fournisseur d’accès Internet.

 

Une connexion Internet hasardeuse, des téléchargements qui traînent en longueur, des coupures de quelques minutes qui vous empêchent de regarder un film en entier… Ça vous dit quelque chose ?

Trop de consommateurs ont des problèmes avec leur fournisseur d’accès Internet, malgré d’innombrables appels à la hotline. Parfois, l’opérateur envoie un technicien qui dit ne rien pouvoir faire, prétextant un problème « venant de la ligne France Télécom ». Là encore, ça vous parle ?

Même si vous êtes désespéré, sachez que votre situation, elle, ne l’est pas ! Car il est possible d’obtenir une réparation durable. Mais il faut s’y prendre avec méthode : suivez nos conseils en cinq étapes.

Consultez-nous, nous vous aiderons à franchir toutes les étapes pour exercer vos recours.

soslitiges58@gmail.com ou tél 06.50.00.77.31 ( à défaut 03.86.38.22.03 )
 

La complémentaire santé solidaire (CSS)

Le 29/02/2020

 L'ACS (aide à complémentaire santé) a été fusionnée avec la CMU-C au 1er novembre 2019, donnant naissance à la complémentaire santé solidaire (CSS).

 

Elle est gratuite jusqu’à un revenu net mensuel de 746 € (personne seule).

Si le revenu net mensuel se situe entre 747 € et 1007 €, une participation financière est demandée comme suit :

  • à 8 euros par mois pour les assurés âgés de 29 ans et moins
  • à 14 euros par mois pour ceux âgés de 30 à 49 an
  • à 21 euros par mois pour les 50-59 ans
  • à 25 euros par mois pour les 60-69 ans
  • et à 30 euros par mois pour les 70 ans et plus

La réforme a vocation à être favorable aux personnes handicapées bénéficiaires de l’ACS qui peuvent accéder à une prise en charge intégrale des dispositifs médicaux (fauteuils roulants, béquilles, sondes…) dans le cadre de la CMU-C et non partielle comme auparavant.

Pour savoir si vous êtes éligible, il faut vous rendre sur amelie.fr ou téléphoner au 08.00.97.13.917

La complémentaire santé offre dès maintenant le 100% santé (reste à charge 0 ) qui ne sera effectif qu’en 2021 pour les autres assurés.

  • Donc pas d’avance chez le médecin ou à l’hôpital
  • Pas de dépassement d’honoraires (sauf exigences particulières)
  • Pas de participation forfaitaire
  • Prise en charge du forfait journalier sans limitation de durée

Médecines douces: vigilance sur le professionnalisme !

Le 29/02/2020

 

 

 

C’est l’anarchie !

 

Attention : ceci est une étude nationale

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené des contrôles dans le secteur des médecines douces, et constaté une méconnaissance généralisée de la règlementation.

Aromathérapie, hypnothérapie, naturopathie, réflexologie… les médecines dites « douces », « naturelles », « parallèles » ou encore « alternatives » ont le vent en poupe auprès du grand public, car réputées moins risquées que la médecine classique.

 Mais attention, des opportunistes ont flairé le filon et n’hésitent pas à pousser leur avantage, sans trop s’encombrer du respect de la loi ! Pour preuve, l’enquête des services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

 

 Sur 675 professionnels contrôlés inopinément, 460 étaient en infraction, soit 68 %. Un chiffre impressionnant, qui reflète une « méconnaissance générale de la règlementation ». Dans la plupart des cas, la DGCCRF a choisi de croire en la bonne foi des intéressés, et a préféré la pédagogie à la sanction. Une quinzaine de cas ont tout de même été transmis à la justice pour exercice illégal de la médecine et usurpation de titre, la plupart concernant des acupuncteurs.

 

Les autres manquements constatés relevaient essentiellement de la pratique commerciale trompeuse, rien de moins. Les prestataires, souvent issus des professions paramédicales, ont en effet tendance à abuser d’allégations qu’ils ne sont pas en mesure de prouver, par exemple en mettant en avant le soulagement de la douleur, en faisant miroiter une guérison ou encore l’arrêt du tabac en une heure. 

 

« De telles allégations sont interdites en l’absence de qualification médicale des professionnels, et présentent également des risques pour la santé des patients qui pourraient se détourner des soins reconnus lorsque les pratiques "non conventionnelles" leur sont présentées comme alternatives et non seulement comme complémentaires aux soins conventionnels », souligne la DGCCRF dans son rapport.

 

En plus des termes « consultations » ou « patients » qu’ils utilisent volontiers, et à tort, les professionnels font preuve d’une grande imagination pour se donner de l’importance et se hisser au niveau des médecins, assurant qu’ils sont « diplômés », « certifiés » ou « agréés ». Ces qualificatifs ne renvoient à aucun titre officiel mais donnent un vernis de sérieux qui fait toujours son effet. La DGCCRF note que la formation revendiquée peut aussi bien reposer sur un vague séminaire de quelques heures à distance que sur un enseignement suivi pendant plusieurs années.

 

Le contrôle des sites Internet, important point d’entrée vers les médecines parallèles, a montré, outre l’usage d’allégations infondées, de grosses faiblesses. L’information sur les prix a été jugée insuffisante, et des clauses abusives ont été relevées dans les conditions générales de vente. Méfiance, donc, face à des pratiques qui sont loin d’être saines !

 

  • Dans la quête du bien-être, les médecines alternatives et complémentaires ont une place de choix. Selon un sondage Odoxa réalisé en janvier 2019, 68 % des Français sont convaincus de leurs bienfaits. Plus d’un sur deux a recours à l’homéopathie et un sur trois aux autres pratiques alternatives. La volonté de prendre moins de médicaments et une défiance grandissante envers la médecine classique explique en partie l’engouement pour les méthodes douces. Les témoignages reçus par Que Choisir Argent confirment cet intérêt. « Cela fait plus de trente ans que je me soigne grâce à la phytothérapie et aux huiles essentielles, et je n’ai jamais été déçue. Mais il faut savoir bien les utiliser et se faire conseiller par des professionnels sérieux », affirme Christine, 58 ans. Sous la dénomination de « médecines alternatives » figurent plus de 400 pratiques reconnues par l’OMS mais pas toujours connues du grand public, de l’homéopathie à la naturopathie en passant par la méditation de pleine conscience ou encore la réflexologie.

  • Seules quatre méthodes sont validées par l’Ordre des médecins – acupuncture, ostéopathie, mésothérapie et chiropraxie– et donc bordées juridiquement. Certaines ont intégré les soins hospitaliers pour accompagner et soulager les malades, ce qui contribue à les légitimer. L’hypnose, par exemple, y est couramment employée pour le traitement de la douleur – lors de certaines interventions chirurgicales afin d’éviter les anesthésies et dans l’accompagnement des femmes qui accouchent.

  •  La sophrologie, elle, se développe dans les services de gériatrie, d’oncologie et de soins palliatifs. Mais d’autres techniques restent très controversées. Le jeûne de longue durée a ainsi fait l’objet de nombreux signalements auprès de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
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  • IL Y A SPÉCIALISTE ET SPÉCIALISTE…
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  • Autre élément susceptible de semer la confusion : les médecines douces peuvent aussi bien être proposées par des professionnels de santé assermentés (médecins, sages-femmes, dentistes, kinésithérapeutes…) que par des praticiens non affiliés aux professions médicales ou paramédicales.

  • Ainsi l’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, ne peut légalement être exercée que par des médecins et des sages-femmes diplômés (lire l’encadré). On recense pourtant près de 4 000 praticiens en médecine chinoise en France, formés dans des écoles privées, qui sont susceptibles de la proposer. Ces derniers exercent, par conséquent, dans un cadre illégal.

  • Les particuliers qui souhaitent se former aux médecines non conventionnelles sont par ailleurs de plus en plus nombreux. Or, les cursus se développent dans la plus grande anarchie. Certains sont, par exemple, sanctionnés par un diplôme d’État, alors que d’autres ne le sont pas Quelques-uns encore peuvent être dispensés à distance, sans que l’étudiant ne voie un seul patient durant sa formation ! En l’absence d’encadrement réglementaire, les syndicats et les associations s’organisent par eux-mêmes au sein de chaque pratique. Ils ont pu créer des formations et des diplômes ad hoc sans que ces derniers ne soient pour autant officiellement reconnus.
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  • COMMENT TROUVER UN BON THÉRAPEUTE ?
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  • Malgré ce défaut de réglementation, de plus en plus de particuliers ont recours aux médecines alternatives de façon préventive, pour se soigner ou être accompagnés dans leurs épreuves de vie ou certaines pathologies. « Parce qu'elles renvoient dans l’imaginaire collectif à des méthodes naturelles, il est fréquent de penser que les médecines complémentaires et alternatives sont dénuées d’effets secondaires. Or, certaines pratiques peuvent présenter des risques liés, par exemple, à des manipulations physiques non maîtrisées ou encore à des interactions médicamenteuses », rappelle Véronique Suissa, psychologue clinicienne, enseignante et chercheuse (1). Dès lors, comment choisir le bon professionnel ? S’il n’existe pas une seule et bonne réponse, quelques conseils simples peuvent être suivis quand on cherche une adresse.

  • La première recommandation consiste à bien se renseigner sur la pratique en question. Est-elle reconnue par un organisme officiel, et donc encadrée ? Et dans le cas contraire, en quoi consiste-t-elle précisément ? Sur quelles pathologies peut-elle être efficace ? Des études officielles, désormais accessibles en ligne, détaillent de façon très pédagogique les bienfaits et les limites de certaines méthodes complémentaires et alternatives. L’Inserm a, par exemple, évalué une dizaine d’entre elles (acupuncture, chiropraxie, jeûne…) et le résultat peut être consulté sur le site solidarites-sante.gouv.fr. L’organisation à but non lucratif indépendante Cochrane publie également de nombreuses données sur les médecines douces.

  • Pour trouver un professionnel, vous pouvez évidemment consulter votre entourage. « Une certaine prudence s’impose quant au choix de son praticien. Pour ma part, je les ai toujours sélectionnés sur les conseils de plusieurs proches chez lesquels les soins prodigués se sont révélés positifs », confie Chantal, 65 ans, qui a recours à l’ostéopathie et à l’acupuncture. Il ne faut pas non plus hésiter à en parler à votre médecin traitant, votre spécialiste ou à votre pharmacien qui pourra aussi vous orienter. D’autre part, le praticien doit être capable de vous expliquer sa façon de travailler et il ne doit jamais vous détourner de votre traitement médical. Enfin, si les techniques qu’il utilise ne vous correspondent pas, ou si vous ne vous sentez pas à l’aise avec lui, n’hésitez pas à en changer.
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  • DES SOINS RAREMENT REMBOURSÉS
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  • Les tarifs (libres) doivent être affichés sur le site ou dans le cabinet du praticien (une facture peut être fournie). Comptez 40 à 80 euros pour une séance de sophrologie, entre 50 et 100 euros pour de l’ostéopathie. Attention, ces soins ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Certaines mutuelles proposent un forfait annuel de médecine alternative prenant en charge une partie de leur coût, mais seul un petit nombre de thérapies (précisées dans votre contrat) est généralement éligible.

  • Des plateformes Internet se développent et proposent des centaines d'adresses de professionnels. « Alors que plus de la moitié des Français ont recours aux médecines douces, il ne leur est pas toujours facile de trouver un praticien sérieux, car ce secteur n’est pas encadré », explique Solange Arnaud, fondatrice du site Medoucine (2). Les praticiens qui ne sont pas issus de professions médicales ou paramédicales payent un abonnement mensuel pour être référencés sur ce site. Ils doivent exercer depuis un an au moins et avoir validé une formation (qui ne doit pas avoir été réalisée à distance) reconnue par une organisation ou fédération professionnelle. Ils passent un entretien préalable, puis sont évalués par les ­particuliers, incités à publier un commentaire après leur séance. Le site se cantonne à la quinzaine de pratiques les plus courantes (ostéopathie, hypnose, naturopathie, massage, shiatsu…). « Nous incluons uniquement les méthodes qui ont fait l’objet d’une évaluation scientifique », précise Solange Arnaud. Mais la prudence reste de mise.
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  • MÉDECINES ALTERNATIVES

  • Que prévoit la loi ?
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  • En France, les professionnels de santé sont légalement les mieux placés pour pratiquer ces soins. L’homéopathie est, par exemple, réservée aux médecins, aux sages-femmes et aux dentistes titulaires d’un diplôme délivré par une université ou un institut agréé par l’État. Les pharmaciens ont aussi la possibilité de suivre ce cursus pour donner des conseils, mais ils ne peuvent pas prescrire de traitement. De leur côté, les médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes et infirmiers ont accès à un diplôme d’ostéopathie délivré par des universités ou des instituts agréés. L’acupuncture, elle, ne peut être exercée que par des médecins ou des sages-femmes ayant obtenu un diplôme universitaire délivré par certaines facultés de médecine. Concernant l’hypnose, il existe plusieurs formations universitaires et privées destinées aux personnels de santé. En revanche, rien n’est réglementé pour les praticiens non soignants qui souhaitent se former aux médecines complémentaires, alors que de plus en plus de personnes sont aujourd’hui attirées par leur exercice.

Etude 2019 réalisée par UFC Que Choisir

Gare aux faux placements !

Le 25/02/2020

 

 

Gare aux faux placements présentés comme des alternatives aux Livrets A

Le gendarme des banques alerte contre les bannières publicitaires à caractère frauduleux figurant sur divers sites internet qui proposent de faux livrets d’épargne à haut rendement. Le souvent, ces placements sont présentés comme étant une alternative au «Livret A».

Les propositions de livrets d’épargne à caractère frauduleux se multiplient sur internet. Dans le cadre de son activité de veille, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a identifié des publicités, principalement sous forme de bannières internet, incitant les épargnants à placer leur argent sur des « livrets » dont la rémunération est très supérieure à celle des produits commercialisés par l’ensemble des acteurs autorisés. En réalité, il s’agit d’escroqueries, rappelle le gendarme des banques.

Ces bandeaux publicitaires affichent parfois la photo d’un « livret » (carnet rouge, jaune...) et renvoient vers des sites internet frauduleux dépourvus de mentions légales ou usurpant celles d’un professionnel autorisé.

2 nouveaux noms sur la liste noire

L’ACPR vient ainsi d’inscrire deux nouveaux noms d’entités recourant à ce procédé sur la liste noire des sites ou entités non autorisés à proposer des crédits, des livrets d’épargne, des services de paiement ou des contrats d’assurance. Il s’agit de :

- https://epargnemalinfrance.com

- https://epargnefrance.com

 

Les règles à suivre avant un investissement

 

Afin d’éviter ces déconvenues, l’ACPR recommande bien évidemment de ne pas donner suite à ces sollicitations et rappelle que « tout placement offrant une rémunération sensiblement supérieure à celle des produits d’épargne courants doit être un signe d’alerte».

 Avant tout investissement, l’épargnant doit donc vérifier que la société qui propose le produit est autorisée à le faire (consulter les sites internet du Regafi.fr et/ou de l’Orias pour les intermédiaires) et obtenir un maximum d’informations sur elle (dénomination sociale, siège social, etc.).

Aux personnes qui seraient tombées dans le piège des escrocs, l’organisme demande de déposer plainte auprès de la Répression des fraudes par courriel (sne@dgccrf.finances.gouv.fr) ou auprès du service Info escroqueries en appelant au 0 805 805 817 (prix d’un appel local).

 Même si elles n’ont pas subi de perte financière, un signalement de ce type d’agissements peut être utile pour empêcher d’autres tentatives d’escroquerie.

En cas de risque né, n'hésitez pas à faire appel à l'assistance du juriste de notre Association .

 

Sites financiers frauduleux

Le 16/02/2020

 

 

Face à la multiplication des propositions de crédits, de livrets d’épargne, de services de paiement ou de contrats d’assurance émanant de nouveaux acteurs non autorisés, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution hausse le ton en établissant une longue liste noire de près de 200 nouveaux portails.

 

Les propositions de crédit, de livrets d’épargne, de services de paiement ou de contrats d’assurance à caractère frauduleux se multiplient sur internet via des portails dédiés, les réseaux sociaux, des blogs ou des forums. Dans ce contexte de recrudescence des escroqueries financières, notamment sur internet, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vient de mettre à jour sa liste noire des sites et entités proposant de placements bancaires sans y être autorisés.

Plus de 200 nouveaux sites recensés en janvier 2020

 

De nouveaux acteurs apparaissent régulièrement et les sites peuvent évoluer très rapidement. Si le nom d’une entité ou d’un site ne figure pas sur la liste noire, cela ne signifie pas pour autant qu’il est autorisé à proposer des crédits ou des livrets d’épargne. L’internaute doit vérifier si son interlocuteur figure le registre des agents financiers agréés (entreprises françaises et étrangères, autorisées à exercer des activités financières en France) et le site internet de l’ORIAS, organisme chargé de tenir le registre des intermédiaires.

Il faut toujours s’informer sur les sociétés ou les personnes qui proposent leurs services, avant de s’engager. En cas d’escroquerie, les victimes doivent porter plainte et fournir aux autorités judiciaires compétentes toutes les informations possibles (références des transferts d’argent, contacts identifiés, adresses, mails ou courriels, Skype, etc.).

L’ACPR leur recommande également de contacter Info escroqueries en appelant le 0 805 805 817 (service et appel gratuits du lundi au vendredi de 9:00 à 18:30) et d’effectuer un signalement, même s’ils n’ont pas subi de préjudice afin de contrer d’autres tentatives d’escroquerie.

Le recensement effectué par l’Autorité a vocation à être régulièrement mise à jour, mais il ne constitue absolument pas un inventaire exhaustif des acteurs qui ne se conforment pas à la réglementation. Ainsi, près de 200 nouveaux portails, identifiés par l’Autorité, ont été ajoutés à cette liste depuis le 24 septembre 2019 :

Site frauduleux 1

 

Site fraduleux 2

Site frauduleux 3

 

En cas d’escroquerie n’hésitez pas à vous faire assister par notre Association pour un dépôt de plainte.

soslitiges58@gmail.com    ou tél   03.86.38.22.03

 

 

 

 

Décès d'ados en utilisant leurs smartphones dans leur bain

Le 14/02/2020

 

 

 

Suite au décès de deux personnes électrocutées dans leur bain à cause de leur téléphone portable en charge, la Répression des fraudes alerte les consommateurs sur les risques liés à l’utilisation d’un smartphone en cours de chargement dans les salles de bain.

 

Dimanche 9 février au soir, à Marseille, une adolescente de quinze ans est morte électrocutée dans son bain après la chute de son téléphone portable. En décembre dernier, une enfant âgée de presque dix ans a subi le même sort. Dans les deux cas, le téléphone portable était en branché sur le secteur. Ce n’est malheureusement pas les premiers accidents de ce type.

 

 « Depuis 2017, plusieurs décès sont survenus », alerte la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). A chaque fois, les victimes sont mortes des suites d’un choc électrique, soit parce qu’elles utilisaient leur smartphone, branché sur le secteur, alors qu’elles étaient dans leur baignoire, soit parce qu’elles étaient en train de brancher le chargeur de leur téléphone en ayant les mains mouillées et/ou les pieds dans l’eau. « Elles étaient jeunes et en bonne santé », souligne la DGCCRF.

 

Ne pas utiliser de téléphone en charge dans sa salle de bain

 

Pour éviter tout risque d’accident, la Répression des fraudes recommande de :

  • charger ses appareils électriques ou électroniques en dehors des pièces humides ;
  • ne pas utiliser dans la baignoire ou sous la douche un appareil électrique branché sur le secteur, y compris un téléphone étanche et résistant à l’eau ;
  • ne pas manipuler d’appareil électrique branché avec les mains ou les pieds mouillés, ou avec les pieds dans l’eau.

En revanche, faire tomber son téléphone dans son bain alors qu’il n’est pas en charge ne présente pas de risque, car il fonctionne en basse tension (environ 6 volts). Au pire, il ne fonctionnera plus. Le mieux reste quand même de laisser le smartphone ou la tablette hors de la salle de bains.

 

Comment réagir en cas d’électrocution ?

 

Face à une personne électrocutée, ne la touchez pas tant qu’elle est au contact du câble ou de l’appareil électrique ayant provoqué l’accident mais débranchez d’abord la prise de courant ou coupez le courant au niveau du disjoncteur. Appelez immédiatement les secours en composant les pompiers (18) ou le Samu (15). Si la victime respire, mettez-la en position latérale de sécurité. Si elle ne respire plus, faites un massage cardiaque.

Selon l’Observatoire national de la sécurité électrique, chaque année, on recense 40 décès par électrocution et environ 3 000 électrisations (choc électrique sans conséquence mortelle).

 

La garantie légale de conformité bientôt prolongée

Le 09/02/2020

Dans le cadre de l’examen du projet de loi anti-gaspillage, l’Assemblée nationale a adopté un amendement qui prévoit de prolonger la durée de la garantie légale de conformité de six mois pour les consommateurs qui réparent leurs appareils dans les deux années suivant l’achat.

 

Inciter les Français à réparer leurs produits plutôt qu’à les remplacer. C’est l’objectif d’un amendement adopté mercredi 27 novembre par la Commission du développement durable à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.

 

Aujourd’hui, lorsque vous achetez un produit, vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité de deux ans. L’amendement prévoit de prolonger cette garantie de six mois si vous choisissez de réparer votre appareil qui tombe en panne pendant ces deux ans. Cette extension concernerait le gros et le petit électroménager, l’équipement high-tech ou encore les meubles.

 

« Dans la plupart des cas, lorsqu’un bien tombe en panne, le consommateur n’essaye pas de le faire réparer. Or, pour assurer la transition vers une économie circulaire, la garantie légale de conformité doit être un outil au service de l’allongement de la durée de vie des produits. Pour cela, nous souhaitons favoriser la réparation au remplacement des biens », a expliqué la rapporteuse du projet de loi.

 

Réparer, un gain pour l’environnement et le porte-monnaie

 

Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), si la durée de vie moyenne en France de l’ensemble des télévisions était augmentée d’une année, passant de 8 à 9 ans, le gain environnemental serait de 1,7 million de tonnes de CO2, soit les émissions annuelles d’une ville comme Lyon. Ne pas remplacer sa télévision au bout de 4 ans alors qu’elle fonctionne encore et la conserver 4 années supplémentaires permet d’économiser 66 € par an.

 

De même, si la durée d’usage moyenne des smartphones passait de 4 à 5 ans, le gain environnemental serait de 181 000 tonnes de CO2 évitées, soit l’équivalent des émissions annuelles d’une ville de 45 000 habitants. Et réparer son téléphone portable qui tombe en panne au bout d’un an plutôt que d’en racheter un neuf permet d’économiser 24 € par an les trois années suivantes.

 

Smartphones : votre exposition aux ondes électromagnétiques

Le 02/02/2020

 

 

Est-ce dangereux pour votre santé ?

L’ANSES (Agence nationale de Sécurité sanitaire) conclut à l’existence d’effets biologiques sur l’activité cérébrale, dans le cas d’une exposition élevée. Concernant les autres organes, il est impossible de dire s’il y a, en l’état actuel des connaissances scientifiques, des répercussions. Mais elle recommande des précautions.

Parmi tous les portables que cette Agence contrôle tous les ans elle découvre qu’un nombre non négligeable est hors normes des limites réglementaires.( 2 W /kg à 0,5 cms du corps )

En voici un exemple :

Smartphone

Il est possible de le vérifier pour votre smartphone dans la notice ou les publicités.

Il existe plusieurs recommandations de bon sens :

  • Réduire le temps passé avec son appareil dans l’oreille
  • Eviter les conversations longues
  • Préférer le haut-parleur ou le kit mains libres
  • Placer votre appareil dans votre sac plutôt que dans votre poche
  • Sur votre table de nuit plutôt que sous l’oreiller
  • Pour les jeunes, ils sont encore plus exposés et il faut les inciter à éviter les longs échanges et à préférer le haut-parleur. Il faut retarder le plus possible l’achat d’un portable sachant que l’article L 5231-3 du Code de la santé publique prohibe toute publicité vantant l’usage d’un téléphone mobile aux enfants de moins de 14 ans.
  • Enfin , l’exposition aux risques concerne également les tablettes, les montres connectées type Apple Watch et certains téléphone fixes sans fil (normes DECT).

 

Source : 60 Millions de consommateurs dans son numéro 556 de Février 2020